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20
I
www.jds-sk.be/fr
Journal du Spécialiste
12-3
4 juillet 2012
* Wallentin et al. NEJM 2009; 361 (11): 1045-57.
Résumé des Caractéristiques du Produit BRILIQUETM,
Propriétés pharmacologiques
BRILIQUETM est administré en association avec l'acide acétylsalicylique
RembouRsé
depuis le
1
eR
juin
Sur 91 patients souffrant de syndrome
coronaire aigu, BRILIQUE
TM
évite 1 décès
cardiovasculaire en comparaison avec
le clopidogrel*
Mon papy
56 comprimés : 73,55
168 comprimés : 202,48
www.simply4doctors.be
INFORMATIONS ESSENTIELLES 1. DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT BRILIQUE 90 mg, comprimés pelliculés. 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque
comprimé contient 90 mg de ticagrelor. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 'Liste des excipients'.
3. FORME PHARMACEUTIQUE Comprimé pelliculé (comprimé).
Comprimés ronds, biconvexes, jaunes portant la mention « 90 » au-dessus d'un « T » sur une face, l'autre face étant lisse.
4. DONNÉES CLINIQUES 4.1 Indications thérapeutiques
Brilique, en association avec l'acide acétylsalicylique (AAS), est indiqué dans la prévention des événements athéro-thrombotiques chez les patients adultes ayant un syndrome coronaire
aigu (angor instable, infarctus du myocarde sans sus-décalage du segment ST [AI/NSTEMI] ou infarctus du myocarde avec sus-décalage du segment ST [STEMI]), incluant les patients
traités médicalement et ceux traités par une intervention coronaire percutanée (ICP) ou un pontage aorto-coronaire (PAC). Pour plus d'informations, voir rubrique 'Propriétés
pharmacodynamiques'.
4.2 Posologie et mode d'administration Posologie Le traitement par Brilique doit être initié à une dose de charge unique de 180 mg (deux comprimés de 90 mg)
puis poursuivi à la dose de 90 mg deux fois par jour. Les patients sous Brilique doivent également prendre de l'acide acétylsalicylique (AAS) tous les jours, sauf contre-indication
spécifique. Après une dose initiale d'AAS, Brilique doit être utilisé avec une dose d'entretien d'AAS de 75-150 mg (voir rubrique 'Propriétés pharmacodynamiques'). Un traitement d'une
durée allant jusqu'à 12 mois est recommandé, à moins qu'un arrêt de Brilique soit cliniquement indiqué (voir rubrique 'Propriétés pharmacodynamiques'). L'expérience thérapeutique
au-delà de 12 mois est limitée. Chez les patients ayant un syndrome coronaire aigu (SCA), l'arrêt prématuré de tout traitement antiagrégant plaquettaire, y compris de Brilique, pourrait
augmenter le risque de décès d'origine cardiovasculaire ou d'infarctus du myocarde lié à la pathologie sous-jacente du patient. Par conséquent, les interruptions prématurées de
traitement doivent être évitées. Les oublis d'une dose doivent aussi être évités. En cas d'oubli, le patient ne prendra qu'un seul comprimé de Brilique de 90 mg, à l'heure de sa prise
habituelle suivante. Les patients traités par le clopidogrel peuvent directement passer à Brilique si besoin (voir rubrique 'Propriétés pharmacodynamiques'). Le remplacement de
prasugrel par Brilique n'a pas été étudié. Populations particulières Sujets âgés Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez le sujet âgé (voir rubrique `Propriétés
pharmacocinétiques'). Insuffisance rénale Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez l'insuffisant rénal (voir rubrique `Propriétés pharmacocinétiques'). Aucune information
n'est disponible concernant le traitement des patients en hémodialyse, le traitement par Brilique n'est donc pas recommandé chez ces patients. Insuffisants hépatiques Aucun ajustement
posologique n'est nécessaire en cas d'insuffisance hépatique légère. Brilique n'a pas été étudié chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée ou sévère. Par conséquent,
son utilisation est contre-indiquée chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère (voir rubriques `Contre-indications', `Mises en garde spéciales et précautions
d'emploi' et `Propriétés pharmacocinétiques'). Population pédiatrique La sécurité d'emploi et l'efficacité de Brilique chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies pour
l'indication approuvée chez l'adulte. Aucune donnée n'est disponible (voir rubriques `Propriétés pharmacodynamiques' et `Propriétés pharmacocinétiques'). Mode d'administration Voie
orale. Brilique peut être administré au cours ou en dehors des repas.
