ou il se présente comme une tuméfaction indolore de la cage thoracique (3). La présence d'un muscle présternal pourrait également occasionner des anomalies à l'ECG (4). raître comme une structure radioopaque irrégulière, située médialement sur les clichés crâniocaudaux (2). L'échographie constitue la technique de choix pour révé ler son trajet typique, son origine, son insertion ainsi que l'architecture musculaire. De plus amples examens ne sont généralement pas nécessaires. Si on pratique malgré tout 1. shitani m, higuchi t, yoshimura n structure plane, parallèle au sternum, superficielle par rap port au muscle grand pectoral (2). de la paroi thoracique ventrale (2). L'imagerie permet de poser un diagnostic correct (2), ce qui peut éviter des interventions inutiles, telles qu'une opération motivée par la confusion avec un carcinome mammaire (2). thoracique ventrale, superficiel par rapport au muscle grand pectoral. Cette variante musculaire anatomique est le plus souvent asymptomatique. L'échographie consti tue la technique de choix pour poser un diagnostic rapide à moindres coûts. La localisation, le trajet, l'origine et l'insertion du muscle sont caractéristiques. Il est important de ne pas confondre un muscle présternal avec une tumeur bénigne ou maligne du sein ou de la paroi thoracique. De cette manière, on peut éviter des examens inutiles, voire la chirurgie. l'abdomen). origine du muscle présternal: a (infraclaviculaire) ou b (en haut du sternum). insertion: c (en bas du sternum), ou d (aponévrose du grand droit de l'abdomen ou du grand oblique de l'abdomen) ou e (côtes ou cartilages costaux). |