dite du ligament collatéral latéral (LCL), légèrement proximal et postérieur à l'insertion du muscle poplité (Figure 4). Sa longueur moyenne est de 40mm envi- ron, avec quelque deux millimètres d'anisométrie entre la flexion et l'extension. Sa largeur moyenne atteint 8mm au niveau fémoral, 7mm à mi-hauteur et 11mm au niveau tibial. L'insertion tibiale se trouve 6mm en aval de la surface cartilagineuse tibiale proximale, et elle est presque à mi- chemin entre la styloïde fibulaire (23mm) et le tubercule de Gerdy (21mm). Le trajet du LAL est oblique en avant et vers le bas (de proximal (fémoral) postérieur vers distal (tibial) anté- rieur): en d'autres termes, il est parallèle au ligament croisé antérieur, situé au centre (Figure 5). Le LAL est solidement relié au ménisque latéral, tant au niveau crânial fémorale et ménisco-tibiale. Au niveau du ménisque latéral proprement dit, le LAL est séparé du corps méniscal par l'artère et la veine inféro-latérales du genou. quer un préstress correct en flexion, en positionnant le tibia en rotation interne, sous peine de voir disparaître la démarcation structurelle. Ceci est une des raisons pour les- quelles ce ligament est très difficile à trouver par un dissec- teur non entraîné, si la dissection est effectuée de manière conventionnelle sans préstress. En effet, sans préstress correct, le LAL est très difficilement délimitable dans la région antérolatérale amorphe et complexe. Toutefois, si on applique un préstress tibial correct par le biais d'une rotation, la structure peut difficilement être manquée. ota |