totalement démembrée. Le traitement pourrait agir selon trois principes (1): - une action antalgique à court terme selon la théorie du concentration de la substance P; vascularisation locale stimulant la cicatrisation du ten- don à long terme, tout en altérant les fibres nerveuses amyéliniques responsables de la symptomatologie douloureuse. de croissance qui peuvent initier l'angiogenèse, le remo- delage et la cicatrisation tissulaire (os, peau...). Le plasma riche en plaquettes (PRP) est obtenu par centrifugation de sang autologue. Cependant, en l'absence de consensus in- ternational, différentes techniques de préparation du PRP existent et proposent des produits finaux différents. Selon la technique de préparation employée, la concentration plaquettaire variera, de même que la présence ou non de cellules des lignes rouges et blanches (21). Les leucocytes pourraient produire un effet néfaste sur la cicatrisation via la libération de facteurs pro-inflammatoires poten- tiellement responsables d'une dégradation de la matrice extracellulaire (22). L'absence d'érythrocytes s'avère aussi nécessaire car leur lyse entraînerait une libération de radi- caux libres aux effets potentiellement dommageables pour les structures tissulaires (22). tissulaire en laboratoire (23), peu de preuves cliniques tan- gibles concernent le traitement des tendinopathies chro- niques (24). Cette option thérapeutique reste très popu- laire auprès des sportifs. De plus, le PRP n'est actuellement plus repris sur la liste des produits dopants de l'Agence Mondiale Anti-Dopage. douleur, à court et plus long terme (jusque 36 mois), d'in- filtrations de PRP au niveau du tendon rotulien (25, 26). Deux infiltrations de PRP à 15 jours d'intervalle semblent plus efficaces que trois séances d'ondes de choc après un an de suivi (27). Nos résultats montrent également une amélioration des douleurs à 3 mois après une infiltration de PRP dans le cadre de tendinopathies patellaires supé- rieures chroniques, rebelles à tout autre traitement conser- vateur, avec un retour aux activités sportives pour 75% des patients (28). Le statut algo-fonctionnel s'améliore encore sur une période d'un an (29). Enfin, nous n'avons pas bénéficié d'une seule infiltration de PRP et ceux en ayant reçu 2 à 15 jours d'intervalle (30). in stauré après une infiltration de PRP, afin de guider la cicatrisation tendineuse (22). thies sont actuellement en cours de développement: appli- cation de patches de dérivés nitrés, infiltrations de polido- canol, d'acide hyaluronique ou encore de cellules souches. chez les patients angoreux, stimuleraient la prolifération de fibroblastes, la synthèse de matrice extra-cellulaire et de collagène (31). Cependant, les études proposent des résul- tats contradictoires. Dernièrement, aucune différence n'a été observée sur 24 semaines entre l'application de patches de dérivés nitrés ou d'un placébo (32). a pour but de diminuer le flux sanguin capillaire (33). La destruction de cette néovascularisation, ainsi que de la néo-innervation l'accompagnant, permettrait de diminuer la douleur et de l'associer avantageusement à une réédu- cation excentrique (33). Dernièrement, cette technique n'a pu apporter qu'une légère amélioration des douleurs dans le cadre de tendinopathies patellaires (34). turelle ayant déjà démontré son effet positif en intra-arti- culaire en cas d'arthrose. Une première étude montrerait l'intérêt de plusieurs infiltrations d'acide hyaluronique (2 infiltrations à 1 semaine d'intervalle en moyenne) dans le cadre de tendinopathies patellaires (35). Cependant, ces résultats restent encore à confirmer. dans le cadre de tendinopathies patellaires leur permet- traient, grâce au signalement local et/ou de facteurs exo- gènes, de se différencier en fibroblastes pouvant synthé- tiser du collagène de type 1. Elles demeurent un traitement d'avenir pouvant avoir un effet favorable à long terme (36). patellaires ne sont employés qu'à titre antalgique et n'en- trainent qu'une satisfaction partielle et un risque de réci- dive important. Seuls les exercices excentriques et les ondes de choc ont une réelle action sur la structure et l'adaptation |