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Spécialiste
®
Le
N°15-01
28 janvier -
10 février 2015
Charleroi X
bimensuel
P913976
L'ACTUALITÉ DES MÉDECINS SPÉCIALISTES
www.
le
specialiste.be
Le Spécialiste
15-01
28 janvier 2015
www.lespecialiste.be
Thème 1 - Financement
1. Le fi nancement
des hôpitaux est
au coeur du débat.
Avec quelles af
fi rma-
tions êtes-vous d'accor
d?
Tout à
fait
d'accord
D'accord
Ni
d'accord,
ni pas
d'accord
Pas
d'accord
Pas du
tout
d'accord
Le fi nancement des hôpitaux a
besoin d'être réformé
Nous devons absolument obtenir
des honoraires "purs" sans
rétrocession
Des honoraires "purs" sans
rétrocession peuvent uniquement
être obtenus au moyen d'une
participation suffi sante dans la
gestion de l'hôpital
Des «soins de qualité» peuvent
être évalués à l'aide d'indicateurs
fi xés par les autorités
Les prestations intellectuelles
nécessitent une revalorisation
La réévaluation des honoraires
doit être poursuivie au sein de la
même enveloppe
Nous devons envisager un
fi nancement par DRG (
Diagnosis
Related Group) plutôt qu'un
paiement à la prestation
Les services d'urgence sont trop
utilisés de façon inappropriée
Pour aborder la crise, je suis prêt
à accepter une diminution
de mes
honoraires
La zone de tension entre les
spécialités bien et moins bien
payées est trop importante
Tout à
fait
d'accord
D'accord
Ni
d'accord,
ni pas
d'accord
Pas
d'accord
Pas du
tout
d'accord
La réglementation actuelle en
matière de suppléments pour
les honoraires en
chambres
individuelles (hospitalisation
classique), fi xée en concertation
avec la direction et le conseil
médical, doit être conservée
La réglementation actuelle en
matière de suppléments pour
les honoraires en
chambres
individuelles (hospitalisation de
jour), fi xée en concertation avec
la direction et le conseil médical,
doit être conservée
La réglementation actuelle en
matière de suppléments pour les
honoraires en chambres doubles
ou plus (hospitalisation de jour
),
fi xée en concertation avec la
direction et le conseil médical,
doit être conservée
L'impôt sur le bonus de liquidation
doit être ancré à 10%
2. La norme de cr
oissance pour les soins de sant
é doit
augmenter de plus de 3% en dehors de l'infl
ation en raison du vieillissement
continuer à augmenter de 3% (en dehors de l'infl
ation) comme sous Di Rupo
augmenter de 1,5% (en dehors de l'infl
ation) comme le souhaite Michel I
je ne sais pas/je n'ai pas d'opinion
Thème 2 - Relations a
vec les collègues,
les autorités, la dir
ection de l'hôpital
3. Il doit exister une sépar
ation plus manif
este:
Oui
Non
Entre la première et la deuxième ligne
Entre la deuxième et la troisième ligne (hôpitaux universitaires)
4. La prescription
de médicaments
chers doit-elle
être réservée à
un nombre
limité de centr
es de référence?
Oui
Non
L'avenir de la médecine spécialisée
C'est une véritable
révolution scientifi
que qui attend
la médecine spécialisée
de demain. Sur
le plan politique,
la ministre de la
Santé publique
Maggie De Block
lance un nouveau
chantier: celui
de la collaboration
et du fi nancement
des hôpitaux. Sur
le
plan médico-éthique, nous progressons à pas de gé
ant à travers cette révolution technologique fracassante.
Votre organisation
de travail et votre
vie familiale souf
frent plus que
jamais sous le
poids sans cesse
croissant de tâches
administratives
indispensables.
Mais aussi face
à la pression de
la concurrence.
Sans parler de
ce patient qui souhaite
plus
d'autonomie, de votre union de défense professionne
lle qui exige votre attention, etc.
Le médecin spécialiste
moderne se sent-il
encore bien dans
sa peau dans le
système de soins
actuel? Comment
conciliez-vous
ces différents aspects, mais sur
tout: qu'en pensez-vous et que voulez-vous voir changer?
