suivre pour les calculs d'une série de coûts hospitaliers et donne, par vail de l'infirmière ou du médecin spécialiste, mais aussi celui de l'utilisation du bloc opé- ratoire ou d'une admission aux urgences. «La décision de se passer d'outil ou d'en fabriquer un dépend de la fréquence avec laquelle l'outil `home made' sera utilisé. Dans le cas des coûts hospitaliers, nous avons estimé que l'utilisation de l'outil serait suffisamment fréquente pour justifier le temps passé à le mettre au point», expliquent Jean-Pierre Closon, directeur général adjoint, et Raf Mertens, directeur général du KCE. Le manuel (1) couvre les principales catégo- ries de coûts hospitaliers. Il fournit une liste salarié, des médecins, des services auxiliaires et des frais généraux. On apprend, entre autres, que le coût moyen par heure d'un brancardier est de 28,05 euros, celui d'un infirmier en soins intensifs de 36,57 euros, celui d'un pharmacien de 55,08 euros. Ce guide contient aussi des directives pour le calcul des coûts d'investissement et des coûts pharmaceutiques, ainsi que pour l'indexation des coûts. des médecins a déjà fait couler beaucoup d'encre (lire JdS N°12-2). Elle révèle de fortes disparités entre les revenus en fonction des régions et des disciplines exercées. Le KCE a retenues (Gross hospital income minus deduc- tions GHIMD). Le revenu brut des médecins correspond, lui, à la somme des honoraires portés en compte pour les services prestés, sur base de la nomenclature INAMI ou sur base d'une pseudo-nomenclature propre à l'hôpital; des honoraires de permanence, de disponibilité et de garde; de la part des médecins dans les indemnités accordées à l'hôpital pour les Conventions INAMI; des forfaits concédés en imagerie médicale et en biologie clinique; de tous les autres revenus, y compris les suppléments d'honoraires. Le GHIMD moyen et par spécialité a été calculé sur la base d'une étude KCE-Deloitte menée auprès de 13 hôpitaux représen- tant 1.511 ETP médecins. On observe des différences considérables entre les GHIMD des différentes spécialités (Tableau) ainsi que des différences régionales. Ainsi, le car- diologue travaillant en Flandre gagne 1,96 fois (2) plus que son confrère exerçant en Wallonie. Il en va de même pour le pneu- mologue (1,23 fois plus), l'anesthésiste (1,3), l'urologue (1,20), le radiologue (2,09) et le néphrologue (2,79). Cette différence de revenus s'explique, selon le KCE, par tiquent beaucoup plus d'actes et les taux de prélèvements par le gestionnaire sont moins élevés en Flandre qu'en Wallonie. Le tableau ci-dessous montre en effet que, sauf en urologie, pneumologie, neurologie, gériatrie et cardiologie, les taux de rétrocession sont plus élevés au Sud qu'au Nord du pays. différences de revenus entre les spécialités. En tête, le néphrologue gagne 862 euros par demi-journée (GHIMD moyen pour la Bel- gique) et le médecin en biologie clinique 715 euros. Les pédiatres (307 euros), les rhumato- logues (295 euros) et les dermatologues (263 euros) figurent en bas du classement. médecins repose sur une enquête à laquelle seuls 13 hôpitaux sur 77 ont accepté de par- ticiper. L'idéal serait de refaire régulièrement ce travail comparatif et d'y intégrer un maxi- mum d'établissements hospitaliers afin de réaliser une photographie la plus fidèle pos- sible du secteur hospitalier. Le KCE reconnaît que «la variabilité de ces données est grande et le nombre d'observations relativement manuel qui a l'ambition de faciliter la fixation des prix des inter- ventions hospitalières basée sur les véritables coûts. Cette étude devrait pouvoir faciliter le travail du KCE lorsqu'il compare les coûts des hôpitaux et éclairer les décideurs lors des discussions sur le financement du secteur hospitalier. suppléments dehors des suppléments) suppléments suppléments dehors des suppléments) Le revenu brut du médecin hospitalier correspond, lui, à la somme des honoraires portés en compte pour les services prestés, sur base de la nomenclature INAMI ou sur base d'une pseudo-nomenclature propre à l'hôpital; des honoraires de permanence, de disponibilité et de garde; de la part des médecins dans les indemnités accordées à l'hôpital pour les Conventions INAMI; des forfaits concédés en imagerie médicale et en biologie clinique et de tous les autres revenus, y compris les suppléments d'honoraires. |