d'escroqueries par internet se limi- taient encore à ces emails hilarants obscure monarchie africaine. Truffés de fautes d'orthographe et à l'argumentaire plus que douteux, ces messages vous invitaient traditionnellement à jouer le rôle d'intermédiaire dans le versement de l'héritage d'un roi défunt, en transitant par une banque étrangère. L'escroc pro- mettait le paiement d'une juteuse com- mission... mais en profitait pour soutirer de l'argent aux malheureux qui mordaient à l'hameçon. min. Ils ont peaufiné leurs techniques. Ils ont non seulement investi dans l'achat d'un dictionnaire, mais ils savent aussi se montrer beaucoup plus convaincants lorsqu'il s'agit de se faire passer pour votre banque. «Depuis un an ou deux, nous sommes confrontés à des fraudeurs qui se sont professionnalisés. Il s'agit dorénavant explique Rodolphe de Pierpont, porte- parole de Febelfin, la fédération du sec- teur bancaire belge. «Il existe encore bel et bien quelques tentatives grossières qui émanent d'amateurs, mais pratiquement plus personne ne tombe dans le piège. Par contre, il est plus délicat de démasquer la fraude lorsqu'elle est l'oeuvre de profes- sionnels qui ont copié à l'identique le logo de votre banque, adoptent les mêmes tournures de phrase, le même vocabu- laire et peuvent même vous fournir des données telles que votre adresse ou votre date de naissance, qu'ils ont au préalable dérobées sur le web. Ils savent se montrer très persuasifs en jouant sur la naïveté du client. Ils prétexteront une importante mise à jour de vos données pour garantir la sécurité de votre compte et vous deman- deront de fournir des informations confi- dentielles, telles que le code secret de votre carte bancaire ou les codes de votre digipass. Alors que le client pense être en contact avec sa banque, il répond en réa- compte en temps réel.» Belgique en 2013, soit une hausse de près de 70% par rapport à l'année précédente. A titre de comparaison: en 2010, un seul cas avait été signalé. En fonction du solde disponible, les opérations frauduleuses peuvent concerner quelques euros... jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'eu- ros pour les moins chanceux. fessionnalisent. La plus courante reste le phishing (ou hameçonnage). C'est une technique par laquelle des escrocs essaient d'obtenir des informations confidentielles (numéro de compte, numéro de carte, codes secrets, accès à votre Online Banking, etc.) en usurpant l'identité d'un fournisseur de services financiers. Le plus souvent, les victimes reçoivent un email présenté comme émanant de leur banque ou d'un orga- nisme émetteur de cartes de crédits. Le client est invité à cliquer sur un lien pour mettre à jour ses données de sécurité. Il ouvre alors un site web qui se présente comme celui de sa banque et sur lequel il ne reste plus qu'à remplir les champs laissés vides. Les fraudeurs récupèrent ensuite ces données pour accéder aux comptes et y dérober des sommes plus ou moins coquettes. Vous avez déjà reçu un email d'une banque dont vous n'êtes vices financiers auquel vous n'êtes pour- tant pas abonné (Visa, Paypal, Ebay, etc.)? Il s'agissait plus que certainement d'une tentative de phishing. Cette escroquerie se déroule également parfois par télé- phone: les fraudeurs prétendent appeler depuis le service client et demandent une série de codes secrets pour pouvoir effec- tuer leurs méfaits. une technique plus difficile à déceler. Les fraudeurs parviennent à installer sur l'ordinateur de leur victime un logiciel très discret qui espionne le comporte- ment du client et en profite pour dérober des données confidentielles à son insu. En général, les malwares s'installent après avoir cliqué sur un lien dans un email frauduleux, téléchargé un fichier... ou en visitant des sites peu recommandables. Dans certains cas, le malware peut rester inactif plusieurs semaines avant d'entrer en action. un code secret massivement investi dans la sécurité de leurs systèmes informatiques, les ren- dant pratiquement inviolables. Les orga- nisations criminelles l'ont bien compris: la faille se trouve désormais du côté des utilisateurs. Or, la fraude pourrait être endiguée en appliquant quelques conseils très simples, ce qu'on appelle «la règle d'or» du côté de Febelfin: ne jamais communiquer les codes secrets liés à un compte ou une carte bancaire, que ce soit par email ou par téléphone. Il est en effet important de rappeler que jamais votre banque n'aura besoin de connaître votre code secret. Prenons l'exemple du code PIN de votre carte bancaire: la seule personne à connaître le code, c'est vous- même. Ce code n'est enregistré nulle part auprès de votre banque puisqu'il est lié à votre carte. D'ailleurs, vous pouvez le changer à votre guise, sans devoir en avertir la banque. Dès lors, votre banque n'a aucune raison de vous le demander. Il sert uniquement à valider les opérations que vous effectuez avec votre carte. Il en va de même pour les codes de votre sur le web. L'année dernière, les fraudes bancaires via internet ont connu en Belgique une augmentation