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Groupement des
Gynécologues
Obstétriciens de
Langue Française
de Belgique
Société Royale Belge
de Gynécologie
et d'Obstétrique
10x par an
(éditions spéciales incluses)
Gunaïkeia est l'organe officiel du
et est réservé aux Gynécologues
& Obstétriciens
En collaboration avec la
conseiller scientifique
de rédaction
Frédéric Debiève
conseil d'administration
Jean-Pierre Schaaps,
Président
Frédéric Debiève,
Secrétaire académique
Jean-Pierre Nyssen,
Trésorier
Marc Wayembergh,
Trésorier adjoint
Michel Bossens
Frédéric Buxant
Aurélie Jacquet
Georges Gilles
Pascale Grandjean
Geoffroy Senterre
cellule de Défense professionnelle
Directeur: Michel Masson
Groupes de travail
Endocrinologie Gynécologique Générale:
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Chirurgie Gynécologique Générale:
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ONCO-GF:
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Médecine de la reproduction:
-
représentante GGOLFb
auprès de l'ebcOG:
Sophie Alexander
L'éditeur ne pourra être tenu pour
responsable du contenu des articles
signés, qui engagent la responsabilité de
leurs auteurs. En raison de l'évolution
rapide de la science médicale, l'éditeur
recommande une vérification extérieure
des attitudes diagnostiques ou
thérapeutiques recommandées.
DENOMINATION DU MEDICAMENT : Qlaira, comprimé pelliculé. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Chaque plaquette (de 28 comprimés pelliculés)
contient, dans l'ordre suivant : 2 comprimés jaune foncé contenant chacun 3 mg de valérate d'estradiol. 5 comprimés rouges contenant chacun 2 mg de valérate
d'estradiol et 2 mg de diénogest. 17 comprimés jaune clair contenant chacun 2 mg de valérate d'estradiol et 3 mg de diénogest. 2 comprimés rouge foncé
contenant chacun 1 mg de valérate d'estradiol. 2 comprimés blancs de placebo. Excipient : lactose (pas plus de 50 mg par comprimé). Pour la liste complète
des excipients, voir rubrique 6.1 du RCP. FORME PHARMACEUTIQUE : Comprimé pelliculé (comprimé). Comprimé pelliculé jaune foncé, rond, à faces biconvexes,
avec les lettres « DD » gravées dans un hexagone régulier sur l'une des faces. Comprimé pelliculé rouge, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DJ » gravées
dans un hexagone régulier sur l'une des faces. Comprimé pelliculé jaune clair, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DH » gravées dans un hexagone régu-
lier sur l'une des faces. Comprimé pelliculé rouge foncé, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DN » gravées dans un hexagone régulier sur l'une des faces.
Comprimé pelliculé blanc, rond, à faces biconvexes, avec les lettres « DT » gravées dans un hexagone régulier sur l'une des faces. DONNEES CLINIQUES : Indi-
cations thérapeutiques : Contraception orale. Traitement des saignements menstruels abondants chez les femmes sans pathologie organique désirant une
contraception orale. Posologie et mode d'administration : Mode d'utilisation de Qlaira ? Les comprimés doivent être pris chaque jour, au même moment de la
journée, éventuellement avec un peu de liquide, en respectant l'ordre indiqué sur la plaquette. La prise des comprimés doit se faire de façon continue. Prendre
un comprimé, dans l'ordre, pendant 28 jours consécutifs. Entamer une nouvelle plaquette le jour suivant la prise du dernier comprimé de la plaquette précédente.
Une hémorragie de privation débute généralement lors de la prise des derniers comprimés de la plaquette et peut ne pas être terminée au moment d'entamer
la plaquette suivante. Chez certaines femmes, le saignement peut débuter après la prise des premiers comprimés de la nouvelle plaquette.Modalités d'instau-
ration du traitement par Qlaira ? Absence de contraception hormonale antérieure (le mois précédent) : La prise des comprimés doit commencer le 1er jour du
cycle, c'est-à-dire le premier jour des règles. Relais d'une autre méthode contraceptive estroprogestative (pilule contraceptive orale combinée / COC, anneau
vaginal ou patch transdermique) :
Prendre le 1er comprimé de QLAIRA le
jour qui suit la prise du dernier com-
primé estroprogestatif actif (dernier
comprimé contenant les substances
actives) de la contraception précé-
dente. En cas de relais d'un anneau
vaginal ou d'un patch transdermique,
prendre le 1er comprimé de QLAIRA le
jour du retrait. Relais d'une contracep-
tion progestative seule (pilule proges-
tative seule, forme injectable, implant)
ou d'un système intra-utérin (SIU)
contenant un progestatif : Chez une
femme, le relais peut se faire à tout
moment du cycle, s'il s'agit d'une pi-
lule progestative seule, (le jour du re-
trait, s'il s'agit d'un implant ou d'un
SIU, ou le jour prévu pour l'injection
suivante, s'il s'agit d'une forme injec-
table). Dans tous ces cas, il sera re-
commandé aux femmes d'utiliser une
méthode de contraception mécanique
complémentaire pendant les 9 pre-
miers jours de prise de QLAIRA. Après
un avortement du premier trimestre : Il
est possible de commencer Qlaira im-
médiatement et dans ce cas, il n'est
pas nécessaire d'utiliser une méthode
de contraception complémentaire.
