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E s t r a d i o l H e m i h y d r a t e
Doser
sa féminité
La fléxibilité absolue qui offre
à chaque femme la dose
d'oestrogènes qu'elle mérite...
En toute discrétion.
13
35
pour 3 mois
Effets indésirables peu fréquents ( 0,1% - < 1%)
Effets indésirables fréquents (1% - < 10%)
Affections des organes de
reproduction et du sein
Métrorragies, hémorragies
utérines, douleur mammaire
Tumeurs mammaires bénignes,
écoulement vaginal
Classe de systèmes d'organes
Affections gastro-intestinales
Nausées, tension abdominale
Céphalées
Vomissements
Affections musculo-
squelettiques et systémiques
Douleurs musculo-squelettiques
Thrombophlébite
Embolie pulmonaire
ø
ø
ø
ø
ø
ø
ø
ø
Impression de lourdeur
Affections vasculaires
Affections respiratoires,
thoraciques et médiastinales
Investigations
Prise de poids
Prurit
Troubles généraux
et anomalies au site
d'administration
OEdème périphérique,
fatigue
Affections de la peau
et du tissu sous-cutané
Affections psychiatriques
Affections du système nerveux
DÉNOMINATION DU MEDICAMENT : Estreva 0,1 % gel COMPOSITION QUALITATIVE EN QUANTITATIVE : 1 g de
gel contient 1,0325 mg d'hémihydrate d'oestradiol, ce qui équivaut à 1,0000 mg d'oestradiol anhydre. Chaque
dose délivre 0,5 g de gel, ce qui équivaut à 0,5 mg d'oestradiol (ou à 0,516 mg d'hémihydrate d'oestradiol).
FORME PHARMACEUTIQUE ET CONTENU DE L'EMBALLAGE EXTERIEUR : Gel. Gel translucide et inodore.
INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Traitement hormonal substitutif (THS), en cas de symptômes de déficit en
oestrogènes chez les femmes ménopausées. L'expérience est limitée concernant le traitement des femmes de plus de 65 ans.
POSOLOGIE ET MODE D'ADMINISTRATION : Estreva 0,1 % gel se présente sous forme d'un flacon avec pompe doseuse.
Lorsqu'on entame un nouveau flacon, il peut s'avérer nécessaire d'effectuer une ou deux pressions sur la pompe.
La première dose risque d'être imprécise et ne peut donc pas être utilisée. La pompe délivre des doses uniques de 0,5 g
de gel, ce qui équivaut à 0,5 mg d'oestradiol. La posologie moyenne est de 1,5 g de gel par jour, soit 3 doses consécutives,
pendant 24 à 28 jours. On peut adapter la posologie selon les besoins individuels de la patiente, d'une éventuelle
production résiduelle d'oestrogène et des paramètres pharmacocinétiques individuels. La posologie individuelle varie
entre 0,5 et 3 g de gel par jour. Lors de l'instauration et de la poursuite du traitement des symptômes post-ménopausiques,
il faut utiliser la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte (voir également rubrique 4.4). Chez des
femmes n'ayant pas subi d'hystérectomie, il est fortement conseillé d'associer un progestatif pendant au moins 12
à 14 jours de chaque cycle, afin de prévenir le développement d'une hyperplasie de l'endomètre induite par
l'oestrogène. Chez les femmes ayant subi une hystérectomie, on ne recommande pas d'associer un progestatif sauf en
cas d'antécédents d'endométriose. On peut utiliser deux schémas thérapeutiques : 1) Cyclique : pendant 24 à 28 jours,
suivi d'une période sans traitement de 2 à 7 jours. Chez les femmes n'ayant pas subi d'hystérectomie, il faut administrer
le progestatif pendant au moins les 12 derniers jours du traitement oestrogénique. Pendant la période sans traitement,
des hémorragies de privation peuvent survenir. 2) Continu : pas de période sans traitement. Chez les femmes n'ayant
pas subi d'hystérectomie, il faut administrer le progestatif au moins 12 jours par mois. Une hémorragie de privation
peut survenir après l'arrêt du traitement par le progestatif. On peut recommander un traitement continu non cyclique
dans les cas où les symptômes de déficit en oestrogènes se manifestent fortement pendant la période sans traitement.
