le syndrome de Cowchock, le syndrome de Roberts, le syn- drome de Fryns, le syndrome d'Apert ou celui de Cornélia de Lange sont génétiquement reconnaissables d'un point de vue clinique. L'achondrogenèse de type II et d'autres chondrodystrophies peuvent également être associées à un lymphangiome. Enfin, des causes exogènes sont pos- sibles, comme l'alcool, l'aminoptérine ou la triméthadione (5). L'anamnèse de cette patiente n'a retenu aucune cause exogène. lymphangiome kystique (échographie: structures kys- tiques), un tératome cervical kystique, un hémangiome (irrigation sanguine abondante), un neuroblastome (déter- mination des catécholamines dans le liquide amniotique) et un goitre congénital (tumeurs symétriques et lobulaires fixes) (8, 9). 20 semaines avec un caryotype normal sans autre anoma- lie morphologique associée, le risque de handicap grave est minime, mais l'enfant ne pourra être totalement nor- mal (4, 7). Pour ce couple, il est décidé de ne pas proposer d'interruption de grossesse, car le lymphangiome kystique est isolé et a un bon pronostic à long terme, moyennant un bon suivi prénatal et un traitement postnatal correct. Les parents sont informés adéquatement du traitement post- natal et de la morbidité inhérente éventuelle (2, 4, 8, 9). semaines avec un caryotype normal, mais associé à des anomalies morphologiques, une interruption de grossesse peut être proposée. d'expertise est important pour une bonne estimation pré- natale de la localisation exacte de la masse, de sa taille, de sa croissance, ainsi que de l'éventuelle propagation aux structures environnantes. En outre, il est important de surveiller la croissance générale du foetus et sa santé. Les gros lymphangiomes kystiques peuvent entraîner une anémie foetale si plusieurs composants vasculaires sont présents dans la lésion. Dans le cas présent, l'échographie ne montre aucun flux clair dans la lésion, en l'absence d'anémie foetale. L'IRM fournit des informations com- plémentaires sur la taille et l'infiltration dans les tissus environnants (par exemple, les voies respiratoires) du lymphangiome (4, 7). Si aucune souffrance foetale n'est démontrée de façon prénatale, les possibilités de traite- ment prénatal sont soigneusement évaluées en fonction du risque d'accouchement prématuré et des complica- tions associées. Après 32 semaines, on peut opter pour traitement type foetal et de la présence ou non de déficiences mor- phologiques. Le pronostic des lymphangiomes massifs isolés qui persistent jusqu'à la naissance relève davantage de l'infiltration dans les structures environnantes que de la taille de la masse kystique elle-même (5). tion étroite avec le gynécologue, le néonatologue, l'anes- thésiste et l'ORL (10). On s'orientera presque exclusive- ment vers une césarienne élective pour éviter une dystocie due à la taille du lymphangiome kystique. Si le lymphan- giome est très volumineux, une incision corporelle peut être nécessaire. En cas de soupçon d'obstruction des voies respiratoires, une procédure EXIT peut être prévue pour libérer les voies aériennes du foetus tout en maintenant la circulation foeto-maternelle. 37 2/7 semaines et une incision transversale basse a été pratiquée au niveau du segment inférieur de l'utérus. augmenter de volume après la naissance via un saigne- ment, une infection ou un traumatisme (7). Ils peuvent provoquer une obstruction de la respiration, une dyspha- gie, une dysphonie, une dysarthrie à cause de l'infiltration et de la compression des structures environnantes (3, 11). chirurgicale ou la sclérose. Les complications chirurgicales comprennent les récidives du kyste, les séromes, l'infection de la lésion, la faiblesse musculaire, la formation probléma- tique de cicatrices, les problèmes cosmétiques, les lésions vasculaires et les dégâts au niveau des nerfs dans plus de 30% des cas. Dans 18 à 50% des cas, une résection complète est possible avec un faible risque de récidive (7, 11, 12). giome peut donner lieu à la régression totale de la lésion. Cette découverte a conduit à l'utilisation d'agents scléro- sants intrakystiques (3). ficace à la chirurgie chez les patients atteints de kystes bénins au niveau du cou. Il existe plusieurs substances sclérosantes, comme l'«eau bouillante», le sérum physiolo- gique hypertonique, les salicylates, le cyclophosphamide, |