4.3 Contre-indications · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients. · Saignement pathologique
en cours · Antécédent d'hémorragie intracrânienne (voir rubrique `Effets indésirables') · Insuffisance hépatique modérée à sévère (voir rubriques `Posologie et mode d'administration',
`Mises en garde spéciales et précautions d'emploi' et `Propriétés pharmacocinétiques') · L'administration concomitante de ticagrelor avec de puissants inhibiteurs du CYP3A4 (par
exemple kétoconazole, clarithromycine, néfazodone, ritonavir et atazanavir) est contre-indiquée, en raison du fait qu'elle peut entraîner une augmentation substantielle de l'exposition au
ticagrelor (voir rubriques 'Mises en garde spéciales et précautions d'emploi' et `Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions').
4.4 Mises en garde spéciales
et précautions d'emploi Risque de saignement Durant l'étude pivot de phase 3 (PLATO [PLATelet Inhibition and Patient Outcomes], 18 624 patients), les principaux critères d'exclusion
incluaient une augmentation du risque de saignement, une thrombocytopénie cliniquement significative ou une anémie, un antécédent de saignement intracrânien, un saignement gastro-
intestinal au cours des 6 derniers mois ou une chirurgie majeure au cours des 30 derniers jours. Les patients présentant un syndrome coronarien aigu, traités avec Brilique et AAS, ont
présenté une augmentation du risque de saignement majeur non consécutif à une chirurgie de pontage aorto coronaire, ainsi que, de façon plus générale, des saignements requérant
une attention médicale, c'est à dire saignements Majeurs + Mineurs suivant la classification PLATO, mais pas de saignements fatals ou engageant le pronostic vital (voir rubrique `Effets
indésirables'). Par conséquent, l'utilisation de Brilique chez les patients ayant un risque hémorragique accru connu doit être évaluée au vu du rapport entre ces risques et les bénéfices
en termes de prévention d'événements athéro thrombotiques. Si le traitement est cliniquement indiqué, Brilique doit être utilisé avec prudence dans les groupes de patients suivants :
· Patients à risque accru de saignement (en raison, par exemple, d'un traumatisme récent, d'une intervention chirurgicale récente, de troubles de l'hémostase et de la coagulation, d'un
saignement gastro intestinal actuel ou récent). L'utilisation de Brilique est contre indiquée chez les patients ayant un saignement pathologique en cours, les patients ayant un antécédent
d'hémorragie intracrânienne et chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée à sévère (voir rubrique `Contre-indications'). · Patients recevant de manière concomitante
des médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement (par exemple, anti inflammatoires non stéroïdiens (AINS), anticoagulants oraux et/ou fibrinolytiques) dans les 24
heures autour de l'administration de Brilique.Il n'existe aucune donnée concernant l'efficacité hémostatique des transfusions plaquettaires pendant le traitement par Brilique ; les taux
circulants de Brilique sont susceptibles d'inhiber cet effet. L'administration concomitante de Brilique et de desmopressine ne diminuant pas le temps de saignement, il est peu probable
que la desmopressine soit efficace dans la prise en charge thérapeutique des évènements hémorragiques (voir rubrique `Interactions avec d'autres médicaments et autres formes
d'interactions'). Un traitement antifibrinolytique (acide aminocaproïque ou acide tranexamique) et/ou le facteur VIIa recombinant peuvent améliorer l'hémostase. Le traitement par Brilique
peut être repris après l'identification de la cause des saignements et leur contrôle. Chirurgie Il doit être conseillé aux patients d'avertir leurs médecins et leurs dentistes qu'ils prennent
Brilique avant de prévoir une intervention chirurgicale et avant de prendre tout nouveau médicament. Dans l'étude PLATO, chez les patients ayant eu un pontage aorto coronaire (PAC),
Brilique a entraîné une fréquence de saignements plus élevée que le clopidogrel quand il est arrêté 1 jour avant la chirurgie mais a entraîné une fréquence de saignements majeurs égale
à celle du clopidogrel quand il est arrêté 2 jours ou plus avant la chirurgie (voir rubrique `Effets indésirables'). Si un patient doit avoir une intervention chirurgicale planifiée et que l'effet
antiplaquettaire n'est pas souhaité, Brilique doit être arrêté sept jours avant la chirurgie (voir rubrique `Propriétés pharmacodynamiques'). Patients présentant un risque d'événements
bradycardiques Des pauses ventriculaires essentiellement asymptomatiques ayant été observées dans une étude clinique antérieure, les patients avec un risque accru de bradycardie
(par exemple, patients ayant un syndrome de dysfonctionnement sinusal sans stimulateur cardiaque, un bloc auriculoventriculaire du 2ème ou du 3ème degré ou une syncope liée à une
