permettre aux dispensateurs de soins de collaborer de manière efficace autour du patient et, surtout, avec lui. Dans le cadre de la concertation régionale, nous nous battons en faveur d'une représentation correcte dans les organes décisionnels et nous souhaitons être impliqués dans la réalisation pratique des mesures. Une bonne intégration à la réalité du terrain nécessite une représentation minimale (pondérée) des pharmaciens, infirmiers, kinésithérapeutes, médecins (généra- listes) et des organisations-coupoles. Une représentation des patients aussi est absolument nécessaire. En Flandre, nous demandons des moyens suffisants pour assurer la pérennité de l'organisation des soins. Le développement d'un vrai bassin de soins nécessite davantage de moyens et une intégration des partenariats de première ligne aux RML. Les régions doivent continuer à investir dans le sou- tien informatique pour toutes les unités de soins. La Flandre doit prendre des et aux autres soignants à collaborer de manière inter et intradisciplinaire. Il reste également nécessaire d'investir durable- ment dans la R&D. associations syndicales des médecins au niveau fédéral par les pouvoirs publics régionaux. A la fin de l'année 2014, la sixième réforme de l'Etat, qui redéfinira égale- ment les soins de santé dans un certain nombre de matières, sera un fait. Depuis des années déjà, les autorités publiques flamandes, wallonnes et bruxelloises s'attèlent à mettre ce transfert complexe sur les rails. L'Absym déplore cependant de ne pas avoir été suffisamment consul- tée à cet égard, à l'instar des antennes régionales, lors des nombreuses réunions de préparation traitant de cette réforme étatique des soins de santé. L'Absym et ses sections régionales vont continuer à exercer une pression constante sur les autorités publiques afin d'être considé- rées comme interlocutrices à part entière lors de la mise en oeuvre de cette sixième réforme de l'Etat. Ce qu'il se passe au niveau fédéral doit également se répercuter à l'échelle des communautés. cadre de la 6 mieux organiser la première ligne, et non comme une menace. La médecine spécia- lisée est relativement épargnée par cette réforme, malgré l'émiettage du BMF. tout prix le dialogue avec l'ensemble des acteurs de médecine générale, mais aussi de manière plus large avec les autres ac- teurs de la première ligne. Une meilleure organisation de la multidisciplinarité au sein de la première ligne et entre les lignes sera le garant d'une plus grande efficience. Les spécialistes du MoDeS entendent bri- ser les murs entre spécialistes et géné- ralistes, cette réforme ne devant en rien entraver cette démarche de collaboration et de rapprochement. Autres propositions: préserver la cohé- rence entre les entités fédérées et le fédé- ral; oeuvrer pour diminuer le plus possible la concurrence entre la première et la deu- xième ligne de soins; répondre aux besoins dans certaines zones menacées de pénurie de personnel soignant; planifier, qualitati- vement et quantitativement, l'installation des prestataires de soins pour tâcher de les répartir là où ils seront les plus utiles; définir des bassins de soins qui devraient correspondre à un découpage fonctionnel du territoire, plutôt que à un découpage démographique (...) Maintenir la concertation est donc notre leitmotiv, et ce à tous les niveaux de pou- voir pour plus de cohérence. Si la tâche sera ardue, c'est ensemble GBO/MoDeS que nous pourrons y arriver... complexe qu'il est très difficile d'y dis- tinguer celui de la médecine générale ou même de la première ligne, et cela doit changer! Nous devons disposer d'un ca- dastre clair des «généralistes actifs», avec le budget et les dépenses correspondantes. Les dépassements, la sous-utilisation des moyens au niveau de certains postes, les glissements, etc. doivent être rendus publics. Dans la mesure où les dépenses en infrastructure et en personnel suivent une dynamique propre, le financement des hôpitaux doit être indépendant du paiement à la prestation des médecins qui l'expertise, le savoir-faire, l'investissement personnel, etc. doivent être rétribués cor- rectement et de façon distincte. Le finan- cement hospitalier n'est pas applicable en première ligne. La multi-morbidité, les soins aigus, chroniques et palliatifs, les SSM ou la prévention ne peuvent pas se résu- mer à des pathologies spécifiques ou à un paiement à la prestation. conscience de sa contribution personnelle aux soins demandés. en droit belge une directive européenne réclamant essentiellement une transpa- rence dans le cadre de la libre circulation des patients. Il est effectivement incon- testable qu'une obligation d'information du patient existe dans le chef des pres- tataires de soins. Toutefois, la voie que souhaite prendre le législateur belge en vue de concrétiser cet objectif est tout à fait inadmissible, pour diverses raisons. Toute évolution qui confierait aux mutuelles un pouvoir de contrôle sur les médecins ainsi que des moyens de pression sur leur liberté d'engagement entraînera automatiquement la fin du système d'accord qui a pourtant permis de développer une médecine de qualité sans rationne- ment, sans listes d'attente. est favorable à la mise en application du prin- cipe de transparence coûts de soins qui assure aux patients et aux organismes assureurs la totale trans- parence financière d'un acte presté, mais sans léser les droits fondamentaux des médecins à la confidentialité des données privées. MG/MS à garantir par un système simple (sans surcharge administrative) la mise en place de quatre transparences financières: - ce qu'il paye et pourquoi; savoir ce qu'elles doivent rembourser; contrôler si le médecin respecte la convention qu'il a acceptée; impôt exiger. retrouver dans les mains d'une même in- stitution. A chacun ses compétences et ses missions. de vue des trois syndicats médicaux par rapport à trois théma- tiques qui sont autant d'enjeux pour l'organisation des soins de santé. Nous poursuivons cette analyse comparative en donnant leurs positions respectives sur le transfert des compétences en santé et la transparence financière. documents officiels publiés ou fournis par les syndicats. Il s'agit, entre autres, d'extraits des programmes. Ceux-ci sont consultables intégralement sur les sites des 3 syndicats. |