![]() au hit parade! congrès, consacrée à l'épidémiologie du cancer broncho-pulmonaire n'a pas (ou peu) apporté de données originales (1). Mais elle a conclu une fois de plus à l'avantage majeur de l'arrêt tabagique deux décédera d'une maladie liée à son tabagisme, un quart entre 35 et 69 ans. L'arrêt reste à ce titre le moyen le plus efficace de diminuer le risque de mortalité lié au cancer, toutes causes confondues, surtout s'il survient précocement dans la vie. Ainsi, l'arrêt avant 30 ans confère un risque relatif légèrement supérieur à celui du non-fumeur, ce risque étant 5 fois plus élevé lorsque le sevrage survient avant 50 ans et 15 fois supérieur en cas d'arrêt avant 60 ans (Figure 1). Ces données sont également retrouvées pour la mortalité globale, toutes causes confondues. Quant aux différences géographiques dans l'évolution de l'épidémie pour la tranche d'âge 35-69 ans, elles sont parfois marquantes. Ainsi, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, le taux de mortalité par cancer broncho-pulmonaire chez l'homme diminue depuis les années 80 tandis que, chez la femme, après une augmentation régulière, la courbe s'est infléchie dans les années 90. Aux Pays-Bas, le profil épidémiologique des hommes est similaire tandis que celui des femmes ne montre pas encore de pic. Mais c'est sur la France que Richard Peto s'est focalisé car elle est représentative de la tendance inverse, surtout si l'on se restreint à la tranche d'âge des il incrimine le prix du tabac: clairement dissuasif dans les pays anglo-saxons depuis de nombreuses années et plus fluctuant en France. Et comme prix du tabac et consommation tabagique sont intimement liés... Santa Cruz) s'est focalisé quant à lui sur les gènes de susceptibilité qui conduisent le fumeur à développer un cancer broncho-pulmonaire (2) essentiellement sur le chromosome 15 comme l'ont démontré 3 études majeures (3-5) qui confirment non seulement qu'il existe bien une prédisposition génétique associée à la survenue de cancers bronchiques dans les populations caucasiennes (ce qui explique que tous les fumeurs ne développent pas un cancer le fait que: «il est approprié pour les grands fumeurs âgés de 55 à 74 ans de discuter de la pertinence d'un dépistage du cancer par scanner spiralé avec leur médecin afin de les aider à prendre une décision». En cause, les conclusions de John Field, président de la Task Force du National Lung Screening Trial qui a montré une réduction très significative de la mortalité par cancer bronchique (20%) et de la mortalité toutes causes confondues (7%) dans le groupe de sujets suivis par scanner low dose par rapport au groupe suivi par radiographie standard. A côté de cette étude, «la plus importante de ces dernières années dans le domaine du cancer bronchique parce qu'elle apporte pour la première fois la preuve du concept de l'efficacité du dépistage», les autres présentations manquaient peut-être de sel, mais pas d'intérêt... isque cumulé (%) |