de 70%, pour un mon- tant total qui dépasse les 5 millions d'euros. Consommateurs imprudents, parfois un peu naïfs, les victimes pensent souvent avoir affaire à leur banque et communiquent de bonne foi leurs données confidentielles. Avant de constater quelques jours plus tard que des retraits ont été effectués à leur insu depuis leurs comptes. Voici un aperçu des techniques les plus courantes ren- contrées actuellement, ainsi que des conseils pour apprendre à les déjouer. n'aura besoin de connaître votre code secret.» grammes/inhalation, poudre pour inhalation. térol dihydraté. Chaque dose mesurée contient 200 microgrammes/inhalation de budésonide et 6 microgrammes/inhalation de fumarate de formotérol dihydraté. Excipient: 730 microgrammes de lactose monohydraté par dose. Pour la liste complète des excipients, voir ru- brique `Liste des excipients' du RCP. d'une combinaison (un corticostéroïde inhalé et un agoniste ß signifi catifs en dépit d'un traitement régulier par bronchodilatateurs à longue durée d'action. composants de SYMBICORT est déterminée sur base individuelle et doit être adaptée à la sévérité de la maladie. Il faudra en tenir compte non seulement lorsque l'on commence un traitement avec une combinaison, mais également lorsque la dose d'entretien est adaptée. Si un patient individuel devait avoir besoin d'une combinaison de doses différentes de celles qui sont disponibles dans l'inhalateur contenant la combinaison, il faudrait prescrire les doses requises d'agonistes ß être régulièrement réévalué par le médecin, afi n que la posologie de SYMBICORT reste optimale. Lorsque le contrôle à long terme des symptômes est maintenu à la dose minimale recommandée, l'étape suivante peut inclure un test avec uniquement un corticostéroïde inhalé. Il existe deux stratégies de traitement par SYMBICORT: cas de symptômes. par jour. Certains patients peuvent nécessiter jusqu'à 4 inhalations deux fois par jour maximum. Adolescents (12-17 ans): 1-2 inhalations deux fois par jour. Dans la pratique de tous les jours, lorsque l'on obtient le contrôle des symptômes avec une administration biquotidienne, une adaptation à la plus petite dose effi cace pourrait inclure un passage à une seule administration par jour de SYMBICORT, lorsque selon l'avis du prescripteur un bronchodilatateur à longue durée d'action est nécessaire pour maintenir le contrôle. L'augmentation de l'utilisation séparée d'un bronchodilatateur à action rapide indique une aggravation de l'état sous-jacent et nécessite une réévaluation du traitement de l'asthme. Enfants (6 ans et plus): Une dose plus faible est disponible pour les enfants de 6 à 11 ans. Enfants de moins de 6 ans: Etant donné que les données disponibles sont limitées, SYMBICORT n'est pas recommandé pour les enfants de moins de 6 ans. lisent aussi SYMBICORT, en cas de besoin, en réponse à la survenue de symptômes. Il faut conseiller aux patients de toujours avoir à disposition SYMBICORT en tant que médicament de crise. On doit particulièrement envisager un traitement d'entretien et des symptômes par SYMBICORT chez les patients avec: - un contrôle de l'asthme insuffi sant et qui nécessite fréquemment un médicament de crise - des antécédents d'exacerbations de l'asthme requérant une intervention médicale Il est conseillé de surveiller étroitement les effets indési- rables dépendant de la dose chez les patients qui utilisent régulièrement un nombre élevé d'inhalations supplémentaires de SYMBICORT pour le traitement des symptômes. Doses recommandées: Adultes (18 ans et plus): la dose d'entretien recommandée est de 2 inhalations par jour, soit une inhalation le matin et le soir, soit 2 inhalations le matin ou le soir. Chez certains patients, une dose d'entretien de 2 inha- lations deux fois par jour peut être indiquée. Si nécessaire, en cas de symptômes, les patients doivent prendre une inhalation supplémen- taire. Si les symptômes persistent après quelques minutes, une inhalation supplémentaire est encore conseillée. Ne jamais dépasser 6 inhalations par prise. Une dose totale de plus de 8 inhalations par jour n'est généralement pas nécessaire. La dose totale peut cependant aller jusqu'à 12 inhalations par jour pendant une période limitée. Il est fortement conseillé aux patients qui prennent chaque jour plus de 8 inhalations de consulter un médecin. Ces patients doivent être resoumis à un examen médical et leur traitement d'entretien doit être reconsidéré. Enfants et adolescents en dessous de 18 ans: le traitement d'entretien et des symptômes par SYMBICORT n'est pas recom- mandé pour les enfants et les adolescents. de données relatives à l'usage de SYMBICORT chez les patients dont l'activité hépatique ou rénale est perturbée. Comme le budésonide et le formotérol s'éliminent principalement par métabolisation au niveau du foie, on peut s'attendre à une exposition plus importante chez les patients atteints d'une cirrhose sévère du foie. Instructions pour un usage correct du SYMBICORT Turbohaler: L'inhalateur est actionné par le fl ux inspiratoire ce qui