à chaque femme la dose d'oestrogènes qu'elle mérite... ø ø gel contient 1,0325 mg d'hémihydrate d'oestradiol, ce qui équivaut à 1,0000 mg d'oestradiol anhydre. Chaque dose délivre 0,5 g de gel, ce qui équivaut à 0,5 mg d'oestradiol (ou à 0,516 mg d'hémihydrate d'oestradiol). FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU DE L'EMBALLAGE EXTERIEUR : Gel. Gel translucide et inodore. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Traitement hormonal substitutif (THS), en cas de symptômes de déficit en oestrogènes chez les femmes ménopausées. L'expérience est limitée concernant le traitement des femmes de plus de 65 ans. POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION : Estreva 0,1 % gel se présente sous forme d'un flacon avec pompe doseuse. Lorsqu'on entame un nouveau flacon, il peut s'avérer nécessaire d'effectuer une ou deux pressions sur la pompe. La première dose risque d'être imprécise et ne peut donc pas être utilisée. La pompe délivre des doses uniques de 0,5 g de gel, ce qui équivaut à 0,5 mg d'oestradiol. La posologie moyenne est de 1,5 g de gel par jour, soit 3 doses consécutives, pendant 24 à 28 jours. On peut adapter la posologie selon les besoins individuels de la patiente, d'une éventuelle production résiduelle d'oestrogène et des paramètres pharmacocinétiques individuels. La posologie individuelle varie entre 0,5 et 3 g de gel par jour. Lors de l'instauration et de la poursuite du traitement des symptômes post-ménopausiques, il faut utiliser la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte (voir également rubrique 4.4). Chez des femmes n'ayant pas subi d'hystérectomie, il est fortement conseillé d'associer un progestatif pendant au moins 12 à 14 jours de chaque cycle, afin de prévenir le développement d'une hyperplasie de l'endomètre induite par l'oestrogène. Chez les femmes ayant subi une hystérectomie, on ne recommande pas d'associer un progestatif sauf en cas d'antécédents d'endométriose. On peut utiliser deux schémas thérapeutiques : 1) Cyclique : pendant 24 à 28 jours, suivi d'une période sans traitement de 2 à 7 jours. Chez les femmes n'ayant pas subi d'hystérectomie, il faut administrer le progestatif pendant au moins les 12 derniers jours du traitement oestrogénique. Pendant la période sans traitement, des hémorragies de privation peuvent survenir. 2) Continu : pas de période sans traitement. Chez les femmes n'ayant pas subi d'hystérectomie, il faut administrer le progestatif au moins 12 jours par mois. Une hémorragie de privation peut survenir après l'arrêt du traitement par le progestatif. On peut recommander un traitement continu non cyclique dans les cas où les symptômes de déficit en oestrogènes se manifestent fortement pendant la période sans traitement. La surface d'application doit être équivalente à deux fois la taille d'une main. La patiente applique le gel sur une peau propre, sèche et intacte, de préférence après la toilette du matin ou du soir, au niveau de l'abdomen, des cuisses, des bras ou des épaules. Le gel ne peut pas être appliqué sur les seins ni sur les muqueuses. Il faut éviter un contact avec les yeux. Il est inutile de masser mais il est conseillé de laisser sécher le gel pendant environ 2 minutes avant de mettre un vêtement. Le gel ne tache pas les vêtements. Il faut se laver les mains après l'application du gel. L'oubli d'une dose peut augmenter le risque de survenue d'une hémorragie intercurrente ou de spotting (petits saignements). CONTRE-INDICATIONS : Présence ou suspicion d'un cancer du sein, antécédents de cancer du sein. Présence ou suspicion de tumeurs malignes oestrogénodépendantes (par ex., carcinome de l'endomètre). Hémorragies vaginales non diagnostiquées. Hyperplasie de l'endomètre non traitée. Présence ou antécédents d'accidents thromboemboliques veineux idiopathiques (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire). Affection thromboembolique artérielle, active ou récente (angor ou infarctus du myocarde). Affection hépatique aigue ou mention d'une affection hépatique à l'anamnèse, tant que les tests de fonction hépatique ne sont pas normalisés. Porphyrie. Hypersensibilité connue à l'une des substances actives ou à l'un des excipients. EFFETS INDÉSIRABLES : Lors d'études cliniques de phase III, on a mentionné les effets indésirables suivants, et tous ces effets survenaient selon une fréquence inférieure à 10 %. Ces effets sont ceux habituellement observés lors d'une oestrogénothérapie de substitution. contrôlée par placebo, l'étude WHI (Women's Health Initiative), le risque global de cancer du sein augmente avec la durée du THS chez les femmes utilisant un TSH, actuellement ou depuis récemment. Pour les THS à base d'une