Après un accouchement ou un avorte-
ment du deuxième trimestre : Concer-
nant l'allaitement, se reporter à la ru-
brique 4.6. Il sera conseillé aux
femmes de ne commencer une
contraception qu'après 21 à 28 jours.
Si cette contraception est démarrée
plus tardivement, il leur sera recom-
mandé d'utiliser une méthode de
contraception mécanique complémen-
taire pendant les 9 premiers jours de
prise des comprimés. Cependant, si
des rapports sexuels ont déjà eu lieu, il
convient de s'assurer de l'absence de
grossesse avant le début de la prise du
contraceptif oral estroprogestatif ou
d'attendre le retour des règles.
Conduite à tenir en cas d'oubli d'un ou
plusieurs comprimés : L'oubli des
comprimés placebo (blancs) n'a pas
de réelle importance. Cependant, les
comprimés oubliés doivent être jetés
pour éviter toute prolongation non in-
tentionnelle de l'intervalle entre les
prises de comprimés actifs. Les
conseils suivants s'appliquent unique-
ment en cas d'oubli de comprimés
actifs : Un retard de moins de 12
heures dans la prise d'un comprimé ne
modifie pas l'efficacité contraceptive. Il
sera conseillé aux femmes de prendre
le comprimé oublié dès que cet oubli
est constaté; la prise des comprimés
suivants s'effectuant à l'heure habi-
tuelle. Si le retard est supérieur à 12
heures, la sécurité contraceptive peut
être diminuée. La patiente doit alors
prendre le comprimé oublié dès qu'elle
s'en aperçoit, même si cela implique
de prendre deux comprimés en même
temps. Elle poursuivra ensuite le traite-
ment à l'heure habituelle. Selon le jour
du cycle où le comprimé a été oublié
des mesures contraceptives complé-
mentaires (par exemple, une contra-
ception mécanique de type préservatif)
doivent être utilisées : Conduite à tenir
en cas d'oubli d'un comprimé depuis
plus de 12 heures : JOUR 1 ­ 2 (Com-
primés jaune foncé (3,0 mg valérate
d'estradiol (VE))), 3 ­ 7 (Comprimés
rouges (2,0 mg VE + 2,0 mg diénogest
(DNG))), 8 ­ 17 (Comprimés jaune clair
(2,0 mg VE +3,0 mg DNG)) : Prendre le
comprimé oublié immédiatement et
prendre le suivant à l'heure normale
(même si cela implique la prise de
deux comprimés le même jour), Pour-
suivre le traitement normalement, Utili-
ser une méthode contraceptive com-
plémentaire pendant les 9 jours
suivants. JOUR 18 ­ 24 (Comprimés
jaune clair (2,0 mg VE +3,0 mg DNG)):
Jeter la plaquette en cours et entamer
immédiatement une nouvelle plaquette
en commençant par le premier com-
primé, Poursuivre le traitement norma-
lement, Utiliser une méthode contra-
ceptive complémentaire pendant les 9 jours suivants. JOUR 25 ­ 26 (Comprimés rouge foncé (1,0 mg VE)): Prendre immédiatement le comprimé oublié et
prendre le suivant à l'heure normale (même si cela implique la prise de deux comprimés le même jour), Aucune mesure contraceptive complémentaire n'est
requise. JOUR 27-28 (Comprimés blancs (placebos)): Jeter le comprimé oublié et poursuivre le traitement normalement, Aucune mesure contraceptive complé-
mentaire n'est requise. La patiente ne doit pas prendre plus de deux comprimés le même jour. Si elle a oublié d'entamer une nouvelle plaquette ou si elle a
oublié un ou plusieurs comprimés entre le 3ème et le 9ème jour de la plaquette, il se peut qu'elle soit déjà enceinte (à condition qu'elle ait eu des rapports
sexuels dans les 7 jours précédant l'oubli). Le risque de grossesse est d'autant plus élevé que le nombre de comprimés actifs oubliés (entre le 3ème et le 24ème
jour) est important et que l'oubli est proche de la prise des comprimés placebos. En cas d'oubli de comprimés, l'absence d'hémorragie de privation à la fin de
la plaquette/au début de la nouvelle plaquette, devra faire rechercher une éventuelle grossesse. Population pédiatrique : Aucune donnée n'est disponible chez
les adolescentes de moins de 18 ans. Conduite à tenir en cas de troubles gastro-intestinaux : En cas de troubles gastro-intestinaux sévères (par exemple des
vomissements ou une diarrhée), l'absorption d'un comprimé peut ne pas être complète ; des mesures contraceptives complémentaires doivent donc être prises.
