background image
21
GUNAIKEIA
VOL 16 N°7
2011
posologie n'est nécessaire chez les patients âgés. Population pédiatrique: Prolia ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans car sa
tolérance et son efficacité n'ont pas été étudiées chez ces patients. Chez l'animal, l'inhibition du complexe RANK/RANK ligand (RANKL) a été associée à une inhibition
de la croissance osseuse et à une absence de poussée dentaire. Mode d'administration: Prolia doit être administré par voie sous-cutanée par une personne formée de
manière appropriée à la technique d'injection.
Contre-indications: Hypocalcémie. Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients. Effets
indésirables: Résumé des effets indésirables: Dans le cadre des essais cliniques de phase II et III contrôlés contre placebo, la tolérance de Prolia a été évaluée chez
10 534 patients, comprenant les femmes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique (sur une période maximale de 5 ans) et les patients atteints de cancer de la
prostate ou du sein recevant un traitement hormono-ablatif. Sur la base du taux d'événements observé sur 1 an, la convention suivante a été utilisée pour la
classification des effets indésirables rapportés au cours de ces essais cliniques de phase II et III: très fréquent ( 1/10), fréquent ( 1/100, < 1/10), peu fréquent
( 1/1 000, < 1/100), rare ( 1/10 000, < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000). Au sein de chaque groupe de fréquence et de classification par organes, les
effets indésirables sont présentés selon un ordre décroissant de gravité. Effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques de phase II et de phase III contrôlés
contre placebo chez des femmes souffrant d'ostéoporose post-ménopausique et des patients atteints de cancer de la prostate ou du sein recevant un traitement
hormono-ablatif: Fréquent: Infections et infestations: Infection urinaire, infection des voies respiratoires supérieures. Affections du système nerveux: Sciatique.
Affections oculaires: Cataracte (1). Affections gastro-intestinales: Constipation. Affections de la peau et du tissu sous-cutané: Eruption cutanée. Affections musculo-
squelettiques et systémiques: Douleurs des membres. Peu fréquent: Infections et infestations: Diverticulite (1), Cellulite infectieuse (1), Infection auriculaire. Affections
de la peau et du tissu sous-cutané: Eczéma . Très rare: Troubles du métabolisme et de la nutrition: Hypocalcémie (1). (1) [Voir Description de certains effets
indésirables]. L'analyse des données poolées de l'ensemble des études cliniques de phase II et de phase III, contrôlées contre placebo, a mis en évidence la survenue
d'un syndrome pseudo-grippal avec un taux de 0,006 patient-année dans le groupe denosumab et un taux de 0,003 patient-année dans le groupe placebo. Bien que
cette différence ait été identifiée par une analyse poolée, elle n'a pas été mise en évidence par l'analyse stratifiée qui a été utilisée pour calculer la fréquence de
survenue des effets indésirables rapportés ci-dessus. Cette différence n'a pas été observée dans les études individuelles. Description de certains effets indésirables:
Hypocalcémie: Au cours de deux essais cliniques de phase III contrôlés contre placebo menés chez des femmes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique, une
diminution de la calcémie (< 1,88mmol/l) après administration de Prolia a été observée chez environ 0,05% des patientes (2 sur 4 050). Il n'a pas été rapporté
de diminution de la calcémie (< 1,88mmol/l) dans les deux essais cliniques de phase III contrôlés contre placebo menés chez des patients recevant un traitement
hormono-ablatif. Infections cutanées: Dans les essais cliniques de phase III contrôlés contre placebo, l'incidence globale des infections cutanées a été similaire dans
les groupes placebo et Prolia, que ce soit chez les femmes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique (placebo [1,2%, 50 sur 4 041] versus Prolia [1,5%, 59 sur
4 050]) ou chez les patients atteints de cancer de la prostate ou du sein recevant un traitement hormono-ablatif (placebo [1,7%, 14 sur 845] versus Prolia [1,4%,
12 sur 860]). Des infections cutanées nécessitant une hospitalisation, correspondant principalement à des cas de cellulite infectieuse, ont été rapportées chez 0,1%
des femmes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique recevant le placebo (3 sur 4 041) versus 0,4% de celles recevant Prolia (16 sur 4 050). L'incidence des
infections cutanées rapportées comme graves a été similaire dans les groupes placebo (0,6%, 5 sur 845) et Prolia (0,6%, 5 sur 860) au cours des essais menés
dans le cancer du sein et de la prostate. Ostéonécrose de la mâchoire: Dans le programme d'études cliniques menées dans l'ostéoporose (8710 patients traités
pendant plus d'un an), l'ONM a été rarement rapportée avec Prolia. Cataracte: Une différence dans la survenue des évènements indésirables de type cataracte a été
observée (4,7% denosumab, 1,2% placebo) dans un seul essai clinique de phase III contrôlé contre placebo, mené chez des patients atteints de cancer de la prostate
recevant un traitement anti-androgénique. Aucune différence n'a été observée chez les femmes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique ou chez les femmes
atteintes de cancer du sein non métastatique traitées par un inhibiteur de l'aromatase. Diverticulite: Une différence dans la survenue des évènements indésirables de
type diverticulite a été observée (1,2% denosumab, 0% placebo) dans un seul essai clinique de phase III contrôlé contre placebo, mené chez des patients atteints de
cancer de la prostate recevant un traitement anti-androgénique. L'incidence de diverticulite a été comparable entre les groupes de traitements que ce soit chez les
femmes atteintes d'ostéoporose post-ménopausique ou chez les femmes atteintes de cancer du sein non métastatique traitées par un inhibiteur de l'aromatase. Autres
populations particulières: Au cours des essais cliniques, en l'absence de supplémentation en calcium, les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (clairance de la
créatinine < 30ml/min) ou dialysés ont présenté un risque plus élevé d'hypocalcémie. Un apport adapté de calcium et de vitamine D est important chez les patients
atteints d'insuffisance rénale sévère ou dialysés.
