coce peut priver le tendon à l'adaptation de sa structure aux contraintes extérieures. matique du genou la plus rencontrée (1). Parmi celles-ci, la tendinopathie patellaire demeure la plus fréquente et présente une incidence particulièrement élevée dans la pratique du volleyball et du basketball (1). Le traitement conservateur des tendinopathies du genou vise à atteindre deux objectifs distincts. En phase aigüe (avant 6 semaines), le but est de diminuer les contraintes appliquées au niveau du tendon et d'agir sur la douleur. Ensuite, le traitement s'attache à entrainer des modifications de la structure ten- dineuse, améliorant sa résistance aux forces extérieures (1). talgique, n'entrainent aucune modification de la structure tendineuse (1). Ces traitements ne génèrent généralement qu'une satisfaction incomplète et le risque de récidive demeure important. Dans un premier temps, une diminution des activités spor- tives sous le seuil de la douleur demeure nécessaire. Une immobilisation stricte ne peut être envisagée sous peine de voir diminuer la résistance du tendon et de favoriser sa dégénérescence précoce (2). La cryothérapie peut être employée pour son effet antal- gique transitoire uniquement, car il existe peu d'évidence scientifique quant à son efficacité sur la diminution de la réaction inflammatoire (2). La physiothérapie antalgique (diélectrolyse médicamen- teuse, ultrasons, laser) ne présente à notre connaissance aucune preuve validant son utilisation (3, 4). L'application d'une bande ou bracelet patellaire pourrait être conseillée lors d'activités sportives (5). carrer la théorie étiopathogénique proposant que l'insuf- fisance de résistance du tendon exposé à des charges ex- ternes semble être à l'origine des lésions (6). Actuellement, le travail excentrique représente l'orientation de choix dans le réentrainement tendineux (1, 7, 8). La littérature reste incomplète sur le remodelage architectural du ten- don et ses réelles adaptations histologiques suite à une réé- ducation excentrique adaptée (9). Cependant, les résultats cliniques liés à cette prise en charge montrent souvent une évolution favorable des tendinopathies (1, 7, 8). du tendon dans le but de le protéger des microlésions résultant des contraintes extérieures (6, 9). L'exercice in- tègre les paramètres d'allongement résisté de l'unité mus- culotendineuse, la vitesse du mouvement et l'intensité de la contraction. Le nombre de répétitions nécessite d'être élevé et un minimum de 20 à 30 séances de traitement, à raison de 3 fois par semaine, semblent nécessaires pour une efficacité optimale (10). Grâce au remodelage tendi- neux, le travail excentrique va contribuer à prévenir les ré- cidives selon le principe de la mécanotransduction (trans- formation de charges mécaniques en réponse cellulaire) (6, 9). Pour le contrôle strict des paramètres (amplitude du mouvement, vitesse, intensité de la contraction), le dy- namomètre isocinétique représente un outil de référence pour délivrer l'exercice excentrique (11). L'emploi d'un plan incliné pour réaliser ces exercices peut représenter une alternative facilement accessible (11, 12). Afin d'éviter l'échec thérapeutique du travail excentrique, il semblerait nécessaire de maintenir un repos sportif relatif durant le traitement (13). Les étirements quant à eux ont pour objectif de remettre en charge progressivement le tendon, d'augmenter l'am- plitude articulaire, d'améliorer l'élasticité du tendon et sa capacité à absorber les chocs (14). Il a d'ailleurs été démon- tré que les protocoles de rééducation excentrique associés aux étirements du quadriceps étaient plus efficaces que le travail excentrique seul (15). thérapeutique bien connue pour les tendinopathies. Bien que ressenties parfois comme agressives, elles restent non invasives et présentent peu de complications (traitement douloureux, hématome, excoriations cutanées...) (1). cales génèrent une zone d'énergie maximale à distance de l'émetteur, alors que les ondes de choc radiales produisent l'énergie maximale au contact de la tête émettrice. Ces deux traitements ont montré une bonne efficacité dans le cadre de la tendinopathie patellaire (16, 17), sans démon- trer la supériorité d'un type d'ondes de choc par rapport à l'autre (18). Leur efficacité pourrait être majorée par l'ad- jonction d'une rééducation excentrique (1). Dernièrement, une étude à montré l'intérêt d'une seule séance d'ondes de choc par un effet favorable des douleurs sur une tendino- pathie rotulienne (19). Il est également nécessaire de pou- voir maintenir un repos sportif relatif durant le traitement. En effet, les ondes de choc réalisées chez des volleyeurs en compétition n'ont pas montré d'effet positif (20). |