la prévention de l'ostéonécrose de la mâchoire. nication franche entre médecin et patient, sur l'informa tion du patient, l'importance de l'hygiène buccale et des contrôles dentaires et, enfin, sur l'éducation du médecin et du patient. souffrant d'une affection osseuse non maligne. Le patient doit savoir que le risque est compris entre 1 sur 10.000 et 1 sur 100.000. Si le patient est inquiet à ce sujet, il peut consulter un dentiste. Une bonne hygiène buccale et des visites régulières chez le dentiste sont nécessaires, mais aucun examen des dents ne s'impose avant le début du traitement. En cas d'utilisation à long terme, le traitement d'une périodontite doit de préférence être non chirurgical. Si on recourt malgré tout à une intervention, l'accord du patient est requis. Les traitements endodontiques em portent la préférence. On ne sait pas encore clairement si les bisphosphonates doivent être arrêtés avant une intervention dentaire inva sive. Si le risque est faible, cela ne semble pas nécessaire, mais on peut l'envisager en cas de chirurgie étendue ou de facteurs de risque cliniques, tels que le diabète, l'utilisation de glucocorticoïdes, l'immunodéficience, etc. lignes varie entre 1 et 15%, en fonction de la dose et de la durée du traitement. Le patient doit en être informé. Une visite chez le dentiste est requise avant le début du trai tement. Les interventions dentoalvéolaires électives ne sont pas recommandées. En cas de survenue de problèmes dentaires, une approche non chirurgicale est préférable, et une chirurgie périapicale ou parodontale n'est pas recom mandée. confirmé, il faut envisager d'arrêter les bisphosphonates. Le traitement par oxygène hyperbare n'est pas établi avec certitude. D'autres traitements expérimentaux reposent lules souches de la moelle osseuse ou l'ajout de pentoxifyl line ou de tocophérol aux antibiotiques. mâchoire sont clairement nécessaires, et ce, tant au niveau clinique que fondamental. Sur le plan clinique, il faudrait en savoir davantage au su jet de l'incidence réelle de l'ostéonécrose, des facteurs de risque et de l'influence du schéma posologique. Par ailleurs, il serait utile de mieux pouvoir surveiller une suppression excessive du remodelage osseux, d'améliorer le résultat diagnostique et pronostique, d'améliorer les options (pour le moment suboptimales) pour la prévention et le traite ment, ainsi que le résultat des traitements dentaires. Sur le plan de la recherche fondamentale, il est en tout cas nécessaire de disposer de meilleurs modèles animaux. L'effet des bisphosphonates sur l'homéostasie de la mandi bule et du maxillaire doit encore être élucidé. En particu lier, il faut accroître les connaissances au sujet de l'effet des cellules médullaires osseuses, y compris les macrophages, au sujet des mécanismes de la cicatrisation des plaies au niveau moléculaire et cellulaire, et au sujet de la relation entre l'angiogenèse, d'une part, et l'ostéoclastogenèse et la résorption osseuse, d'autre part. De plus amples études sont également nécessaires au sujet du rôle des infections, des traumatismes et des cellules inflammatoires. BiSPhoSPhonatES Et FraCtUrES atyPiqUES dE la diaPhySE FémoralE univ. St-Luc, Bruxelles) a traité de l'influence potentielle de l'utilisation prolongée de bisphosphonates et de la sur venue de fractures atypiques de la diaphyse fémorale. phosphonates. Il peut aussi s'agir de fractures de fatigue, de Looser zones en cas d'ostéomalacie ou de fractures de stress en cas de maladie de Paget. |