Si des vomissements se produisent dans les 3-4 heures qui suivent la prise d'un comprimé actif, le comprimé suivant doit être pris en remplacement dès que
possible. Ce comprimé doit être pris si possible dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de prise. Si plus de 12 heures se sont écoulées, les mêmes
consignes que celles données pour les oublis de comprimés doivent s'appliquer. Si la femme ne veut pas modifier le calendrier normal de prise des comprimés,
elle devra prendre le(s) comprimé(s) correspondant(s) nécessaire(s) d'une autre plaquette. Contre-indications: Ne pas utiliser une contraception orale combinée
(COC) si une femme présente l'une des pathologies décrites ci-dessous. En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise
d'un contraceptif oral combiné, interrompre immédiatement le traitement : thrombose veineuse ou antécédent de thrombose veineuse (thrombose veineuse
profonde, embolie pulmonaire); thrombose artérielle ou antécédent de thrombose artérielle (par exemple infarctus du myocarde), ou signes précurseurs de
thrombose (par exemple : angor et accident ischémique transitoire) ; accident vasculaire cérébral (AVC) ou antécédent d'AVC; présence d'un facteur de risque
sévère ou de plusieurs facteurs de risque de thrombose veineuse (se reporter à la rubrique 4.4 du RCP) ou artérielle tels que : -diabète sucré avec complications
vasculaires; -hypertension artérielle sévère; -dyslipoprotéinémie sévère ; prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose
veineuse ou artérielle (résistance à la protéine C activée (APC), déficit en antithrombine-III, déficit en protéine C, déficit en pro-
téine S, hyperhomocystéinémie et anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique)) ; pancréa-
tite ou antécédent de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère; affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'ab-
sence de normalisation des tests fonctionnels hépatiques ; tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne; tumeur maligne hormono-dépendante
connue ou suspectée (exemple : tumeur des organes génitaux ou des seins); saignements vaginaux d'origine inconnue; antécédent de migraine avec signes
neurologiques focalisés; hypersensibilité à l'un des composants actifs ou à l'un des excipients. Effets indésirables : Le tableau ci-dessous décrit les effets indé-
sirables (EI) selon la classification système-organe MedDRA. Le terme MedDRA le plus approprié (version 12.0) pour décrire un certain type de réaction est réper-
torié. Les synonymes ou les pathologies liées ne sont pas répertoriés, mais doivent également être pris en compte. Les fréquences sont issues de données
d'essais cliniques. Les effets indésirables ont été enregistrés au cours de 5 études de phase III (N = 2266 femmes à risque de grossesse, N = 264 femmes
souffrant de saignements utérins anormaux sans pathologie organique désirant une contraception orale) et considérés comme au moins potentiellement liés à
l'utilisation de Qlaira. Tous les EI répertoriés dans la catégorie « rare » ont été observés chez 1 à 2 volontaires, soit une fréquence de < 0,1 %. N = 2530 femmes
(100,0 %). Classe de systèmes d'organes /Fréquent ( 1/100 à 1/10) - Peu fréquent ( 1/1.000 à < 1/100) - Rare ( 1/10.000 à < 1/1.000) : Infections et
infestations : Peu fréquent : Infection fongique, Infection vulvo-vaginale mycosique¹, Infection vaginale, Rare : Candidose, Herpès oral, Maladie inflammatoire
pelvienne, Syndrome d'histoplasmose oculaire présumé, Pityriasis versicolor, Infection des voies urinaires, Vaginite bactérienne - Troubles du métabolisme et de
la nutrition : Peu fréquent : Augmentation de l'appétit, Rare : Rétention hydrique, Hypertriglycéridémie - Affections psychiatriques : Peu fréquent : Dépression/
humeur déprimée, Troubles émotionnels², Insomnie, Baisse de libido3, Troubles mentaux, Changement d'humeur4 - Rare : Agressivité, Anxiété, Dysphorie,
Augmentation de la libido, Nervosité,
Cauchemars , Agitation, Troubles du