bradycardie) ont été exclus de l'étude principale PLATO évaluant l'efficacité et la tolérance de Brilique. Par conséquent, en raison de l'expérience clinique limitée, la prudence s'impose
quant à l'utilisation de Brilique chez ces patients (voir rubrique `Propriétés pharmacodynamiques'). De plus, Brilique doit être administré avec précaution en cas d'association à des
médicaments connus pour induire des bradycardies. Cependant, aucune manifestation d'un effet indésirable cliniquement significatif n'a été observée dans l'étude PLATO après
l'administration concomitante d'un ou de plusieurs médicaments connus comme pouvant induire une bradycardie (par exemple 96 % de patients sous bétabloquants, 33 % sous
inhibiteurs calciques diltiazem et vérapamil, et 4 % sous digoxine) (voir rubrique `Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions'). Durant la sous étude Holter
de PLATO, un plus grand nombre de patients présentait des pauses ventriculaires 3 secondes avec le ticagrelor qu'avec le clopidogrel pendant la phase aiguë du syndrome coronaire
aigu. L'augmentation du nombre de pauses ventriculaires détectées dans Holter avec le ticagrelor était plus importante chez les patients ayant une insuffisance cardiaque chronique (ICC)
que dans la population générale de l'étude durant la phase aiguë du SCA, mais pas à 1 mois avec le ticagrelor ou comparé au clopidogrel. Il n'y a pas eu d'effets indésirables cliniques
associés à ce trouble (incluant syncope ou la pose de pacemaker) dans cette population de patients (voir rubrique `Propriétés pharmacodynamiques'). Dyspnée Une dyspnée a été
rapportée chez 13,8 % des patients traités par Brilique et chez 7,8 % des patients traités par clopidogrel. Chez 2,2 % des patients, les investigateurs ont considéré que la dyspnée était
reliée au traitement par Brilique. Elle est généralement légère à modérée et disparaît souvent sans qu'il soit nécessaire d'arrêter le traitement. Les patients présentant un asthme/une
BPCO peuvent avoir une augmentation du risque absolu de présenter une dyspnée sous Brilique (voir rubrique `Effets indésirables'). Ticagrelor doit être utilisé avec précaution chez les
patients avec un antécédent d'asthme et /ou de BPCO. Le mécanisme n'a pas été élucidé. Si un patient développe une dyspnée nouvelle, prolongée ou aggravée, une exploration
complète est nécessaire et si le symptôme est mal toléré, le traitement par Brilique doit être interrompu. Elévations de la créatinine Le taux de créatinine peut augmenter pendant le
traitement avec Brilique (voir rubrique `Effets indésirables'). Le mécanisme n'a pas été élucidé. La fonction rénale doit être évaluée après un mois et ensuite selon les pratiques médicales
de routine, avec une attention particulière pour les patients 75 ans, les patients avec une insuffisance rénale modérée/sévère et ceux recevant un traitement concomitant avec un
antagoniste des récepteurs à l'angiotensine. Augmentation d'acide urique Dans l'étude PLATO, les patients sous ticagrelor avaient un risque plus élevé d'hyperuricémie que ceux
recevant du clopidogrel (voir rubrique `Effets indésirables'). La prudence s'impose lorsque le ticagrelor est administré aux patients ayant un antécédent d'hyperuricémie ou de goutte.
Par mesure de précaution, l'utilisation de ticagrelor chez les patients avec une néphropathie uricémique est déconseillée. Autres En se basant sur la relation observée dans PLATO entre
la dose d'entretien d'AAS et l'efficacité relative du ticagrelor comparé au clopidogrel, l'administration concomitante de Brilique et d'une forte dose d'entretien d'AAS (>300 mg) n'est pas
recommandée (voir rubrique `Propriétés pharmacodynamiques'). L'administration concomitante de Brilique avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple, kétoconazole,
clarithromycine, néfazodone, ritonavir et atazanavir) est contre indiquée (voir rubriques `Contre-indications' et `Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions').
Elle peut conduire à une augmentation importante de l'exposition à Brilique (voir rubrique `Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions'). L'administration
concomitante de Brilique avec des inducteurs puissants du CYP3A4 (par exemple rifampicine, dexamethasone, phenytoine, carbamazepine et phenobarbital) doit être évitée, car
l'administration concomitante peut entraîner une diminution de l'exposition et de l'efficacité du ticagrelor (voir rubrique `Interactions avec d'autres médicaments et autres formes
d'interactions'). L'administration concomitante de Brilique et de substrats du CYP3A4 à marge thérapeutique étroite (par exemple cisapride et des alcaloïdes de l'ergot de seigle) n'est
pas recommandée, puisque le ticagrelor peut augmenter l'exposition à ces médicaments (voir rubrique `Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions').
