dES antiCorPS antiPEPtidES CitrUllinéS lisés dans les différents tests commercialisés. Il s'agit d'un mélange de peptides synthétiques mimant les autoanti gènes citrullinés retrouvés au niveau des articulations des patients atteints de PR. Ils ont été sélectionnés à partir de screening de «banques» de peptides citrullinés pour leur grande réactivité visàvis de sérums de ces patients. Ré cemment, une 3 tion du test, en optimalisant les épitopes du peptide utilisé comme cible. Des protéines citrullinées ont également été proposées comme cible dans des méthodes alternatives, telles que la vimentine, mais n'ont pas fait concurrence aux CCP, par manque de spécificité (9). Les nouveaux mar queurs en cours d'étude pourraient améliorer le diagnostic de PR débutante chez les patients séronégatifs. Les résul tats préliminaires les plus intéressants concernent les anti BRAF p10 et UH14 plex (10, 11). sage automatisées sont disponibles comme alternative aux techniques ELISA. Il s'agit de méthodes enzymatiques d'immunodosage par fluorescence (FEIA), chémilumi nescence (CLIA) ou électrochémiluminescence (ECLIA) (Tableau 1) (Figure 2). Ces plateformes, faciles d'utilisa tion, permettent d'améliorer le délai de réponse des analyses et la précision des résultats. Un test rapide, qualitatif, sur sang total capillaire, a également été proposé mais n'est pas disponible en Belgique. gold standard pour la recherche des ACPA. Bien que la même source antigénique soit utilisée dans les dif férents tests, des discordances peuvent être observées. avant son implémentation au laboratoire. Une sélection adéquate de la population contrôle et une adaptation des cut-offs de positivité du test en fonction de la population étudiée peut avoir un impact important sur les perfor mances diagnostiques de l'immunodosage, la spécificité pouvant varier de 80% à 90% en optimalisant le cut-off initialement proposé par les firmes (12). Certaines études ont rapporté une sensibilité plus élevée du test antiCCP3 comparé au test anti-CCP-2 pour une même spécificité (12 ,13), bien que cette différence soit légère et non confir mée par d'autres (14). Les tests antiCCP3 détectent des ACPA non détectés par les tests antiCCP2 et vice versa. Ces résultats discordants illustrent l'hétérogénéité du ré pertoire d'autoanticorps présents chez les patients atteints de PR, notamment en fonction du stade de la pathologie. sultats quantitatifs obtenus avec les différents kits de do sage ne sont pas superposables et les cut-offs de positivité |