sommeil, Stress - Affections du sys-
tème nerveux : Fréquent : Céphalées5
- Peu fréquent :, Etourdissements, Mi-
graine6 -, Rare : Troubles de l'atten-
tion, Paresthésie ,Vertiges - Affections
oculaires : Rare : Intolérance aux len-
tilles de contact, Sécheresse des yeux,
Gonflement des yeux - Affections car-
diaques : Rare : Infarctus du myocarde,
Palpitations - Affections vasculaires :
Peu fréquent : Bouffées de chaleur,
Hypertension, - Rare : Saignement des
varices, Hypotension, Phlébite superfi-
cielle, Douleur veineuse - Affections
gastro-intestinales : Fréquent : Dou-
leurs abdominales7, Nausées - , Peu
fréquent : Diarrhées , Vomissements -
Rare : Constipation, Sécheresse de la
bouche, Dyspepsie, Reflux gastro-oe-
sophagien - Affections hépatobiliaires :
Peu fréquent Elévation des enzymes
hépatiques8,- Rare : Hyperplasie no-
dulaire hépatique focale, Cholécystite
chronique - Affections de la peau et du
tissu souscutané : Fréquent : Acné9 ­
Peu fréquent :, Alopécie, Hyperhidrose,
Prurit10 , Eruption cutanée11 ­ Rare :
Réaction allergique cutanée12 Chloas-
ma, Dermatite, Hirsutisme, Hypertri-
chose, Neurodermatite, Troubles de la
pigmentation, Séborrhée, Troubles
cutanés13 - Affections musculo-
squelettiques et du tissus conjonctif :
Peu fréquent : Spasmes musculaires -
Rare : Douleur dorsale, Douleur dans la
mâchoire, Sensation de lourdeur - Af-
fections des reins et des voies uri-
naires : Rare : Douleur des voies uri-
naires Affections des organes de
reproduction et du sein : Fréquent :
Aménorrhée, Gêne mammaire14, Dys-
ménorrhée, Saignements intra-cy-
cliques (Métrorragie)15 ­ Peu fréquent
:, Hypertrophie mammaire16, Tumé-
faction mammaire, Dysplasie cervi-
cale, Saignements utérins anormaux,
Dyspareunie, Fibrose kystique du sein,
Ménorragies, Trouble menstruel, Kyste
ovarien, Douleurs pelviennes, Syn-
drome prémenstruel, Léiomyome uté-
rin, Spasme utérin, Saignements uté-
rins / vaginaux, incl. spottings17,
Pertes vaginales, Sécheresse vulvo-
vaginale ­ Rare :, Hémorragie de pri-
vation anormale, Tumeur bénigne du
sein, Cancer du sein in situ, Kyste
mammaire, Ecoulements mammaires,
Polype cervical, Erythème cervical,
Saignement coïtal, Galactorrhée,
Pertes génitales , Hypoménorrhée,
Retards de menstruation, Rupture de
kyste ovarien, , Odeurs vaginales, Sen-
sation de brûlure vulvo-vaginale, Gêne
vulvo-vaginale - Troubles du système
lymphatique et sanguin : Rare : Lym-
phadénopathie - Affections respira-
toires, thoraciques et médiastinales :
Rare : Asthme, Dyspnée, Epistaxis-
Troubles généraux et anomalies au site
d'administration : Peu fréquent : Fa-
tigue, Irritabilité, Oedème18 , - Rare :
Douleurs dans la poitrine, Malaise,
Fièvre ­ Investigations : Fréquent :
Prise de poids ­ Peu fréquent :, Perte
de poids, Modifications de la pression
artérielle19 ­ Rare : Frottis cervical
anormal.. 1 incluant candidose vulvo-
vaginale et prélèvement fongique cer-
vical identifié - 2 incluant pleurs et la-
bilité émotionnelle - 3 incluant perte de
la libido - 4 incluant humeur altérée et
sautes d'humeur - 5 incluant céphalée
de tension et céphalée d'origine sinu-
sale -6 incluant migraine avec aura et
migraine sans aura - 7 incluant disten-
sion abdominale, douleur abdominale
haute et douleur abdominale basse -8
incluant alanine aminotransférase
augmentée, aspartate aminotransfé-
rase augmentée et gamma- glutamyl-
transférase augmentée- 9 incluant
acné pustuleuse - 10 incluant prurit
généralisé et éruption cutanée pruri-
tique -11 incluant éruption maculaire-
12 incluant dermatite allergique et ur-
ticaire- 13 incluant tiraillement de la
peau- 14 incluant douleurs et sensibilité mammaires, troubles et douleurs des mamelons- 15 incluant menstruations irrégulières- 16 incluant gonflement
mammaire- 17 incluant hémorragie vaginale, hémorragie génitale et hémorragie utérine - 18 incluant oedème périphérique- 19 incluant pression artérielle
augmentée et pression artérielle diminuée La survenue des aménorrhées et des saignements intra-cycliques, basée sur les carnets patientes, est résumée en
