plus guère de poils dignes de ce nom que sur la face et le crâne, la poitrine, l'abdomen et les membres ainsi que dans les régions axillaire et pubienne. d'autre part avec le duvet, plus discret les poils termi- naux dont le corps humain se dote à la puberté, et qui continuent à se développer pendant une période indéter- minée. Chez l'être humain, poils et duvet sont présents partout sur l'épiderme, à l'exception des paumes et de la plante des pieds, exemptes de follicules pileux ( glandes séborrhéiques qui produisent le sébum, une subs- tance huileuse qui sert à lubrifier le poil; c'est pour cette raison qu'une pilosité excessive est associée à une peau grasse. muscle spécifique, dit muscle arrecteur, qui permet aux poils de se dresser sous l'effet du froid ou du stress. Shakespeare illustre particulièrement bien ce phénomène, lorsqu'il fait dire au fantôme du père de Hamlet: peuples mongoloïdes (Chinois, Japonais, Coréens, Amérin- diens, Inuits), les cheveux sont sombres, raides et rêches; chez les peuples négroïdes, ils sont bouclés ou laineux; chez les blancs caucasiens, ils peuvent être ondulés, bou- clés ou raides. Quant à la pilosité faciale et corporelle, elle est moins développée chez les peuples mongoloïdes, négroïdes et amérindiens, mais on observe également des différences ethniques entre sujets caucasiens; les peuples méditerra- néens sont ainsi plus poilus que les Scandinaves. provoqué chez l'homme un intérêt mêlé d'une sorte de fascination. La Bible, déjà, mentionne que Rebecca, femme d'Isaac, donne naissance à des jumeaux, dont l'un, Esaü, a le corps et les bras recouverts d'une abondante toison: « plus loin: «Jacob Aristote, quant à lui, s'émerveillait que les eunuques, im- berbes, n'en aient pas moins des cheveux. curiosité, parfois de vénération, mais aussi de moquerie. Les récits et légendes du temps jadis en font des êtres contre nature. Shakespeare reprend lui aussi ce motif dans Macbeth, lorsqu'il décrit les trois sorcières: Athiénau (Chypre). |