monothérapie d'oestrogènes, les estimations du risque relatif (RR) obtenues par une réanalyse des données originales issues de 51 études épidémiologiques (dans lesquelles > 80 % des THS se composaient d'oestrogènes seuls) et de l'étude épidémiologique MWS (Million Women Study) sont semblables et étaient respectivement de 1,35 (IC à 95 % : 1,21 - 1,49) et de 1,30 (IC à 95 % : 1,21 - 1,40). Pour les THS combinés à base d'un oestrogène et d'un progestatif, plusieurs études épidémiologiques ont rapporté un risque global de cancer du sein plus élevé qu'avec les oestrogènes seuls. L'étude MWS a rapporté que par rapport aux femmes n'ayant jamais eu de thérapie, l'utilisation de divers types de THS à base d'associations oestroprogestatives était associée à un risque de cancer du sein (RR = 2,00 ; IC à 95 % : 1,88 - 2,12) plus élevé qu'en cas d'utilisation d'oestrogènes seuls (RR = 1,30, IC à 95 % : 1,21 - 1,40) ou de tibolone (RR = 1,45 ; IC à 95 % : 1,25 - 1,68). L'étude WHI a rapporté une estimation du risque de 1,24 (IC à 95 % : 1,01 - 1,54) après 5,6 ans d'utilisation d'un THS par une association oestroprogestative (EEC + AMP) chez toutes les utilisatrices, par rapport au placebo. Les risques absolus calculés lors des études MWS et WHI sont présentés ci-dessous. Dans les pays industrialisés, sur base de l'incidence moyenne connue du cancer du sein, l'étude MWS a estimé que : Pour les femmes n'utilisant aucun THS, on peut s'attendre à ce qu'un cancer du sein soit diagnostiqué chez environ 32 femmes âgées de 50 à 64 ans sur 1000. Pour 1000 utilisatrices actuelles ou récentes de THS, le nombre de cas supplémentaires survenant au cours de la période correspondante sera compris : Pour les utilisatrices d'un traitement substitutif à base d'une monothérapie d'oestrogènes : entre 0 et 3 (meilleure estimation = 1,5) pour une durée de traitement de 5 ans. entre 3 et 7 (meilleure estimation = 5) pour une durée de traitement de 10 ans. Pour les utilisatrices d'un THS combiné oestroprogestatif : entre 5 et 7 (meilleure estimation = 6) pour une durée de traitement de 5 ans. entre 18 et 20 (meilleure estimation = 19) pour une durée de traitement de 10 ans. Chez les femmes âgées de 50 à 79 ans, l'étude WHI a estimé qu'après un suivi de 5,6 ans, 8 cas supplémentaires de cancer du sein invasif sur 10.000 femmes/années peuvent être attribués à un THS par une association oestroprogestative (EEC + AMP). Selon les calculs effectués sur base des données expérimentales, on estime que : Pour 1000 femmes du groupe placebo : Environ 16 cas de cancer du sein invasif seront diagnostiqués dans les 5 ans. Pour 1000 femmes utilisant un THS par une association oestro- progestative (EEC + AMP), le nombre de cas supplémentaires sera compris entre 0 et 9 (meilleure estimation = 4) pour une durée de traitement de 5 ans. Chez les femmes utilisant un THS, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein est globalement similaire pour les femmes débutant le THS, indépendamment de l'âge de la femme au moment du début du traitement (entre 46 et 65 ans). Cancer de l'endomètre : Chez les femmes ayant un utérus intact, le risque d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre augmente avec la durée du traitement par une monothérapie d'oestrogènes. Selon les données issues des études épidémiologiques, la meilleure estimation du risque pour les femmes n'utilisant aucun THS est qu'on s'attend à diagnostiquer environ 5 cancers de l'endomètre sur 1000 femmes âgées de 50 à 65 ans. Chez les utilisatrices d'oestrogènes en monothérapie, selon la durée du traitement et la dose d'oestrogènes, le risque de cancer de l'endomètre augmente de 2 à 12 fois par rapport aux non utilisatrices. Le fait d'ajouter un progestatif à la monothérapie d'oestrogènes réduit considérablement ce risque accru. On a rapporté d'autres effets indésirables, en association avec un traitement oestroprogestatif : Tumeurs oestrogénodépendantes bénignes et malignes, par exemple carcinome de l'endomètre. Thromboembolie veineuse, par exemple thrombose veineuse profonde des membres inférieurs, thrombose pelvienne ou embolie pulmonaire, survenant plus souvent chez les femmes utilisant un TSH que chez celles n'en utilisant pas. Pour de plus amples informations, voir rubriques `4.3 Contre-indications' et `4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi'. Infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC). Affections de la vésicule biliaire. Affections cutanées et sous-cutanées : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura vasculaire. Démence probable. NUMÉRO(S) D'ENREGISTREMENT : BE204057 DELIVRANCE: Médicament soumis à prescription médicale DATE DE REVISION DU TEXTE : 03/2011 |