L'administration concomitante de Brilique et de doses de simvastatine ou de lovastatine de plus de 40 mg n'est pas recommandée (voir rubrique `Interactions avec d'autres médicaments
et autres formes d'interactions'). Une étroite surveillance clinique et biologique est recommandée quand la digoxine est administrée de manière concomitante avec Brilique (voir rubrique
`Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions'). Aucune donnée n'est disponible sur l'administration concomitante de Brilique avec des inhibiteurs puissants
de la P glycoprotéine (P gp) (par exemple vérapamil, quinidine, ciclosporine) qui pourraient augmenter l'exposition au ticagrelor. Si l'association ne peut pas être évitée, leur administration
concomitante doit être faite avec prudence (voir rubrique `Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions').
4.5 Effets indésirables Résumé du profil de sécurité
d'emploi La sécurité d'emploi de Brilique chez les patients présentant des syndromes coronaires aigus (angor instable, NSTEMI et STEMI) a été évaluée dans la large étude pivot de
phase 3 PLATO ([PLATelet Inhibition and Patient Outcomes], 18 624 patients), qui a comparé les patients traités par Brilique (dose de charge de 180 mg et dose d'entretien de 90 mg
deux fois par jour) à des patients traités par clopidogrel (dose de charge de 300 à 600 mg, suivie d'une dose d'entretien de 75 mg une fois par jour), les deux groupes recevant en
association de l'acide acétylsalicylique (AAS) et d'autres traitements standards. Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sous ticagrelor étaient la dyspnée, les contusions
et les épistaxis et ces évènements sont survenus avec une fréquence plus élevée que dans le groupe traité par le clopidogrel. Tableau résumé des effets indésirables Les effets
indésirables suivants ont été identifiés dans des études utilisant Brilique (Tableau 1). Ces effets indésirables sont classés en fonction de leur fréquence et de leur classe de système
d'organes. Les catégories de fréquence sont définies selon les conventions suivantes : Très fréquent (1/10), Fréquent (1/100 à <1/10), Peu fréquent (1/1 000 à <1/100), Rare
(1/10 000 à <1/1 000), Très rare (<1/10 000), Inconnu (ne peut pas être estimé sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables ayant une signification similaire ont été regroupés ensemble dans le tableau et incluent des termes médicaux comme décrits ci-dessous ;
a
Hyperuricémie,
Augmentation du taux d'acide urique dans le sang.
b
Hémorragie cérébrale, Hémorragie intracrânienne, AVC hémorragique.
c
Dyspnée, Dyspnée d'effort, Dyspnée de repos,
Dyspnée nocturne.
d
Hémorragies gastrointestinales, Rectorragie, Hémorragie intestinale, Méléna, Saignement occulte.
e
Ulcère gastro-intestinal hémorragique, Ulcère
gastrique hémorragique, Ulcère duodénal hémorragique, Ulcère peptique hémorragique.
f
Hématome sous-cutané, Hémorragie cutanée, Hémorragie sous-cutanée, Pétéchies.
e
Contusion, Hématome, Ecchymose, Tendance accrue aux contusions, Hématome traumatique.
h
Hématurie, Présence de sang dans les urines, Saignement des voies urinaires.
i
Hémorragie au point de ponction du vaisseau, Hématome au point de ponction du vaisseau, Hémorragie au point d'injection, Hémorragie au site de ponction, Hémorragie au site du cathéter.
#
Aucun effet indésirable d'hémarthrose n'a été rapporté avec le ticagrelor (n=9235) dans l'étude PLATO ; la fréquence a été calculée en utilisant la limite supérieure de 95% de l'intervalle de
confiance pour le point estimé (basé sur 3/X, où X représente la taille de l'échantillon total, par exemple 9235). Ceci est calculé comme 3/9235 ce qui équivaut à une catégorie de fréquence
« Rare ». Description d'effets indésirables sélectionnés
Saignements Le Tableau 2 présente l'évolution globale des taux de saignements dans l'étude PLATO.
