épidémiologique prostate importantes dans le champ des troubles prostatiques d'origine bénigne, Jochen Walz été présentés récemment (1). Les résul- tats à un an présentés ici ont confirmé la non-infériorité de la vaporisation photo- sélective en lumière verte par rapport à la résection prostatique transurétrale en cas d'obstruction bénigne de la prostate, quel que soit l'item considéré: score IPSS, Qmax, taux de complications, taux de ré- interventions (2). viser le long terme la prostate manque encore de précision, signale Walz. C'est dans ce cadre qu'il faut apprécier l'essai pilote effectué par une équipe néerlandaise sur 24 patients chez lesquels elle a comparé l'imagerie par échographie en diffusion contrastée et les lésions anatomiques retrouvées en histo- logie (Figure 1). Cette technique semble prometteuse puisqu'elle permet une sen- sibilité de 78%, une spécificité de 82% et une précision de la méthode évaluée à 88% (3). intérêt que l'on a enregistré les résultats à 20 ans de Prostate cancer AS (Active Sur- veillance), résultats qui ont montré que la proportion de patients toujours sous surveillance active est constante à 15 et à 20 ans (52,3%), avec un risque cumulatif de décès d'autres causes que le cancer de la prostate 9,7 fois plus élevé, le nombre total de patients décédés de leur cancer de la prostate atteignant 1,7% de la po- pulation de départ tandis que 3,6% ont développé une maladie métastatique (4). sont les résultats de l'étude suédoise de Göteborg, qui portait sur 9.951 hommes réalisant un dépistage tous les deux ans ou une surveillance active, qui méritent le détour. Après 18 ans de suivi, 14,0% des patients du groupe screening ont déve- groupe, le nombre de décès par cancer de la prostate étant respectivement de 0,81% et 1,23%. Ce qui signifie que le NNS (Number Needed to Screen) atteint 242 et le NNT (Number Needed to Treat) est égal à 11 pour éviter un décès par can- cer de la prostate (5). par Ghazi Mohamad Ahmad Al-Edwan (Toronto) a montré une corrélation entre l'importance de la calvitie de type mas- culin (calculée selon le score de Norwood (de 1: calvitie frontale à 4: calvitie de l'en- semble du vertex) et le risque de cancer de la prostate y compris de haut grade (HR = 1,35 par unité incrémentielle de l'échelle de Norwood qui comporte 4 stades) (6). épidémiologie et données fondamentales (5), les auteurs ont également observé un bénéfice dans les tranches d'âge les plus élevées, mais avec un écart moins impor- tant avec le passage aux tranches d'âge plus élevées (Figure 1). L'âge est égale- ment un facteur de risque plus important de décès par cancer de prostate lorsqu'on favorise la surveillance active par rapport au dépistage systématique (4). et TR anormaux, n'ayant jamais eu de biopsie, une équipe mixte hollando-aus- tralienne a établi que la réalisation de biopsies IRM-guidées entraîne une réduc- tion de 36,3% du nombre de patients nécessitant une biopsie par rapport à la technique écho-guidée. De plus, ils ont observé une réduction de 87,2% du nombre de cancers de la prostate à faible risque et une augmentation de 17,7% des diagnostics de cancer de prostate de risque intermédiaire. Malgré cela, la tech- nique IRM-guidée a raté 15 cancers de grade intermédiaire à élevé, alors que la technique écho-guidée en a raté 29 (7). montré que les patients sous déprivation androgénique ont une survie supérieure lorsque les taux de testostérone des- cendent sous le taux de 0,7nmol/l, ce que Laurence Klotz CR PR7 qui avait randomisé les patients en échec biochimique après chirurgie ± ra- diothérapie sous hormonothérapie conti- nue ou intermittente (8). Par ailleurs, les patients avec cancer de la prostate à haut risque qui présentent plus de 3 ganglions positifs après chirurgie ont un risque 2,5 fois plus élevé de décéder de leur cancer que ceux qui ont 0-3 ganglions positifs (survie à 5 ans de 73,2% contre 89,1 à 96,8%, p < 0,0001) (9). avec cancer de la prostate résistant à la castration non encore traités par chimio- thérapie pour recevoir de l'enzalutamide 160mg/j (n = 872) ou placebo (n = 845), avait été arrêtée prématurément car l'en- zalutamide réduit de manière significative la progression vers la phase métastatique, le risque de décès et le délai avant initia- tion de la chimiothérapie (9). Ce sont les résultats européens qui ont été présentés ici par Bertrand Tombal (UCL) (10). Très semblables à ceux de la population géné- rPFS (13,8 mois contre 3,6 mois, HR = 0,21, p < 0,001) avec un bénéfice signifi- catif en survie globale malgré le passage précoce des patients sous placebo vers l'enzalutamide (médiane de survie non atteinte contre 28,0 mois, HR = 0,68, p = 0,001). Enfin, le délai avant chimiothé- rapie est passé de 9,9 à 26,0 mois; HR = 0,34, p < 0,01), avec un profil de sécurité comparable au placebo. 1. Bachmann A, et al. Eur Urol 2014;65(5):931-42. 2. Bachmann A, et al. EAU 2014. Abstract#128. 3. Mischi M, et al. EAU 2014. Abstract#1054. 4. Klotz L, et al. EAU 2014. Abstract#26. 5. Hugosson J, et al. EAU 2014. Abstract#848. 6. Al-Edwan G, et al. EAU 2014. Abstract#827. 7. Pokorny M, et al. EAU 2014. Abstract#947. 8. Klotz L, et al. EAU 2014. Abstract#973. 9. Beer T, et al. ASCO GU 2014. Abstract#LBA^1. 10. Tombal B, et al. EAU 2014. Late Breaking News, désignés pour présenter les études les plus représentatives dans leur sous-spécialité respective en 10 minutes chrono... Mais le jeu en valait la chandelle. Nous avons épinglé pour vous les présentations concernant la prostate. d'âge, pour la cohorte suédoise de ERSPC. |