turel d'un traitement, était de 0,24 pour le sulfate de glu cosamine et de 0,26 pour le sulfate de chondroïtine. Par contre, le sulfate de glucosamine n'avait pas d'effet sur l'interligne articulaire de la hanche. commandés par l'European League Against Rheumatism (EULAR), l'American College of Rheumatology (ACR) et l'OARSI jusqu'en 2012 (6, 7). En 2010, les recommanda tions de l'OARSI précisaient que l'administration de ces molécules devait être interrompue après 6 mois si aucun effet clinique n'était observé (7). A l'inverse, les recom mandations de l'ACR et du National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE) publiées en 2012 et 2013 ne préconisaient pas leur utilisation alors que les preuves scientifiques étaient plus solides (3, 8). Diverses raisons ont été évoquées pour expliquer ce changement d'opinion. L'ACR justifie l'absence de recommandation sur ces pro duits par le caractère équivoque des résultats publiés sur leur efficacité et surtout l'absence d'un agrément par la Food & Drug Administration (FDA). Les experts anglais du NICE recommandent de ne pas proposer ces produits en raison d'un rapport coût/bénéfice clinique élevé. Quant à l'OARSI, elle qualifie l'effet symptomatique de ces pro duits d'«incertain», et laisse leur utilisation à l'apprécia tion du praticien. fate de chondroïtine sont des molécules actives sur les principaux tissus de l'articulation impliqués dans la pa thogénie de l'arthrose. Ces molécules exercent des effets anaboliques, antiapoptotiques et anticataboliques sur le cartilage. Elles favorisent le retour à l'homéostasie du tissu. Les mécanismes d'action de ces molécules sont bien connus et contribuent à expliquer les effets symptoma tiques et structurels observés chez l'homme. fiques de ces molécules sur les symptômes de la gonarthrose. Par contre, les preuves de leur efficacité sur l'arthrose de la main, de la hanche ou du rachis sont peu nombreuses. Les métaanalyses concluent à un effet modéré de ces molécules sur le genou, mais supérieur à celui des AINS. Récemment, la Société Française de Rhumatologie (SFR) a souligné le risque de surconsommation d'AINS, de para cétamol et d'opioïdes en cas de déremboursement de ces molécules. Les AINS, dont on rappelle l'iatrogénie majeure (16.000 décès aux USA par an, première cause d'hospita lisation iatrogène devant les antivitamine K), le paracé tamol, dont on sait la relative inefficacité dans l'arthrose et dont on commence à connaître les effets secondaires digestifs et cardiovasculaires, qui seraient comparables à ceux des AINS lors de prises au long cours, et enfin les opioïdes, dont on sait aussi la iatrogénicité chez les sujets âgés (nausées, malaises, confusion, risques de chute et |