La surface d'application doit être équivalente à deux fois la taille d'une main. La patiente applique le gel sur une peau
propre, sèche et intacte, de préférence après la toilette du matin ou du soir, au niveau de l'abdomen, des cuisses,
des bras ou des épaules. Le gel ne peut pas être appliqué sur les seins ni sur les muqueuses. Il faut éviter un contact
avec les yeux. Il est inutile de masser mais il est conseillé de laisser sécher le gel pendant environ 2 minutes avant
de mettre un vêtement. Le gel ne tache pas les vêtements. Il faut se laver les mains après l'application du gel. L'oubli
d'une dose peut augmenter le risque de survenue d'une hémorragie intercurrente ou de spotting (petits saignements).
CONTRE-INDICATIONS : Présence ou suspicion d'un cancer du sein, antécédents de cancer du sein. Présence ou
suspicion de tumeurs malignes oestrogénodépendantes (par ex., carcinome de l'endomètre). Hémorragies vaginales non
diagnostiquées. Hyperplasie de l'endomètre non traitée. Présence ou antécédents d'accidents thromboemboliques
veineux idiopathiques (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire). Affection thromboembolique artérielle,
active ou récente (angor ou infarctus du myocarde). Affection hépatique aigue ou mention d'une affection hépatique
à l'anamnèse, tant que les tests de fonction hépatique ne sont pas normalisés. Porphyrie. Hypersensibilité connue
à l'une des substances actives ou à l'un des excipients. EFFETS INDÉSIRABLES : Lors d'études cliniques de phase III,
on a mentionné les effets indésirables suivants, et tous ces effets survenaient selon une fréquence inférieure à 10 %.
Ces effets sont ceux habituellement observés lors d'une oestrogénothérapie de substitution.
Cancer du sein : Selon les données issues d'un nombre important d'études épidémiologiques et d'une étude randomisée
contrôlée par placebo, l'étude WHI (Women's Health Initiative), le risque global de cancer du sein augmente avec
la durée du THS chez les femmes utilisant un TSH, actuellement ou depuis récemment. Pour les THS à base d'une
monothérapie d'oestrogènes, les estimations du risque relatif (RR) obtenues par une réanalyse des données originales
issues de 51 études épidémiologiques (dans lesquelles > 80 % des THS se composaient d'oestrogènes seuls) et de
l'étude épidémiologique MWS (Million Women Study) sont semblables et étaient respectivement de 1,35 (IC à 95 %
: 1,21 - 1,49) et de 1,30 (IC à 95 % : 1,21 - 1,40). Pour les THS combinés à base d'un oestrogène et d'un progestatif,
plusieurs études épidémiologiques ont rapporté un risque global de cancer du sein plus élevé qu'avec les oestrogènes
seuls. L'étude MWS a rapporté que par rapport aux femmes n'ayant jamais eu de thérapie, l'utilisation de divers types
de THS à base d'associations oestroprogestatives était associée à un risque de cancer du sein (RR = 2,00 ; IC à 95 % :
1,88 - 2,12) plus élevé qu'en cas d'utilisation d'oestrogènes seuls (RR = 1,30, IC à 95 % : 1,21 - 1,40) ou de tibolone (RR
= 1,45 ; IC à 95 % : 1,25 - 1,68). L'étude WHI a rapporté une estimation du risque de 1,24 (IC à 95 % : 1,01 - 1,54) après
5,6 ans d'utilisation d'un THS par une association oestroprogestative (EEC + AMP) chez toutes les utilisatrices, par
rapport au placebo. Les risques absolus calculés lors des études MWS et WHI sont présentés ci-dessous. Dans les pays
industrialisés, sur base de l'incidence moyenne connue du cancer du sein, l'étude MWS a estimé que : Pour les femmes
