toutes les quatre semaines. Ces études sont à présent clôtu rées, et le dénosumab est enregistré pour la prévention des complications des métastases osseuses chez les patients souffrant de tumeurs solides avancées. Les études ont no tamment inclus des patient(e)s souffrant d'un cancer du sein, d'un cancer de la prostate et d'autres tumeurs solides ou d'un myélome multiple. Dans ces études, le dénosumab a été comparé de façon directe avec 4mg de zolédronate toutes les quatre semaines (3234). Le dénosumab s'est révélé supérieur au zolédronate sur le plan de la préven tion des complications squelettiques en cas de cancer du sein et de la prostate, et il s'est avéré non inférieur dans la population souffrant d'autres tumeurs solides ou d'un myélome multiple. clastes et de leurs précurseurs, mais cette expression se note également au niveau des cellules dendritiques et des cellules de Langerhans. Au stade embryonnaire, il est pré sent lors du développement des ganglions lymphatiques et des cellules épithéliales du thymus. Le RANK Ligand est exprimé par les cellules de la lignée ostéoblastique mais aussi au niveau des lymphocytes T et B activés et des kératinocytes. Il est toutefois important de noter que, si le RANK appartient effectivement à la famille des récepteurs TNF, cette parenté n'est que structurelle, et non fonctionnelle. diquent aucun effet du dénosumab sur le système immuni taire. Les données de sécurité issues d'un vaste programme clinique impliquant jusqu'à huit ans d'exposition au déno sumab n'ont pas révélé de surreprésentation des complica tions infectieuses dans l'ensemble de la banque de données de sécurité, ni d'augmentation de la fréquence des affec tions malignes (38). fémorales atypiques sont mentionnés dans les études cli niques portant sur des patientes traitées par dénosumab pour une ostéoporose postménopausique. Ces effets indé sirables semblent être liés à la durée du traitement (38). atypiques sont tellement peu fréquentes chez les patients souffrant d'ostéoporose qu'une comparaison valable avec le zolédronate est impossible. Chez les patients cancéreux, l'ostéonécrose de la mâchoire survient numériquement plus souvent en cas de traite ment par dénosumab par rapport au zolédronate, mais la différence n'est pas significative (dans une population de risque de toxicité rénale, mais il induit davantage d'hypo calcémies que le zolédronate. Si le dénosumab s'avère plus efficace que le zolédronate pour la prévention des compli cations squelettiques chez le patient cancéreux, les données publiées à ce jour ne montrent pas de différence d'efficacité entre les deux molécules pour le traitement de l'ostéoporose postménopausique, a conclu JeanJacques Body. preuves au sujet de l'effet des bisphosphonates en cas de cancer. C'est surtout en cas de cancer du sein et de myé lome multiple qu'ils ont une place. On ne sait toujours pas clairement si les bisphosphonates sont euxmêmes asso ciés à une augmentation du risque de carcinome oesopha gien. dES BiSPhoSPhonatES En CaS dE CanCEr traitement par bisphosphonates, et ce, pour diverses rai sons. Parfois, les bénéfices sont dus au fait qu'ils souffrent également d'ostéoporose, mais ils peuvent aussi porter sur la prévention ou le traitement des métastases osseuses de tumeurs solides ou d'un myélome multiple. Les bisphos phonates ont également une place dans le cadre du trai tement de l'hypercalcémie due à des affections malignes. d'inhibiteurs de l'aromatase, l'inhibition des oestrogènes est plus importante que lors de la ménopause naturelle, et la perte osseuse est doublée. Par rapport au tamoxi fène, le risque de fractures sous inhibiteurs de l'aromatase augmente de 35 à 50 pour cent (40). Dans ce contexte, le Belgian Bone Club a publié des recommandations pour la prise en charge de la perte osseuse induite par le traite ment anticancéreux, lors des stades précoces d'un cancer du sein et de la prostate (40). agissent sur la voie du mévalonate. Ils inhibent l'action de l'HMGCoAréductase et de la farnésyldiphosphate syn thase, ce qui provoque une diminution des protéines pré nylées, telles que les familles des protéines ras, rho et rab, qui sont plus actives dans certains types de cancers (41). En outre, on a également décrit des effets sur l'angiogenèse via le VEGF, le centromère, les macrophages et la MMP9. ple est établie. Une revue Cochrane a formulé en guise |