Tableau 2 - Estimation selon Kaplan-Meir des taux de saignements par traitement
Brilique
(%/an)
N=9235
Clopidogrel
(%/an)
N=9186
Valeur
de p
Total Majeurs, définition PLATO
11,6
11,2
0,4336
Majeurs Fatals/Engageant le pronostic vital, définition
PLATO
5,8
5,8
0,6988
Majeurs non liés à un PAC, définition PLATO
4,5
3,8
0,0264
Majeurs non liés à une procédure, définition PLATO
3,1
2,3
0,0058
Total Majeurs + Mineurs, définition PLATO
16,1
14,6
0,0084
Majeurs + Mineurs non liés à une procédure, définition
PLATO
5,9
4,3
<0,0001
Majeurs, définition TIMI
7,9
7,7
0,5669
Majeurs + Mineurs, définition TIMI
11,4
10,9
0,3272
Définitions des catégories de saignements :
Saignements Majeurs,
Fatals, Engageant le pronostic vital :
Cliniquement évidents avec une
perte de plus de 50 g/l d'hémoglobine ou la transfusion d'au moins 4 culots
globulaires ; ou fatals ; ou intracrâniens ; ou intrapéricardiques avec
tamponnade cardiaque ; ou avec choc hypovolémique ou hypotension
sévère nécessitant une intervention chirurgicale ou le recours à des
vasopresseurs.
Autres Majeurs : Cliniquement évidents avec une perte de
30 à 50 g/l d'hémoglobine ou la transfusion de 2 à 3 culots globulaires ; ou
entraînant un handicap significatif.
Saignements Mineurs :
Nécessitent un
acte médical pour arrêter ou traiter le saignement.
Saignements Majeurs,
définition TIMI :
Cliniquement évidents avec une diminution de plus de 50
g/l d'hémoglobine ou saignement intracrânien.
Saignements mineurs,
définition TIMI : Cliniquement évidents avec une diminution de 30 à 50 g/l
d'hémoglobine. Dans l'étude PLATO, la fréquence de survenue des
saignements « majeurs fatals/engageant le pronostic vital », « Total
Majeurs » selon le critère PLATO, TIMI Majeurs et TIMI Mineurs n'était pas
significativement différent entre Brilique et le clopidogrel (Tableau 2).
Cependant, il est survenu plus de saignements majeurs et mineurs suivant
la définition PLATO sous ticagrelor que sous clopidogrel. Dans l'étude PLATO, la fréquence de survenue des saignements « majeurs fatals/engageant le pronostic vital », « Total Majeurs » selon
le critère PLATO, TIMI Majeurs et TIMI mineurs n'était pas différent entre Brilique et le clopidogrel (Tableau 2). Cependant, il est survenu plus de saignements majeurs et mineurs suivant la définition
PLATO sous ticagrelor que sous clopidogrel. Dans l'étude PLATO, il y a eu peu de saignements fatals : 20 (0,2 %) pour ticagrelor et 23 (0,3 %) sous clopidogrel (voir rubrique 'Mises en garde
spéciales et précautions d'emploi'). Aucun des facteurs suivants, âge, sexe, poids, origine ethnique, origine géographique, maladies associées, traitements associés, antécédents médicaux
incluant les accidents vasculaires cérébraux et les accidents ischémiques transitoires, n'a permis de prédire les saignements globaux ou les saignements majeurs (définition PLATO) non liés à
une procédure interventionnelle. Il n'y a donc pas de sous-groupe identifié comme à risque de quelque forme de saignement que ce soit. Saignements liés à un pontage aorto-coronaire : Dans
l'étude PLATO, 1584 patients (12 % de la cohorte) ont eu un pontage aorto-coronaire (PAC) et 42 % d'entre eux ont eu un saignement majeur fatal ou engageant le pronostic vital selon le critère
PLATO sans différence entre les groupes de traitement. Des saignements fatals liés à un pontage aorto-coronaire sont survenus chez 6 patients dans chaque groupe de traitement (voir rubrique
`Mises en garde spéciales et précautions d'emploi'). Saignements non liés à un pontage aorto-coronaire ou à une procédure : Brilique et le clopidogrel ne sont pas différents en termes de
saignements définis comme majeurs fatals ou engageant le pronostic vital chez les malades non pontés, mais les saignements définis comme « total majeurs » selon le critère (PLATO), TIMI
majeurs et TIMI majeurs et mineurs étaient plus fréquents avec le ticagrelor. De même, lorsqu'on exclut tous les saignements en rapport avec une procédure, davantage de saignements sont
survenus sous ticagrelor que sous clopidogrel (tableau 2). Les arrêts de traitement liés à des saignements non liés à une procédure ont été plus fréquents sous ticagrelor (2,9 %) que sous
clopidogrel (1,2 % ; p<0,001). Saignements intracrâniens :
Il y a plus de saignements intracrâniens non reliés à une procédure dans le groupe ticagrelor (n=27 saignements chez 26 patients, 0,3
%) que dans le groupe clopidogrel (n=14 saignements, 0,2 %), avec onze saignements fatals sous ticagrelor contre un sous clopidogrel. Il n'y pas eu de différence sur la totalité des hémorragies
