à diminuer les bouffées de chaleur et sueurs nocturnes. redonner de l'éclat. à des jambes légères. blement améliorée. La force de l'épaule gauche reste dimi- nuée. L'inspection de l'oreille indique que le conduit auditif externe est toujours fermé. L'IRM de contrôle décèle en- core des restes de kystes minimes au niveau parapharyngé et du conduit auditif externe. Mis à part cela, les résul- tats des examens sont normaux. Nous pouvons conclure jusqu'à présent à un développement neurologique normal, avec une atteinte minimale de la motricité de l'épaule ( nitale du système lymphatique où une obstruction entre les systèmes lymphatique et veineux provoque une accu- mulation du liquide lymphatique. Le lymphangiome com- prend des kystes multiloculaires pouvant être liés les uns aux autres ou isolés. Il se situe le plus souvent dans le cou (75%), mais peut apparaître à l'aisselle, à l'aine, au niveau du médiastin ou du rétropéritoine. Histologiquement, les lymphangiomes peuvent être classés en grosseurs capil- laires, caverneuses et kystiques. viennent dans la région du cou postérolatérale et sont classés selon la localisation. S'il est plutôt antérieur, le lym- phangiome kystique est généralement une malformation isolée, dépisté chez un enfant en bonne santé avec un ratio homme/femme de 1:1. Il est souvent découvert lors d'une échographie prénatale au deuxième trimestre. L'oedème kystique nucal généralisé situé plus postérieurement est surtout remarqué au premier trimestre. Le pronostic est différent, étant donné que ce type d'oedème est souvent associé à des anomalies chromosomiques ou autres (1-3). Les lymphangiomes kystiques peuvent également être clas- sés selon la présence ou l'absence de septum. La découverte de septations au sein du lymphangiome lors de l'échographie s'accompagne le plus souvent d'aneuploïdie, de malforma- tions congénitales graves et d'anomalies cardiaques (4). Le diagnostic anténatal est ardu car ces structures kys- tiques sont souvent très petites et difficiles à visualiser à l'échographie. Plus de la moitié des lymphangiomes ne sont dépistés qu'à la naissance, et jusqu'à 90% vers l'âge de 2 ans (4). Le diagnostic clinique d'une enflure axillaire unilatérale et isolée est le plus courant. est un facteur pronostique favorable, mais n'exclut pas une anomalie chromosomique ou associée (4, 5). A l'écho- graphie, ces lésions se présentent comme des structures kystiques hypo-échogènes dans la région antérolatérale et/ou postérieure. Si elles ne régressent pas spontané- ment, elles tendent à augmenter de volume au cours de la grossesse (2, 7). Les anomalies échographiques associées sont principalement l'anasarque foetale non immune, l'oligohydramnios (+ mouvements de l'enfant réduits) et les affections cardiaques. Pour le diagnostic d'un lymphangiome kystique, il convient d'examiner le caryotype ainsi que les syndromes cliniques en concertation avec le service de génétique clinique. Le |