décèdent dans l'année. Par ailleurs, le coût médical annuel d'une fracture ostéoporotique est supérieur à celui du diabète de type 2, un constat qu'il faut placer à l'échelle belge, où l'on estime que 700.000 femmes présentent une ostéoporose post-ménopau- sique, moins de 200.000 étant effectivement traitées», regrette le Pr Serge Rozenberg (CHU St-Pierre). Le risque absolu d'une femme de 60 ans de présenter, au cours des années de vie qu'elle a encore devant elle, une fracture de hanche est de 25%, et passe à 44% pour les autres fractures ostéoporotiques majeures. Il s'agit donc d'un véritable défi pour les professionnels de santé, défi que l'on peut relever moyennant quelques règles de base: une bonne hygiène alimentaire permettant un apport suffisant en calcium et vitamine D, une restriction des stimulants de la perte osseuse (tabac, alcool), la pratique d'une activité physique régulière et la prévention des chutes. Mais ce n'est pas facile. de nombreuses classes thérapeutiques: bisphosphonates, SERM, calcitonine, hormone parathyroïdienne, strontium,... tou- jours accompagnés d'une supplémentation vitaminocalcique. des patientes ne reçoivent aucun traitement après fracture ostéo- porotique», poursuit le Pr Rozenberg. Divers facteurs peuvent affecter l'adhérence: effets secondaires, crainte de ces effets secondaires, manque de motivation, manque de résultat visible, coût, posologie peu pratique, co-médications... Or une mauvaise adhérence est associée à une augmentation du risque fractu- raire. Pratiquement, on sait que dans notre pays, seules 60% des patientes qui entament un traitement par bisphosphonate sont encore sous traitement après 6 mois, une proportion qui tombe à 41% après 1 an et 15% seulement après 3 ans! option qui permet d'améliorer l'adhérence est bienvenue tient à une nouvelle classe thérapeutique et ne nécessite qu'une injection sous-cutanée tous les 6 mois», remarque Luc De Clercq (Anvers), président de la Société royale belge de Rhumatologie. tures et dans le traitement de la perte osseuse associée à un traitement hormono-ablatif chez les hommes atteints de cancer de la prostate à risque élevé de fractures, le denosumab dispose d'un mécanisme d'action tout à fait innovant. C'est en effet le premier et le seul inhibiteur du RANKL (ligand du receptor acti- vator of nuclear factor NF-kappa B). Produit par l'ostéoblaste, le RANKL est une protéine qui se fixe sur un récepteur RANK pré- sent à la surface des précurseurs des ostéoclastes et des osté- oclastes matures. Cette interaction stimule alors la destruction osseuse. En se fixant avec une grande affinité et spécificité au RANKL, médiateur essentiel à la formation, au fonctionnement et à la survie des ostéoclastes, le denosumab empêche le RANKL de se lier à son récepteur et inhibe ainsi la résorption osseuse excessive responsable de l'ostéoporose. données de 6 études de phase III dont deux études de phase III qui avaient pour critère d'évaluation principal les fractures dans un contexte d'ostéoporose et de cancer de la prostate qui ont démontré que lorsqu'il est administré sous forme d'une injection sous-cutanée de 60mg une fois tous les 6 mois, le denosumab réduit l'incidence des fractures. Toutes les études mentionnées ont montré la capacité du denosumab à augmenter la den- sité minérale osseuse à tous les endroits évalués du squelette, avec un excellent profil de sécurité. Pratiquement, l'une de ces études pivot, l'essai FREEDOM, essai international randomisé en double aveugle avec contrôle par placebo qui a été réalisé chez des femmes post-ménopausées, a montré après 3 ans de trai- tement une réduction de 68% du risque de nouvelles fractures vertébrales, une réduction de 40% de l'incidence des fractures de hanche et de 20% des fractures non vertébrales. facile à administrer, de telle sorte que l'adhérence pourrait être optimalisée, le denosumab a tous les atouts pour effectuer une entrée fracassante dans le monde de l'ostéoporose, concluent les deux intervenants. commercialisent le denosumab sous le nom Prolia denosumab, premier agent spécifique sur cette voie physiologique, était testé sur l'homme. Avec succès, les études ultérieures ayant confirmé tout le bénéfice que peuvent en tirer les femmes ostéoporotiques post-ménopausiques. 432). Toutefois, cette sclérothérapie est encore assez expé- rimentale. De plus, les lymphangiomes sont rares et il est pratiquement impossible de réunir un grand nombre de patients pour obtenir des informations et une expérience suffisantes concernant ces nouvelles options de traite- ment (8). Picibanil, un produit sclérosant composé d'antigènes bac- tériens ( mation ou fibrose périkystique, contrairement à d'autres agents. Ainsi, la chirurgie ultérieure n'est pas compro- mise en cas d'échec de la sclérothérapie. Cette procédure s'effectue de préférence sous contrôle échographique, afin de pouvoir tout d'abord ponctionner un maximum de liquide kystique. L'échographie permet aussi de vérifier si la substance injectée infiltre correctement le kyste sans fuite extrakystique. Les chances de succès atteignent glo- balement 66% (11). Pour les kystes uniloculaires et pau- ciloculaires, les chances de réussite de la sclérothérapie avoisinent les 90%. Si les lymphangiomes sont étendus, il convient de répéter l'opération. Les effets secondaires éventuels du Picibanil OK 432 sont la fièvre, une douleur localisée et l'odynophagie. Ces symptômes disparaissent généralement d'eux-mêmes en quelques jours (12). L'effet de la sclérothérapie s'observe en moyenne dans les 6 à 8 semaines. 1:6.000. Le pronostic est bon si la lésion est isolée et n'a pas de répercussions générales sur le foetus. Un suivi échographique bimensuel et une IRM complémentaire sont nécessaires pour exclure l'obstruction des voies res- piratoires. La sclérothérapie au Picibanil OK 432 est à envi- sager, suivie en cas d'échec par une résection chirurgicale. |