fatales. Dyspnée Des dyspnées, une sensation d'essoufflement, ont été rapportées par les patients traités par Brilique. Des événements indésirables (EI) de type dyspnée (dyspnée, dyspnée de
repos, dyspnée à l'effort, dyspnée paroxystique nocturne et dyspnée nocturne), lorsque combinés, étaient rapportés chez 13,8 % des patients traités par ticagrelor contre 7,8 % des patients
traités par clopidogrel. Chez environ 2,2 % des patients traités par ticagrelor et 0,6 % des patients traités par clopidogrel, les investigateurs ont considéré que ces dyspnées étaient reliées au
traitement dans l'étude PLATO et que peu étaient graves (0,14 % ticagrelor ; 0,02 % clopidogrel), (voir rubrique `Mises en garde spéciales et précautions d'emploi'). La plupart des événements
indésirables de type dyspnée étaient d'intensité légère à modérée, et la plupart étaient des épisodes uniques survenant peu de temps après le début du traitement. Par rapport à clopidogrel, les
patients présentant un asthme/une BPCO traités avec ticagrelor peuvent présenter une augmentation du risque de survenue de dyspnée non grave (3,29 % sous ticagrelor versus 0,53 % sous
clopidogrel) et de dyspnée grave (0,38 % sous ticagrelor versus 0,00 % sous clopidogrel). En termes absolus, ce risque était plus élevé que dans la population totale de PLATO. Le ticagrelor doit
être utilisé avec précaution chez les patients ayant des antécédents d'asthme et/ou de BPCO (voir rubrique `Mises en garde spéciales et précautions d'emploi'). Environ 30 % des épisodes
dyspnéiques ont disparu en moins de 7 jours. L'étude PLATO a inclus des patients ayant une insuffisance cardiaque congestive (ICC), une broncho pneumopathie chronique obstructive ou un
asthme connus ; ces patients et les sujets âgés étaient les plus susceptibles de rapporter une dyspnée. Le nombre de patients arrêtant le traitement en raison de l'apparition d'une dyspnée était
plus élevé sous Brilique (0, 9 %) que sous clopidogrel (0,1 %). La fréquence plus élevée de dyspnée sous Brilique n'est pas associée à l'apparition ou l'aggravation d'une pathologie cardiaque
ou pulmonaire (voir rubrique `Mises en garde spéciales et précautions d'emploi'). Brilique ne modifie pas les explorations fonctionnelles respiratoires. Investigations Augmentations de la créatinine
: dans l'étude PLATO, la concentration de la créatinine sérique a significativement augmenté de plus de 30 % chez 25,5 % des patients sous ticagrelor, comparé à 21,3 % des patients sous
clopidogrel, et a augmenté de plus de 50 % chez 8,3 % des patients sous ticagrelor comparé à 6,7 % des patients sous clopidogrel. Les augmentations de la créatinine de plus de 50 % étaient
plus prononcées chez les patients de plus de 75 ans (13,6 % pour le ticagrelor versus 8,8 % pour le clopidogrel), chez les patients avec une insuffisance rénale sévère à l'initiation de l'étude (17,8
% pour le ticagrelor versus 12,5 % pour le clopidogrel) et chez les patients recevant un traitement concomitant avec des ARAII (11,2 % pour le ticagrelor versus 7,1 % pour le clopidogrel). Les
groupes de traitements ne différaient ni au niveau des événements indésirables graves en lien avec le rein, ni au niveau des événements indésirables entrainant l'arrêt du médicament de l'étude
dans ces sous-groupes. La totalité des évènements indésirables rénaux rapportés était de 4,9 % pour le ticagrelor versus 3,8 % pour le clopidogrel ; cependant, un pourcentage similaire de
patients ont rapporté des évènements considérés par les investigateurs comme reliés au traitement, 54 (0,6 %) pour le ticagrelor et 43 (0,5 %) pour le clopidogrel. Augmentation de l'acide urique
: Dans l'étude PLATO, l'uricémie a dépassé la limite supérieure de la normale chez 22 % des patients recevant le ticagrelor contre 13 % des patients recevant le clopidogrel. L'uricémie moyenne
a augmenté d'environ 15 % sous ticagrelor, contre environ 7,5 % sous clopidogrel, et après l'arrêt du traitement une diminution d'environ 7 % a été observée sous ticagrelor mais pas de
diminution observée sous clopidogrel. Les événements indésirables en lien avec l'hyperuricémie étaient de 0,5 % pour ticagrelor contre 0,2 % pour clopidogrel. Parmi les événements
indésirables, 0,05 % pour le ticagrelor contre 0,02 % pour clopidogrel ont été considérés comme reliés au traitement par les investigateurs. Pour l'arthrite goutteuse, les événements indésirables
étaient de 0,2 % pour le ticagrelor contre 0,1 % pour le clopidogrel ; aucun de ces évènements indésirables n'a été évalué par les investigateurs comme étant relié au traitement.