signifi e que, lorsque le patient inhale à travers l'embout buccal, la substance suivra la direction de l'air inspi- ré dans les voies respiratoires. d'assurer une délivrance optimale de la dose au niveau des poumons; - ne jamais expirer dans l'embout buccal; - replacer le couvercle de l'inhalateur SYMBICORT Turbohaler après utilisation; - se rincer la bouche avec de l'eau après avoir inhalé la dose d'entretien afi n de minimiser le risque de développer du muguet dans l'oropharynx. En cas de muguet dans l'oropharynx, les patients doivent également se rincer la bouche avec de l'eau après les inhalations supplémentaires pour le traitement des symptômes. Il est possible que le patient ne perçoive ni ne sente le goût du médicament lorsqu'il utilise l'inhalateur SYMBICORT Turbohaler, cela s'explique par la faible quantité de substance inhalée. pas rapporté d'augmentation de ces effets indésirables suite à l'administration simultanée de ces deux composants. Les effets indésirables les plus fréquents liés au médicament sont les effets indésirables pharmacologiquement prévisibles d'un agoniste 2-adrénergique, tels que tremblements et palpitations. Ils sont relativement légers et disparaissent en général après quelques jours de traitement. Dans une étude clinique de 3 ans portant sur l'utilisation du budésonide dans la BPCO, des ecchymoses et une pneumonie ont été observées à des fréquences respectives de 10% et de 6%, comparativement à 4% et 3% pour le groupe placebo (respectivement p<0,001 et p<0,01). Les effets indésirables associés au budésonide ou au formotérol sont repris ci-dessous, classés par classe d'organes et selon leur fré- quence. Les fréquences des effets indésirables sont répertoriées comme suit: très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100 à < 1/10), peu du système immunitaire Rare Réactions d'hypersensibilité immédiate et retardée, par exemple exanthème, urticaire, prurit, dermatite, an- gioedème et réaction anaphylactique Affections endocriniennes Très rare Syndrome de Cushing, suppression surrénale, retard de crois- sance, diminution de la densité minérale osseuse Troubles du métabolisme et de la nutrition Rare Hypokaliémie Très rare Hyperglycémie Affections psychiatriques Peu fréquent Agressivité, hyperactivité psychomotrice, anxiété, troubles du sommeil Très rare Dépression, chan- gements du comportement (principalement chez les enfants) Affections du système nerveux Fréquent Maux de tête, tremblements Peu fréquent Vertiges Très rare Troubles gustatifs Affections oculaires Très rare Cataracte et glaucomes Affections cardiaques Fréquent Palpi- tations Peu fréquent Tachycardie Rare Arythmies cardiaques, comme une fi brillation auriculaire, une tachycardie supraventriculaire, des extrasystoles Très rare Angine de poitrine, allongement de l'intervalle QTc Affections vasculaires Très rare Tension instable Affections res- piratoires, thoraciques et médiastinales Fréquent Légère irritation de la gorge, toux, voix rauque Rare Bronchospasme Affections gastro-in- testinales Peu fréquent Nausées Affections de la peau et du tissu sous-cutané Peu fréquent Ecchymoses Affections musculo-squelettiques et systémiques Peu fréquent Crampes musculaires L'infection par candida au niveau de l'oropharynx est due à la déposition du médica- ment. Conseiller au patient de se rincer la bouche avec de l'eau après chaque dose minimisera le risque. Les candidoses oropharyngées répondent généralement au traitement antifongique topique sans qu'il ne soit nécessaire d'interrompre la corticothérapie inhalée. Comme avec d'autres traitements par inhalation, un bronchospasme paradoxal peut se produire très rarement, affectant moins d'une personne sur 10 000, avec un augmentation immédiate du"wheezing" (respiration diffi cile avec bruit siffl ant) et de l'essouffl ement après l'inhalation. Le bronchospasme paradoxal répond à un bronchodilatateur inhalé à action rapide et doit être traité immédiatement. SYMBICORT doit être arrêté immédiatement, le patient doit être réévalué et si nécessaire, un traitement alternatif doit être instauré (voir rubrique (Mises en garde spéciales et précautions d'emploi'). Des effets systémiques des corticostéroïdes inhalés peuvent se produire, principalement lorsque des doses élevées sont prescrites pendant de longues périodes. Ces effets apparaîtront probablement beaucoup moins souvent lors d'un traitement par inhalation que lors d'une corticothérapie orale. Les effets systémiques possibles sont: syndrome de Cushing, caractéris- tiques cushingoïdes, suppression de la fonction des glandes surrénales, ralentissement de la croissance chez les enfants et les adoles- cents, diminution de la densité minérale des os, cataracte et glaucome. Une augmentation de la sensibilité aux infections et un trouble de la capacité à s'adapter au stress peuvent aussi se produire. Les effets sont probablement dépendants de la dose, du temps d'exposition, de l'exposition concomitante et antérieure et de la sensibilité individuelle. Un traitement par agonistes ß 48 11 |