neurologiques chez l'enfant cancéreux? présentes chez 5-10% des enfants avec cancer, avec une mortalité élevée puisqu'elle atteint 30%. Les survivants paient aussi leur écot par la présence fré- quente d'une épilepsie ou d'une atteinte cognitive. Le diagnostic spécifique de la complication n'est pas aisé sur le plan clinique, car les symptômes sont com- muns: crises d'épilepsie dans un cas sur deux, céphalées, altération du niveau de conscience (47%), symptômes d'hyper- tension intracrânienne, déficits neuro- logiques focaux... «Quant à l'origine des symptômes, elle peut être chimiotoxique, tumorale, vasculaire, infectieuse, métabo- lique...», rappelle Anne Van Damme (UCL) qui propose en aigu de traiter les convul- sions et l'hypertension artérielle éven- tuelle et de réaliser un CT scan, une IRM, un examen du fond d'oeil, le dosage des électrolytes, de la glycémie et du pH et envisage sous conditions de réaliser une ponction lombaire. réversible (PRES) est une entité radiocli- nique qui associe des symptômes neuro- logiques aspécifiques (y penser en cas de troubles visuels) avec des caractéristiques radiologiques spécifiques en IRM portant sur la substance blanche (oedème vaso- génique) habituellement en zones occipi- tales et pariétales, et une implication plus rare de la substance grise (1). Cet oedème vasogénique peut être stimulé par une hypertension ou certains immunosup- presseurs et est la conséquence combinée probable d'une altération de l'autorégu- lation de la perfusion cérébrale et d'une cyto toxicité avec dysfonction endothé- liale. Le fait que les régions postérieures sont plus fréquemment atteintes est lié à ce que l'innervation orthosympathique y est moindre, ces régions devenant ainsi plus vulnérables aux modifications de pression. complication afin d'éviter des dégâts irré- versibles ou une hémorragie consécutive à des lésions liées à la reperfusion. Le trai- tement comportera un anticonvulsivant en tentant d'obtenir une réduction de 20- 25% de l'oedème au cours des deux pre- mières heures, tout en corrigeant la cause sous-jacente. Dans ces conditions, une guérison a été observée dans 35-100% des cas (la littérature faisant état égale- ment d'une mortalité de 15%, surtout en cas d'oedème cytotoxique et d'hémorra- gie), l'imagerie montrant dans 49-75% une résolution des anomalies dans un délai allant de 5 jours à 17 mois. Cela dit, il persiste souvent des séquelles neuro- cognitives légères. cérébral tions neurologiques des leucémies, le plus est liée à l'action sur la L-asparaginase avec formation d'asparagine et d'ammonium qui entraîne une réduction de synthèse des élé- ments impliqués dans la coagulation, de telle sorte qu'existe un état hypercoagulable. Ici diagnostic étant fait par l'imagerie. Le trai- tement passe par une anticoagulation en mois, ou une observation très attentive avec éventuellement anticoagulation contrôlée en cas d'hémorragie. La mortalité est de 9-29% et les conséquences cognitives, com- portementales ainsi qu'épileptiques sont coques) ou fungiques le plus souvent, ils sont liés à une dissémination hémato- gène. Le diagnostic se fait grâce à l'ima- gerie associée à un diagnostic microbio- logique après prélèvement stéréotactique. Le traitement passera par un drainage et un antifungique adapté, ce qui permet de réduire la mortalité qui était historique- ment > 90%. Quant au traitement anti- convulsivant, la préférence est accordée pour l'instant au levetiracetam. sécrétion de l'hormone antidiurétique (SIADH) à la sécrétion d'hormone antidiurétique malgré un volume plasmatique normal ou légèrement augmenté entraînent un SIADH par excès d'eau plutôt que par manque de sodium. Ce syndrome rare est généralement décrit dans les 4-10 jours qui suivent l'administration de vincristine et se traite par restriction liquidienne avec perfusion d'une solution saline hyper- tonique et diurèse lente. propre à certaines molécules sur les sites www.bccancer.bc.ca ou www. cure4kids.org. Ainsi en est-il par exemple de la neuropathie induite par la vincristine, une neuropathie mixte sensorimotrice et autonomique liée à une dégénérescence axonale avec démyélinisation segmen- taire. Les dérivés du platine provoquent le même type de neurotoxicité qui se traite par les traitements classiques des neuro- pathies périphériques. 1. Panis B, et al. Eur J Paediatr Neurol pédiatrie, l'approche multidisciplinaire d'enfants atteints de maladies chroniques a suscité de nombreuses présentations de qualité remarquable. Focus sur ce qui est moins fréquemment abordé au quotidien. www.bccancer.bc.ca ou www.cure4kids.org. 5-10% des enfants avec cancer, avec une mortalité élevée puisqu'elle atteint 30%. Les survivants paient aussi leur écot par la présence fréquente d'une épilepsie ou d'une atteinte cognitive. |