dysarthrie, et parfois bavage, dans les polymicrogyries périsylviennes; teinte motrice prédominante, sans atteinte oromotrice, avec un retard mental modéré et, souvent, pas d'épilepsie, dans les polymicrogyries bifrontales; avec une atteinte motrice modérée dans les polymicrogyries pariétales. types radiologiques et cliniques des po- lymicrogyries suggère que les bases phy- siopathologiques seraient distinctes et donc que différents gènes seraient sus- ceptibles de rendre compte de ces syn- dromes polymicrogyriques (1). polymicrogyriques périsylviennes térales ou bi-operculaires sont les mieux caractérisées et les plus fréquentes (60- 70% des cas). cié à ces polymicrogyries bilatérales comporte un retard mental, une dysfonc- tion oromotrice (dyspraxie oro-faciale) et une épilepsie, dont la prévalence varie de 45 à 90% des cas selon les séries, et la sévérité est en fonction de l'étendue de la polymicrogyrie (3). polymicrogyries périsylviennes s'étendent le long des berges et de la profondeur de la scissure sylvienne, qui apparaît anormalement épaissie et irré- gulière, avec une orientation plus verti- cale (Figure 2). en fonction des patients, selon 4 grades de sévérité: viennes, avec une extension à 1 ou 2 pôles; viennes s'étendant au-delà de la ré- gion périsylvienne, mais n'atteignant pas les pôles; viennes limitées à la région périsyl- vienne, sans extension (holosyl- vienne); rieure de la région sylvienne (encore appelées polymicrogyries pariétales postérieures) (4). périsylvienne bilatérale présentent, de façon caractéristique, des troubles de l'élocution, à l'origine d'un retard de parole et d'une dysarthrie s'intégrant dans le cadre d'un syndrome pseudobul- baire. sylvienne (polymicrogyrie holosylvienne). |