1 Geneeskunde (ARG), Vrouwenkliniek, UZ Gent Résumé de Frauke Vanden Meersschaut, GSO célibataires provient d'une indication sociale, à savoir l'absence de partenaire masculin. Dans le monde occi- dental, nous constatons par ailleurs une augmentation du nombre de familles monoparentales. Or des études épi- démiologiques à grande échelle révèlent que les enfants issus de familles monoparentales présentent davantage de problèmes psychologiques et enregistrent de moins bonnes performances scolaires. En outre, un effet négatif sur la qualité de la parentalité a été démontré. La prin- cipale question est toutefois de savoir si nous pouvons généraliser et extrapoler ces conclusions aux mères qui choisissent délibérément d'élever seules un enfant. La lit- térature est peu abondante sur ce sujet. Murray et Golom- bok (2005) ont étudié le bien-être de mères célibataires et de leurs enfants de 2 ans (nés après insémination avec le sperme d'un donneur), mais ils n'ont pu démontrer aucun impact négatif sur le développement social, émotionnel et cognitif des enfants. Même à l'âge de 18 ans, ces enfants se portent toujours bien (Golombok et Badger, 2010). au traitement des femmes célibataires avec du sperme de donneur, alors qu'auparavant, cette pratique était souvent controversée. L'évaluation des candidates mères tielle au traitement. A l'UZ Gent, l'évolution de la rup- ture du paradigme «biparentalité» vers la sensibilité aux demandes a duré 3 ans (1998-2001). Le nombre de de- mandes est passé de 35 en 2002 à 75 en 2009. La princi- pale motivation invoquée reste l'absence d'un partenaire masculin idéal. Pour de nombreuses femmes, l'horloge biologique tourne et l'hôpital offre une solution «contrô- lée». En 2010, l'âge moyen des femmes était de 37,4 ans. Le pourcentage moyen d'acceptation avoisine, quant à lui, les 50%. Des facteurs d'ordre psychologique, un réseau social limité et un manque d'autonomie sont des motifs de refus fréquents. Les femmes qui finissent par être accep- tées s'en sortent bien. Au cours de la période 2008-2010, en moyenne 7 demandes par an ont été introduites pour un 2 étapes. Les candidates sont d'abord reçues par un méde- cin, qui établit un dossier médical général et gynécolo- gique. Le dossier est ensuite examiné par le staff médical. En l'absence de raison médicale de refuser ou de suspendre un traitement, deux entretiens d'évaluation peuvent être organisés avec la conseillère en fertilité/psychologue. Une évaluation psychosociale de la candidate est alors réalisée au moyen d'un questionnaire. La conseillère en fertilité prend également contact avec le médecin trai- tant de la candidate. Vient ensuite l'entretien de conseil, au cours duquel l'aspect de l'information de l'enfant est abordé et des renseignements sont fournis sur l'utilisation de sperme de donneur anonyme et la procédure relative maîtres de stage et gynécologues impliqués dans la formation à l'Université de Gand, ainsi qu'aux de deux articles. Après un premier article particulièrement d'actualité sur la nouvelle loi sur la durée du travail, voici le deuxième volet, consacré aux limites et défis éthiques des traitements de la fertilité. |