5. TITULAIRE
DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE AstraZeneca AB, S-151 85, Södertälje, Suède
6. NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE EU/1/10/655/001-006 7.
STATUT LEGAL DE DELIVRANCE Médicament soumis à prescription médicale. 8. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE Octobre 2011. Des informations détaillées sur ce médicament sont
disponibles sur le site internet de l'Agence européenne du médicament (EMA). http://www.ema.europa.eu
NS 866-05-2012
Tableau 1 - Effets indésirables par fréquence et classe de système d'organes
Classe de système d'organes
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Affections du métabolisme et de la nutrition
Hyperuricémie
a
Affections psychiatriques
Confusion
Affections du système nerveux
Hémorragie intracrânienne
b
, Etourdissement, Céphalée
Paresthésie
Affections oculaires
Hémorragie oculaire (intra-oculaire, conjonctivale,
rétinienne)
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Hémorragie de l'oreille, Vertige
Affections respiratoires, thoraciques et
médiastinales
Dyspnée
c
, Épistaxis
Hémoptysie
Affections gastro-intestinales
Hémorragie gastro-intestinale
d
Hémorragie d'un ulcère gastro intestinal
e
, Hémorragie
hémorroïdale, Gastrite, Hémorragie orale (incluant
saignement gingival), Vomissement, Diarrhée, Douleur
abdominale, Nausée, Dyspepsie
Hémorragie rétropéritonéale,
Constipation
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Saignement sous-cutané ou
dermique
f
, Contusion
g
Eruption cutanée, Prurit
Affections musculosquelettiques des tissus
mous et des os
Hémarthrose
#
Affections du rein et des voies urinaires
Saignement des voies urinaires
h
Affections du système reproducteur et du sein
Saignement vaginal (incluant méthrorragie)
Investigations
Augmentation de la créatininémie
Lésions, intoxications et complications liées
aux procédures
Hémorragie au site de procédure
i
Hémorragie post procédurale, Hémorragie
Hémorragie au niveau d'une plaie,
Hémorragie d'origine traumatique
JS0073F
ECONOMIE
«N
os résultats ont atteint des
niveaux records: affiliation de
nouveaux membres, encais-
sement et retour de membres qui avaient
interrompu leurs cotisations. Dans un contexte
resté chaotique tout au long de l'année, cette
croissance reflète le succès d'une stratégie
stable, axée sur le long terme»
, commentent
avec enthousiasme les dirigeants d'Amonis.
«Notre plan de financement nous a permis de
conserver notre niveau de solvabilité et une
totale couverture de nos engagements sur le
court et le long termes.»
Le total des actifs gérés par Amonis s'élève à
1,241 milliard d'euros, réparti sur différents
marchés mondiaux selon une politique de
diversification. Ces actifs sont investis en
actions (37%), obligations (47%), immobilier
(4%), cash (5%) et autres (7%).
Pour faire face à la crise de l'Euro, le Fonds de
pension a liquidé la totalité de ses obligations
portugaises et grecques. Coût de l'opération:
un million d'euros de moins-value totale.
Amonis est également en train de se séparer
de ses obligations italiennes et espagnoles,
qui représentent 10% du portefeuille des
obligations et 5% de l'ensemble du fonds. En
bon père de famille, l'ancienne CPM a aussi
décidé récemment de diversifier ses place-
ments en investissant dans des obligations du
nord de l'Europe. «A l'avenir, nous comptons
aussi investir davantage dans les projets d'in-
frastructure, qui représentent actuellement
moins de 1% des actifs sous gestion»
, explique
Tom Mergaets, CEO d'Amonis.
Segmentation
Amonis segmente son portefeuille d'investis-
sement selon la durée des investissements.
«Un portefeuille `Income' couvre les engage-
ments avec un horizon jusqu'à 10 ans. Cette
partie des actifs est principalement investie en
obligations et sert à payer les pensions dans les
dix ans à venir
», explique Tom Mergaerts. «Un
portefeuille `Growth' couvre les engagements
à plus de 10 ans et est réparti sur l'ensemble
des compartiments.»