n'utilisant aucun THS, on peut s'attendre à ce qu'un cancer du sein soit diagnostiqué chez environ 32 femmes âgées
de 50 à 64 ans sur 1000. Pour 1000 utilisatrices actuelles ou récentes de THS, le nombre de cas supplémentaires
survenant au cours de la période correspondante sera compris : Pour les utilisatrices d'un traitement substitutif à
base d'une monothérapie d'oestrogènes : entre 0 et 3 (meilleure estimation = 1,5) pour une durée de traitement de
5 ans. entre 3 et 7 (meilleure estimation = 5) pour une durée de traitement de 10 ans. Pour les utilisatrices d'un THS
combiné oestroprogestatif : entre 5 et 7 (meilleure estimation = 6) pour une durée de traitement de 5 ans. entre 18 et
20 (meilleure estimation = 19) pour une durée de traitement de 10 ans. Chez les femmes âgées de 50 à 79 ans, l'étude
WHI a estimé qu'après un suivi de 5,6 ans, 8 cas supplémentaires de cancer du sein invasif sur 10.000 femmes/années
peuvent être attribués à un THS par une association oestroprogestative (EEC + AMP). Selon les calculs effectués sur
base des données expérimentales, on estime que : Pour 1000 femmes du groupe placebo : Environ 16 cas de cancer
du sein invasif seront diagnostiqués dans les 5 ans. Pour 1000 femmes utilisant un THS par une association oestro-
progestative (EEC + AMP), le nombre de cas supplémentaires sera compris entre 0 et 9 (meilleure estimation = 4) pour
une durée de traitement de 5 ans. Chez les femmes utilisant un THS, le nombre de cas supplémentaires de cancer du
sein est globalement similaire pour les femmes débutant le THS, indépendamment de l'âge de la femme au moment
du début du traitement (entre 46 et 65 ans). Cancer de l'endomètre : Chez les femmes ayant un utérus intact, le risque
d'hyperplasie et de cancer de l'endomètre augmente avec la durée du traitement par une monothérapie d'oestrogènes.
Selon les données issues des études épidémiologiques, la meilleure estimation du risque pour les femmes n'utilisant
aucun THS est qu'on s'attend à diagnostiquer environ 5 cancers de l'endomètre sur 1000 femmes âgées de 50 à 65 ans.
Chez les utilisatrices d'oestrogènes en monothérapie, selon la durée du traitement et la dose d'oestrogènes, le risque
de cancer de l'endomètre augmente de 2 à 12 fois par rapport aux non utilisatrices. Le fait d'ajouter un progestatif à
la monothérapie d'oestrogènes réduit considérablement ce risque accru. On a rapporté d'autres effets indésirables, en
association avec un traitement oestroprogestatif : Tumeurs oestrogénodépendantes bénignes et malignes, par exemple
carcinome de l'endomètre. Thromboembolie veineuse, par exemple thrombose veineuse profonde des membres
inférieurs, thrombose pelvienne ou embolie pulmonaire, survenant plus souvent chez les femmes utilisant un TSH que
chez celles n'en utilisant pas. Pour de plus amples informations, voir rubriques `4.3 Contre-indications' et `4.4 Mises en
garde spéciales et précautions d'emploi'. Infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC). Affections de la
vésicule biliaire. Affections cutanées et sous-cutanées : chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux, purpura
vasculaire. Démence probable.
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE : Teva Pharma Belgium N.V./S.A./AG, Laarstraat 16, B-2610 Wilrijk
NUMÉRO(S) D'ENREGISTREMENT : BE204057
DELIVRANCE: Médicament soumis à prescription médicale
DATE DE REVISION DU TEXTE : 03/2011