LUPIQUES phospholipides ont un risque accru d'événements défavo- rables en cours de grossesse, en particulier de prééclamp- sie. L'identification des femmes qui vont développer des complications reste malheureusement très aléatoire. lation des facteurs angiogéniques placentaires qui sont normalement sécrétés pour permettre la transformation des vaisseaux utérins permettant d'assurer une perfusion adéquate du placenta et du foetus. En cas de prééclamp- sie, il a notamment été montré que le placenta sécrétait trop de sFlt1, une sorte de récepteur soluble du VEGF, ce qui a pour effet d'empêcher l'action de protéines pro- angiogéniques, notamment le facteur de croissance pla- centaire (PlGF) et le facteur de croissance vasculaire endo- thélial (VEGF), qui sont nécessaires au développement du placenta et à l'homéostasie vasculaire (Figure 1). BioMarkers In antiphospholipid antibody Syndrome and Systemic Lupus Erythematosus) a suivi de façon thé mateux disséminé et/ou un syndrome des antiphospho- lipides et 204 femmes enceintes témoins en bonne santé afin de déterminer si les niveaux de facteurs angiogéniques en début de grossesse pouvaient prédire les complications gravidiques délétères. Les complications gravidiques prises en considération étaient la prééclampsie, la mort foetale, la mortalité néonatale, une prématurité < 36 semaines liée à un retard de croissance intra-utérine ou une insuffisance placentaire et/ou un retard de croissance < 5 sesses (42 cas en tout, dont 33 à moins de 34 semaines) et d'autres complications gravidiques sont survenues égale- ment dans 9% des grossesses. tivement plus élevés dès 12-15 semaines de grossesse chez les femmes qui ont ultérieurement présenté des compli- cations gravidiques et le sont restés jusqu'à 31 semaines (p < 0,0001). Il a également été constaté une augmentation plus rapide des taux de sFlt1 de la semaine 6 à la semaine 31 et, à l'inverse, une croissance plus faible des taux de PlGF chez les femmes avec prééclampsie ou d'autres complications gravidiques (p < 0,0001). |