Dans cette enquête
qui vous demandera
tout au plus un
quart d'heure,
Le Spécialiste prend
le pouls de votre
environnement,
de vos attentes
et idées d'aujourd'hui
dans l'espoir d'entrevoir
le paysage de soins
de demain. Parallèlement,
nous espérons,
grâce à vos réponses,
améliorer la qualité
de notre revue,
car vous aurez
également l'occasion
de donner votre
avis sur
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ENQUÊTE
en collaboration avec le GBS
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22/01/15 13:28
Attentisme et précipitation
INTERVIEW DU PR GUY VAN CAMP (BSC)
«Nous devons
défendre
notre position»
MODIFICATION DE L'AR 78
2
Qui fera quoi
demain?
TRANSFERT DES COMPÉTENCES
6-7
11
VOTRE PROFESSION EN PLEINE MUTATION
L'avenir de la médecine spécialisée
C'est une véritable
révolution scientifi
que qui attend
la médecine spécialisée
de demain. Sur
le plan politique,
la ministre de la
Santé publique
Maggie De Block
lance un nouveau
chantier: celui
de la collaboration
et du fi nancement
des hôpitaux. Sur
le
plan médico-éthique, nous progressons à pas de gé
ant à travers cette révolution technologique fracassante.
Votre organisation
de travail et votre
vie familiale souf
frent plus que
jamais sous le
poids sans cesse
croissant de tâches
administratives
indispensables.
Mais aussi face
à la pression de
la concurrence.
Sans parler de
ce patient qui souhaite
plus
d'autonomie, de votre union de défense professionne
lle qui exige votre attention, etc.
Le médecin spécialiste
moderne se sent-il
encore bien dans
sa peau dans le
système de soins
actuel? Comment
conciliez-vous
ces différents aspects, mais sur
tout: qu'en pensez-vous et que voulez-vous voir changer?
prend le pouls
de votre environnement,
Répondez
à notre grande enquête
JS1
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7F
«Mon ambition n'est pas de créer
des mastodontes hospitaliers»
P
ar cette
phrase,
Maggie
De Block a
tenu à rassurer
les députés qui
s'inquiètent des
grandes manoeuvres
de rapprochement entre
certains hôpitaux et de la
forte concurrence entre les
institutions de soins.
«Le mode de financement
actuel des hôpitaux
encourage de toute
évidence la concurrence
entre les établissements
de soins», commente
la ministre de la Santé
publique et des Affaires
sociales. «C'est pourquoi il convient
de réformer cette matière au cours de
cette législature pour mettre en place
un mode de financement qui encourage
les hôpitaux à collaborer entre eux ou à
constituer des réseaux».
Les entités fédérées jouent un rôle
majeur en matière de modération de la
concurrence. Le Dr De Block estime que
les agréments délivrés par les Régions
doivent encourager la collaboration et
la mise en place de conventions entre
hôpitaux.
Concentration de l'expertise
Quant aux appareillages médicaux
lourds (IRM, PET-Scan) ­ autre source
de concurrence et de frustration ­
Maggie De Block rappelle que Laurette
Onkelinx a établi à la fin de son mandat
un plan pour l'imagerie médicale (lire
Le Spécialiste N°14-4), prévoyant 12
IRM et 11 PET-Scan supplémentaires.
«Les mesures prises par le Fédéral
doivent contribuer à contrer une
extension inutile et non souhaitable
du nombre d'appareils
d'imagerie médicale.
Il importe de
concentrer
l'expertise et
les moyens, y
compris dans
le domaine de
l'appareillage
médical
coûteux»,
précise la
ministre.
Si Maggie De
Block souhaite
renforcer la
collaboration
hospitalière durant son mandat, elle se
défend néanmoins de vouloir «créer
quelques mastodontes».

En citant en exemple l'hôpital de
Melsbroek, elle souligne que rien
n'exclut qu'une petite structure puisse
développer une énorme expertise.
Dans l'intérêt des patients et de la
viabilité financière des soins de santé,
la ministre déclare vouloir poser un
diagnostic reposant sur les situations
concrètes avant de prendre des
décisions. «La moitié des hôpitaux tire
le diable par la queue et tout le monde
s'accorde pour dire que la situation est
intenable. Mais c'est au plus fort de la
crise que les solutions apparaissent».
Vincent Claes
Que veulent réellement les stratèges
hospitaliers en poussant les institutions
à collaborer?
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