1 chez une gestante en arrêt cardio-respiratoire ou en cours de réanimation cardio-respiratoire intensive (1). de grossesse dans environ une grossesse sur 30.000 (2). La césarienne peri-mortem a pour double objectif de sauver l'enfant, mais également la future mère. Il s'agit d'un geste rare, qui de plus est souvent réalisé en dehors des unités obstétricales et par des opérateurs non obstétriciens loin de conditions optimales d'intervention (3). ternationale sur cette pratique. maternelles que foetales donne à la césarienne peri-mor- tem une place grandissante en raison de l'augmentation réelle des chances de survie de la future mère et du foetus. cile à évaluer. Dans son rapport triennal, le CEMACH ( montre un doublement du nombre de césariennes peri- mortem entre les périodes 2000-2002 et 2003-2005 (1). Sur 2.113.831 grossesses, ce rapport décrit 49 césariennes peri-mortem, soit 52 nouveau-nés, dont 28 vivants et 24 prématurés. Ce rapport ne donne toutefois pas le devenir des enfants nés vivants, ni la survie de la maman, les césa- riennes peri-mortem et post-mortem étant comptabilisées ensemble. par la grossesse influencent les efforts de réanimation maternelle (4). dès le début de la 20 anémie physiologique diminuant la capacité de fixation de l'oxygène, la réduction de la capacité respiratoire résiduelle de près de 20% par la compression pulmonaire, l'augmen- tation de la consommation d'oxygène de près de 20% par les demandes du compartiment foetal, la diminution du retour veineux par la compression utérine aorto-cave avec effet sur le débit cardiaque, tous ces facteurs pouvant très rapidement affecter la saturation en oxygène dès qu'une hypoventilation alvéolaire survient. plus de 20 semaines peut compromettre grandement les manoeuvres habituelles de réanimation maternelle et la césarienne peri-mortem peut être considérée comme une technique active de réanimation indépendamment de la survie du foetus (4). rienne peri-mortem doit être envisagée en tant que mesure de sauvetage, la vidange de l'utérus permettant d'augmen- ter le débit cardiaque, de décompresser les gros vaisseaux abdominaux, d'améliorer l'efficacité pulmonaire, toutes ces actions accroissant les chances de survie maternelle. réanimation maternelle. Mais bien peu d'obstétriciens sont préparés à une telle situation. |