section 4.4 du RCP« Troubles du cycle ». Les effets indésirables graves suivants observés chez des femmes utilisatrices de contraceptifs oraux combinés sont :
Accidents thromboemboliques veineux. Accidents thromboembolique artériels. Hypertension. Tumeurs hépatiques. Survenue ou aggravation d'affections dont
l'association avec les contraceptifs oraux n'est pas certaine : maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, migraine, fibrome utérin, porphyrie, lupus
érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome hémolytique et urémique, ictère cholestatique. Chloasma. Perturbations chroniques
ou sévères de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt de la contraception orale jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique. Survenue ou
aggravation des symptômes d'angioedème par les estrogènes exogènes chez les femmes présentant un angioedème héréditaire. La fréquence de diagnostic du
cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40
ans, cette augmentation est faible par rapport au risque général de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation d'un contraceptif oral reste inconnue.
Pour plus d'information, se référer aux rubriques 4.3 et 4.4. du RCP. En plus des réactions indésirables susmentionnées, des cas d'érythème noueux, d'érythème
polymorphe, d'écoulement et d'hypersensibilité mammaire ont été observés sous traitement par pilules estroprogestatives à base d'éthinylestradiol. Si ces
symptômes n'ont pas été signalés lors des essais cliniques de Qlaira, leur possible survenue sous Qlaira ne saurait toutefois être exclue. Présentation : 3 x 28
comprimés pelliculés. DELIVRANCE : Prescription médicale. TITULAIRE DE L'AUTORI-
SATION DE MISE SUR LE MARCHE Bayer SA-NV, J.E. Mommaertslaan 14, 1831 Die-
gem (Machelen). NUMERO(S) D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : BE
327792. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISA-
TION : 03/11/2008. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE : 01/2011.
3 x 28 comp.
39,32 Euro
L.BE.06.2010.0158
Valérate d'Estradiol
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GUNAIKEIA
VOL 16 N°7
2011
Ignace
Vergote
Frédéric
Goffin
GG154F_20
1
1
Un registre et un centre de référence
de maladies trophoblastiques en Belgique:
pour qui? Pourquoi?
Les maladies trophoblastiques gestationnelles sont des entités rares comprenant un large spectre de pathologies:
les lésions précancéreuses (môle hydatiforme partielle et complète) et les lésions malignes (môles invasives, chorio-
carcinomes et tumeurs du site d'implantation). Dans les populations occidentales, les incidences des môles complètes
et partielles sont respectivement de 1 et 3 pour 1.000 grossesses. En Belgique, nous pouvons donc estimer rencontrer
annuellement environ 100 môles complètes et plus d'une dizaine de choriocarcinomes. On considère qu'une môle
serait prise en charge par un gynécologue tous les 10 ans, par un pathologiste tous les 4 ans et qu'une maladie persis-
tante serait confiée à un oncologue tous les 12 ans. La rareté de ces affections les rend inévitablement mal connues.
L'expérience française a montré que les soins apportés à ces patientes étaient inappropriés, tant par excès que par
défaut, dans une proportion proche de 30%...
Le Professeur François Golfier (Université de Lyon), dont le leadership dans ce domaine est reconnu, a accueilli en mai
2010 l'
European Organisation for Treatment of Trophoblastic Diseases (EOTTD). Des représentants de nombreux pays
européens étaient présents pour partager leurs expériences de prise en charge, démontrant ainsi le bénéfice, pour la
patiente et son médecin, de l'organisation d'un système centralisé et de référence notamment en France, en Grande-
Bretagne et aux Pays-Bas. Le temps était venu pour notre pays de se doter d'un registre national et de centres mettant
à disposition des praticiens des conseils adaptés de prise en charge.
