rique, située latéralement, puisse offrir une protection beaucoup plus efficace contre la rotation. Cependant, une telle structure était inconnue ou du moins mécon- nue jusqu'à présent. Raison de plus pour la rechercher. En outre, on notait encore un troisième élément: on a remarqué qu'au cours des premières heures suivant une rupture du ligament croisé antérieur, un grand nombre de patients présente une douleur très focale à la pres- sion, à proximité de la région ménisco-capsulaire et tibio- capsulaire antérolatérale. On a toujours pensé que cette douleur à la pression était due à l'oedème osseux contu- sionnel post-traumatique, mais on sait actuellement que cet oedème osseux est toujours postérolatéral par rap- port au tibia, et donc pas du tout à l'endroit de la douleur focale. Il est donc logique de supposer l'existence d'une structure antérolatérale, qui serait touchée par une lésion additionnelle concomitante à la rupture du ligament croi- sé antérieur. Ceci a constitué un incitant à des études plus poussées en salle de dissection. 3 de Seebacher (Figure 2) et il se distingue nettement de la capsule antérolatérale et des autres tissus mous antérolatéraux. Il s'insère sur l'épicondyle latéral pour rejoindre le tibia antérolatéral (Figure 3). Son inser- tion sur le fémur est localisée sur la proéminence de |