Titulaire de l'autorisation: Amgen Europe B.V. Minervum 7061NL-4817 ZK Breda Pays-Bas. Numéro
d'autorisation de mise sur le marché: EU/1/10/618/003. Date de première autorisation: 26 mai 2010. Date de mise à jour du texte: 26
mai 2010.
Classification du médicament en matière de délivrance: Médicament soumis à prescription médicale. Information complète disponible
chez: Amgen s.a., avenue Ariane 5, 1200 Bruxelles, tél: 02/775.27.11.
GC302F.indd 4
07/09/11 09:33
213
Nele Vankeirsbilck
GV2
1
0F_20
1
1
Diagnostic prénatal et suivi du
lymphangiome kystique: cas
commenté et aperçu de la littérature
Nele Vankeirsbilck
1
, Hilde Logghe
1
, Anne Loccufier
1
, Els Laurent
1
, Wim Decaluwé
2
, Luc Cornette
2
,
Kenneth Coenegrachts
3
, Luc De Baene
4
1.
Service de Soins maternels intensifs, AZ Sint Jan Brugge - AZ St Lucas Brugge
2.
Service de Soins intensifs néonataux, AZ St Jan Brugge-Oostende AV
3.
Service de Radiologie, AZ St Jan Brugge-Oostende AV
4.
Service de Gynécologie-Obstétrique, AZ St Jan Brugge-Oostende AV
K
eywords
:
prenatal
diagnosis
­
lymfangioma
­
axillary
lymfangioma
­
cystic
teratoma
­
sclerotherapy
­
p
icibanil
oK 432
Cas clinique
La patiente, 28 ans, G4P1A2, est en bonne santé et n'a
aucun antécédent médical ou familial spécifique. Elle
a connu 2 fausses couches spontanées au stade de 7 et
10 semaines de grossesse, sans activité cardiaque. Elle a
un fils de 2 ans en bonne santé. Il n'y a pas de consan-
guinité. Au cours de cette grossesse, l'examen combiné du
premier semestre montre un risque faible (< 1/10.000) de
syndrome de Down et de trisomie 18. La nuque mesure
1,3mm. La grossesse est compliquée par une séroconver-
sion CMV au cours du premier trimestre (anticorps IgM et
IgG positifs avec une avidité faible de 29%), pour laquelle
une ponction de liquide amniotique est effectuée après
une échographie d'expertise normale à la 21
e
semaine de
grossesse. La ponction de liquide amniotique révèle un
caryotype masculin normal et un CMV-PCR négatif. Au
cours du suivi, une échographie de contrôle permet de
détecter par hasard une masse anormale dans la région
du cou à 25 semaines de grossesse (
Figures 1 et 2). Une
réévaluation a lieu au service de diagnostic prénatal, où
l'on constate la présence d'un lymphangiome kystique
dans le cou. A l'échographie, cette masse commence au
niveau cervical postérieur et s'étend sur le côté antérieur
gauche. La masse a un aspect multikystique sans flux
évident et mesure environ 6cm sur 6. Le lymphangiome
Le lymphangiome kystique est une malformation congénitale du système lymphatique où une obstruction entre les systèmes
lymphatique et veineux provoque une accumulation du liquide lymphatique. Cette pathologie peut être diagnostiquée à
l'échographie prénatale. La classification s'effectue en fonction de la localisation et de la présence ou non de septations.
Le pronostic dépend du stade de la grossesse lors du diagnostic, de la déficience ou non du caryotype foetal, de la taille du
lymphangiome et de l'infiltration ou non dans les tissus adjacents. En cas de suspicion prénatale d'obstruction des voies
respiratoires, une évaluation prénatale précise des voies aériennes est indispensable. Il convient de pratiquer l'accouchement
par césarienne élective, de façon à éviter une dystocie des épaules. Au cours de la période néonatale, il faut envisager une
sclérothérapie au Picibanil OK 432, avec résection chirurgicale dans un deuxième temps.
Le cas suivant décrit le diagnostic prénatal et le suivi d'un foetus euploïde atteint d'un lymphangiome cervical massif,
diagnostiqué à 25 semaines de grossesse. L'accouchement se fait par césarienne élective. A la naissance, les voies respiratoires
sont dégagées. A l'âge de 2 mois, le lymphangiome entraîne toutefois une légère obstruction de la respiration. Dans un
premier temps, une sclérothérapie est réalisée afin de provoquer une réaction inflammatoire locale, puis la régression du
kyste. Le résultat étant insatisfaisant, une résection chirurgicale radicale du lymphangiome est ensuite pratiquée.
Figure 1: A 25 semaines: coupe longitudinale: masse
kystique: 30 x 15mm.