en 2004 par le ministre Demotte obligeait les hôpitaux à exploiter conjointement les gnostique), B2 (coronarographie interventionnelle) et B3 (chirurgie cardiaque), avec la conséquence que 19 centres B1 isolés 15 en Wallonie et 4 en Flandre auraient dû théoriquement fermer leurs portes au 1 sentant menacés. L'ensemble de la nouvelle réforme Onkelinx repose sur la création des réseaux de soins «pa- thologie cardiaque». Ceux-ci doivent proposer au moins un circuit de soins, dans une zone détermi- née, à des patients présentant une pathologie car- diaque (infarctus aigu du myocarde avec élévation ST), dans le cadre d'un accord de collaboration juridique intra- et extra-muros. Les modalités de fonctionnement du réseau «pathologie cardiaque» sont définies par le nouvel arrêté. cardiaque» sont modifiées. Les programmes de soins A et B doivent faire partie d'un réseau. Ce réseau a l'obligation de se livrer à une évaluation qualitative, de répondre aux normes imposées, d'être agréé et de communiquer à la Santé publique des données financières et statistiques. La nouvelle législation impose aussi la désignation d'un coordinateur et d'un organe de concertation pour chaque réseau. Le collège de médecins pour le programme «pathologie cardiaque» est chargé de soutenir les hôpitaux dans la réalisation et l'adaptation de «manuels de qualité cardiologiques multidisci- plinaires». Ces manuels, rédigés par les médecins et infirmiers du programme de soins, évalués et adaptés à des échéances régulières, doivent être suivis par les différents centres. De nouveaux seuils d'activité minimale, d'équi- pement et d'encadrement ont été fixés pour les différents programmes. Le programme de soins A s'occupe dorénavant également de la post-cure et de la réadaptation des patients présentant une problématique car- diaque. Il doit disposer de possibilités de traite- ment ambulatoire pour le suivi, en concertation avec la première ligne, de patients atteints d'une pathologie cardiaque chronique. Il doit aussi moment et dans les plus brefs délais, des patients présentant un infarctus aigu du myocarde avec élévation ST (infarctus STEMI), éventuellement avec intervention d'un médecin ou d'une fonction «service mobile d'urgence», vers un programme de soins B ou éventuellement vers les programmes partiels B1 et B2 suivant les modalités du «manuel cardiologique pluridisciplinaire». doit faire preuve d'un niveau minimal d'activité de 250 interventions chirurgicales et 400 presta- tions de cathétérisme cardiaque interventionnel au cours de la dernière année ou en moyenne annuelle au cours des trois dernières années. Il doit aussi disposer d'un laboratoire de cathété- risme cardiaque comprenant au moins deux salles d'angiographie équipées de détecteurs à panneau plat, d'au minimum deux salles d'opération, dont une à usage hybride et une toujours préparée pour des interventions urgentes, des équipements ICT de transmission de données et téléconférence afin de permettre à tout moment la concertation entre les équipes médicales dans le cadre du réseau. Ce programme de soins B doit être organisé de telle façon qu'une coronarographie et une intervention coronarienne percutanée (ICP) peuvent être prati- quées sur des patients atteints d'un infarctus aigu du myocarde avec élévation ST sur l'électrocardio- gramme (infarctus STEMI), dans les 30 minutes qui suivent leur admission à l'hôpital. La nouvelle législation prévoit l'ouverture des programmes partiels B1 et B2 sur un site séparé. charge des pathologies cardiaques. Ces arrêtés sont entrés en vigueur le 25 juin. Pour rappel, l'arrêté royal du 15 juillet 2004 fixant les normes des programmes de soins «pathologie cardiaque» avait déjà été modifié à trois reprises en 2006 et 2007. Ces «amendements» avaient été à chaque fois attaqués au Conseil d'État, entre autres, par le Centre hospitalier chrétien, Santhea et l'Afis. Les nouveaux arrêtés avaient été suspendus ou annulés en tout ou en partie. Cette fois-ci, la réforme réalisée par le cabinet Onkelinx semble mieux tenir la route. des atouts majeurs de cette réforme est qu'elle est applicable à l'échelle nationale. nombreux ministres se sont cassé les dents en voulant réformer la cardio- logie. Le nouveau texte est raisonnable. Il s'agit d'un véritable compromis des acteurs, très importantes dans cette discipline», commente le président de la Société belge de Cardiologie. cable à l'échelle nationale. «Ce qui est difficile puisque la prise en charge des patho- logies cardiaques à Bruxelles est différente de ce qui se fait en Flandre ou en Wallonie. Il y avait aussi une grande disparité au niveau des équipements des hôpitaux. Il a bien entendu fallu aussi tenir compte des différents lobbys, hospitaliers ou médico-scienti- fiques... qui n'avaient pas spécialement la même vision pour faire évoluer le système. Comme dans tout compromis, certaines dispositions plairont à certains et pas à d'autres.» d'un «manuel cardiologique pluridisciplinaire.» «Il s'agit d'une demande de la part du Collège des médecins pour le programme "pathologie cardiaque" et de la Société belge de Cardiologie. Nous voulions insister sur l'application par tous les services concernés des recommandations scientifiques. Nous voulions que si l'application de la nouvelle loi provoque une augmentation du nombre de centres ce qui était incontournable -, cette extension ne se fasse pas au détriment de la qualité des soins. Nous allons pouvoir garantir l'efficacité et la qualité de la prise en charge grâce à ce manuel, au fonctionnement en réseau et à la surveillance effec- tuée par le Collège des médecins. Le Collège va réaliser un mémorandum sur lequel tous les centres pourront se baser, mais chaque réseau aura la liberté d'adapter ce document en fonction des caractéristiques locales. Ce document devra être, in fine, validé par le Collège.» de Cardiologie, estime que la nouvelle réforme de la cardiologie est un bon compromis, équilibré. réforme Onkelinx repose sur la création des réseaux de soins «pathologie cardiaque». Ceux- ci doivent proposer au moins un circuit de soins, dans une zone déterminée, à des patients présentant une pathologie cardiaque, dans le cadre d'un accord de collaboration juridique intra- et extra-muros. |