Bone and Mineral Research a adapté la définition des frac tures fémorales atypiques (25). Sur ce plan, il est nécessaire que la fracture soit localisée le long de la diaphyse fémorale, depuis une zone distale par rapport au grand trochanter jusqu'à une zone proximale par rapport à l'élargissement fémoral suscondylaire. En outre, au moins quatre des cinq caractéristiques ma jeures doivent être présentes. Ces cinq caractéristiques majeures sont: La fracture survient sans traumatisme ou suite à un du patient, voire moins. qu'elle puisse devenir oblique en cas d'extension ulté rieure médiale à travers le fémur. tures incomplètes ne touchent que le cortex latéral. On observe un épaississement périostal ou endostéal (breaking ou flaring). mais elles sont parfois associées à ce type de fractures. Il s'agit alors des éléments suivants: une augmentation généralisée de l'épaisseur corticale l'aine ou de la cuisse; faible, et elle dépend de la durée du traitement (Tableau 2) (26). phosphonates est donc beaucoup plus importante que le risque de fractures atypiques au cours des 5 à 10 premières années du traitement. L'influence bénéfique des bisphosphonates sur le risque de fractures ostéoporotiques diminue lentement après l'arrêt du traitement; en effet, leur influence continue à se faire sentir longtemps. Le risque de fractures atypiques semble cependant diminuer rapidement après l'arrêt du traite ment. Pour cette raison, un «drug holiday» d'un à deux ans pourrait être envisagé après un traitement de trois à cinq ans, excepté chez les patients qui courent un risque fracturaire très élevé (27). y atil UnE diFFérEnCE EntrE lES EFFEtS SECondairES dES BiSPhoSPhonatES Et dU dénoSUmaB? ULB) a comparé le dénosumab, un inhibiteur du RANKL et les bisphosphonates classiques en envisageant le méca nisme d'action, l'efficacité et surtout les effets indésirables des deux types de traitement. rement humain, qui est spécifique de son unique cible, le RANK Ligand, lequel est à son tour très spécifique de la formation et de l'activation des ostéoclastes. La liaison du dénosumab au RANK Ligand empêche la liaison de celui ci à son récepteur RANK. Ceci contrecarre la formation d'ostéoclastes différenciés au départ des précurseurs des ostéoclastes. Par ailleurs, l'activation des ostéoclastes et leur survie sont également inhibées (28). La distribution des bisphosphonates et du dénosumab est différente. Les bisphosphonates sont adsorbés au niveau de la surface osseuse aux sites de remodelage osseux où ils sont incorporés par les ostéoclastes. Le dénosumab circule dans le sang et les liquides extracellulaires, y compris le tissu osseux, tant trabéculaire que cortical (29). ostéoporose postménopausique a été évalué en associa tion à du calcium et à de la vitamine D dans une étude en double aveugle, contrôlée par placebo, ayant inclus près de 8 000 femmes suivies durant trois ans (30). Dans le groupe recevant le traitement actif (60mg de déno sumab deux fois par an), on a noté une fracture vertébrale radiographique (le critère d'évaluation primaire) dans 2,3% des cas, contre 7,2% dans le groupe placebo (risk ratio: 0,32; p < 0,001). L'effet du dénosumab sur les frac tures de hanche et les fractures non vertébrales était éga lement significatif. Au cours d'une deuxième phase, ouverte, le traitement actif a été poursuivi durant sept ans dans les deux bras de l'étude. Au bout de huit ans de traitement en tout, l'effet bénéfique sur la densité minérale osseuse lombaire était plus important dans le bras de l'étude traité par dénosu mab pendant la totalité de l'étude (31). Il n'y a pas d'étude comparative directe entre le dénosu mab et le zolédronate dans l'ostéoporose postménopau sique, d'où l'intérêt d'examiner les études conduites chez les patients cancéreux. de phase 3 chez des patients présentant des métastases |