«Nous n'allons pas devenir une banque
d'investissement»
, précise Daniel Désir, vice-
président du C.A. d'Amonis. «Ce ne n'est pas
notre rôle. Nous ne voulons pas changer de
métier. Nous ne sommes pas non plus une
centrale d'achats. Mais nous nous intéressons
à des actifs créatifs.»

«Notre approche prudente dans le contexte
agité des dernières années a porté ses fruits»
,
souligne le Dr Herwig Van Dijck, président
du C.A. d'Amonis. «La moyenne annuelle du
rendement financier de notre portefeuille
d'investissement se maintient au-dessus de la
moyenne des autres fonds de pension belges.»
En 2011, Amonis a réalisé un rendement de
3%. Un taux qu'il convient de comparer au
niveau moyen du rendement dans le secteur
qui est de -0,32%. A un horizon de 15 ans, les
membres d'Amonis ont bénéficié d'un rende-
ment annuel de 5,06%.
Plus de 26.000 membres
En 2011, Amonis a vu croître le nombre
de ses membres de 2,5%. Plus de 26.000
membres lui ont confié (à la date du 31
décembre 2011) la constitution de leur pen-
sion libre complémentaire (PLC) et 1.095
membres bénéficiaient d'une rente de re-
traite ou de survie. L'an passé, 935 nouveaux
membres se sont affiliés et 281 ont recom-
mencé à cotiser après une période d'interrup-
tion. «Certains arrêtent parfois de cotiser en
fonction des aléas de leur vie professionnelle
»,
commente Daniel Désir. «Après quelques
années auprès d'un assureur privé, certains
reviennent chez nous après avoir calculé les
frais demandés par nos concurrents ou après
avoir discuté avec des confrères. Le bouche à
oreille joue très fort dans le choix d'un fonds
de pension.»
En 2011, Amonis a également
conclu avec ses membres 7.787 contrats pour
une couverture en revenu garanti.
L'année passée, le fonds a encaissé auprès de
ses membres 85,3 millions d'euros, dont
78 millions pour la PCL, financés à 63% par
les avantages sociaux Inami.
Augmentation des rentes
Afin de faire face aux dernières mesures gou-
vernementales d'austérité, le fonds de pen-
sion a, depuis le mois de juin 2012 et rétro-
activement au 1
er
janvier, décidé d'augmenter
de 2% nets les rentes mensuelles viagères
et à terme fixe de retraite et de survie. Par
ailleurs, Amonis annonce ne pas dépasser la
barre des 10% de frais généraux par rapport
au montant de l'encaissement.
«Amonis s'est vu attribuer en début d'année
une reconnaissance de la part du monde finan-
cier international, le
World Finance Award du
meilleur fonds de pension belge 2012. Cela
fait toujours plaisir»
, commente le Dr Van
Dijck, président du deuxième fonds de pen-
sion en Belgique, après le fonds de GDF Suez.
Une récompense qui ne laissera sans doute
pas indifférents les 25.000 membres non
pensionnés, dont trois quarts de médecins.
Surtout que selon des chiffres révélés mi-juin
par le ministre des Pensions en commission
des Affaires sociales, l'an dernier, sur près
de 220 fonds de pension belges gérant les
pensions complémentaires dans le secteur
privé, 66 ont connu des difficultés financières
nécessitant un plan d'assainissement, contre
39 en 2010 et trois fois moins en 2007.
Vincent Claes
FONDS DE PENSION
Face à la crise,
Amonis
a maintenu son cap
Malgré la crise financière qui secoue la zone euro, le fonds de pension Amonis a terminé l'année 2011 en
affichant un rendement de 3%. L'ancienne Caisse de prévoyance des médecins (CPM) est parvenue à se
débarrasser, sans essuyer de pertes importantes, des obligations grecques et portugaises qu'elle détenait.
37% cotisations personnelles
63% avantages sociaux Inami*
94% cotisations personnelles
6% avantages sociaux Inami*
* Exclusivement pour prestataires de soins conventionnés
78.054.124
en PLC
7.260.527
en Revenu garanti
Source: Amonis
Financement personnel
Avantages sociaux Inami
exclusivement pour les prestataires de soins
2006 2007 2008 2009 2010 2011
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
67
70
77
83
83
85
Source: Amonis
Amonis en chiffres: 85,3 millions d'encaissement.
Amonis en chiffres: Encaissement en croissance
continue.