de signal périlésionnelle, dans la moelle ou les tissus mous (4, 5) (Figure 4). Après injection de gadolinium, on re trouve une prise de contraste des septas interlobulaires. Pour les enchondromes de petite taille de la main, cette prise de contraste est périphérique (6). dE la main territoires du squelette: cavité médullaire, corticale, es pace souspériosté, espaces intrasynoviaux et même dans les tissus mous. Elles peuvent être uniques ou multiples, bénignes ou malignes. dullaire de cartilage hyalin mature dans les régions méta physo-diaphysaires des os à ossification enchondrale. C'est une tumeur fréquente, représentant près de 3% de toutes les tumeurs osseuses (7) et entre 12 et 24% des tumeurs bénignes osseuses (8). C'est une tumeur du sujet jeune avec un âge de découverte variable, entre 10 et 40 ans pour Dahlin (7). La localisation aux extrémités est de loin la plus fréquente (35 à 65%). Ce qui en fait la tumeur la plus décroissante, il siège dans la phalange proximale, le méta carpien, la phalange intermédiaire et la phalange distale (9). L'enchondrome siège à proximité de la zone de croissance puisque ses cellules proviennent de la physe: on le retrouve donc en distalité des métacarpiens et en proximalité des phalanges (Figure 5). Une extension de la lésion à toute la diaphyse est possible. L'enchondrome, fréquemment asymptomatique, est dé couvert fortuitement à l'occasion d'une radiographie. Une tuméfaction peut être rencontrée en particulier au niveau de la main. La fracture pathologique (Figure 6) est un mode fréquent de révélation des enchondromes de main (1/3 des cas). En radiographie standard, l'enchondrome prend l'aspect d'une lésion ostéoytique de croissance très lente ou nulle et de topographie métaphysaire ou métaphysodiaphysaire. Cette localisation métaphysodiaphysaire est un très bon signe d'orientation diagnostique. On retrouve classiquement des érosions corticales endo stéales bien délimitées. En cas de lésion de grande dimen sion, les contours osseux sont expansés mais il n'existe ni rupture corticale ni réaction périostée, en l'absence de frac ture. De plus, il n'existe pas d'extension aux parties molles. La TDM permet de bien visualiser les anomalies corticales et les calcifications matricielles (Figure 3). Elle est d'une aide précieuse dans la recherche des signes d'agressivité: |