En effet, à l'instar de la France, du Royaume-Uni, des Pays-Bas et de la Suisse, et avec l'appui des sociétés scientifiques
de Gynécologie-Obstétrique, le GGOLFB, le VVOG et le BGOG (
Belgian Gynaecological Oncology Group), les services
de Gynécologie des Universités de Liège et de Leuven ont mis sur pied un registre conjoint et unique des maladies
trophoblastiques gestationnelles et deux centres de référence.
Le but n'est évidemment pas de réinventer la roue, mais de partager les expertises et de travailler en partenariat avec
le réseau européen des centres de maladies trophoblastiques. Nous espérons ainsi:
-
améliorer la prise en charge des patientes présentant une grossesse môlaire et de leurs complications;
-
rédiger et appliquer des guidelines belges de prise en charge des différentes pathologies trophoblastiques
gestationnelles;
-
développer une recherche translationnelle visant, notamment, à identifier des marqueurs précoces et prédictifs
d'une évolution favorable après évacuation utérine ou de développement d'une forme invasive agressive.
Concrètement, leur fonctionnement, inspiré des centres de référence existants, s'articule autour de la collaboration
étroite entre le gynécologue, l'oncologue, le pathologue et le centre:
-
un médecin découvre une grossesse môlaire. Il contacte le centre, avec l'accord de sa patiente, pour un avis, un
conseil, ou simplement pour signaler le cas;
-
le centre adresse au médecin le consentement de participation à faire signer par la patiente, un formulaire
d'enregistrement (papier ou directement sur www.bgog.eu) et une lettre d'information pour la patiente ainsi que
pour le laboratoire local de biologie clinique. La patiente n'est donc pas adressée au centre référent, elle reste
dans son environnement, reçoit les conseils de son gynécologue. Son gynécologue demeure son interlocuteur
tout au long de la procédure et elle se rend au même laboratoire local pour le suivi hormonal;
-
un courrier est adressé au laboratoire de pathologie qui a initialement porté le diagnostic de grossesse môlaire.
Les lames histologiques sont transmises à l'anatomopathologiste référent du centre qui pratiquera une relecture
afin de confirmer ou infirmer le diagnostic. Ce pathologiste référent soumettra le cas pour relecture centralisée
par un groupe d'experts (ULg, KULeuven, ULB et UCL);
-
dès réception du compte rendu de la relecture pathologique, un courrier est envoyé au médecin de la patiente
afin de préciser la durée et la méthode de surveillance;
-
la conduite à tenir, selon le stade de la maladie et son évolution (surveillance de l'évolution du taux d'hCG, bilan
d'extension à réaliser en cas d'évolution anormale, classification OMS et protocole de chimiothérapie pour les
tumeurs trophoblastiques...), est régulièrement discutée avec le gynécologue de la patiente;
-
le suivi par dosages consécutifs d'hCG est organisé avec le laboratoire local de la patiente. L'infirmière scienti-
fique du centre établit la courbe d'évolution du taux d'hCG et la transmet au médecin responsable qui l'analyse
et informe le gynécologue de la patiente;
-
en cas d'évolution anormale, un rapport d'alerte est adressé lorsqu'une chiomiothérapie et/ou un avis du centre
est/sont justifié(s). Le médecin du centre contacte alors le gynécologue de façon à ce qu'une attitude concertée
soit rapidement dégagée. Enfin, le gynécologue contacte lui-même sa patiente pour l'informer;
-
la patiente reçoit un courrier au moment de la négativation de son taux d'hCG et tous les 3 mois jusqu'à la fin
de sa surveillance;
-
l'encodage des données cliniques est réalisé dans une base de données informatisée commune aux 2 Centres et
aux accès sécurisés et limités aux membres des Centres.
Nous remercions d'ores et déjà le GGOLFB, le groupe ONCO-GF, le VVOG et le BGOG pour leur soutien.
Nous vous donnons rendez-vous à Budapest, pour le
«XVI World Congres on Gestational Trophoblastic Disease»,
du 16 au 19 octobre 2011!
Professeur Ignace Vergote
Professeur Frédéric Goffin
Service de Gynécologie-Obstétrique,
Service de Gynécologie-Obstétrique,
UZ Leuven, KUL
CHR de la Citadelle, ULg
Gunaïkeia
g u n a i k e i a