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GUNAIKEIA
VOL 16 N°7
2011
Ponroy Vitarmonyl Belgique ­ 5 rue de l'innovation ­ 7503 TOURNAI OUEST ­ BELGIQUE ­ BE086777338
1
­
LM Y
&
R
2010
pour lutter de façon
naturelle contre les
troubles climatériques.
D'origine naturelle et sans aucune source d'hormones
ni phytoestrogènes (soja, lin, sauge, grenade...),
Manhaé est la solution sans risque adaptée à toutes
les femmes qui souhaitent réduire leurs troubles
climatériques et préserver leur féminité.
Manhaé fournit des nutriments efficaces pour lutter
contre les désagréments de la de la pré-ménopause
et de la ménopause confirmée :
· Les Endophospholipides
®
, riches en acides gras
polyinsaturés à longues chaînes (EPA et DHA), aident
à diminuer les bouffées de chaleur et sueurs nocturnes.
· Les oméga 3 concourent à lutter contre le stress passager
pour retrouver détente et bien-être.
· Le fer et la vitamine B9 aident à combattre la fatigue
et à améliorer le tonus général de l'organisme.
· Le complexe antioxydant (bêta-carotène,
vitamine E, zinc) et l'huile de bourrache contribuent
à protéger, nourrir et hydrater la peau pour lui
redonner de l'éclat.
· Les flavonoïdes de citrus aident à soutenir
la circulation, favorisant ainsi le retour
à des jambes légères.
manhae.be
S t r e n g t h e n y o u r o r g a n i s m .
Conseils d'utilisation :
* Efficacité
prouvée
après
1 mois d'utilisation.
Protocole 6807
En première intention
chez les femmes en période
d'anarchie hormonale, ressentant
les premiers troubles du climatère
ou lorsque le THM
*
est contre-indiqué :
1 capsule par jour.
En association,
la formule de Manhaé
permet une utilisation en complément
d'un THM
*
dans le traitement habituel
de la ménopause : 1 capsule par jour.
En substitution du THM
*
.
1
er
mois : diminuer la posologie
oestro-progestative de 50 %
et commencer la prise de Manhaé :
1 capsule par jour.
2
e
mois : arrêter le THM
*
et continuer
Manhaé : 2 capsules par jour.
*
Traitement Hormonal de la Ménopause.
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après l'intervention, la position de la tête est considéra-
blement améliorée. La force de l'épaule gauche reste dimi-
nuée. L'inspection de l'oreille indique que le conduit auditif
externe est toujours fermé. L'IRM de contrôle décèle en-
core des restes de kystes minimes au niveau parapharyngé
et du conduit auditif externe. Mis à part cela, les résul-
tats des examens sont normaux. Nous pouvons conclure
jusqu'à présent à un développement neurologique normal,
avec une atteinte minimale de la motricité de l'épaule
(
Figure 8).
Analyse
Terminologie
Le lymphangiome kystique est une malformation congé-
nitale du système lymphatique où une obstruction entre
les systèmes lymphatique et veineux provoque une accu-
mulation du liquide lymphatique. Le lymphangiome com-
prend des kystes multiloculaires pouvant être liés les uns
aux autres ou isolés. Il se situe le plus souvent dans le cou
(75%), mais peut apparaître à l'aisselle, à l'aine, au niveau
du médiastin ou du rétropéritoine. Histologiquement, les
lymphangiomes peuvent être classés en grosseurs capil-
laires, caverneuses et kystiques.
Les lymphangiomes kystiques nucaux congénitaux sur-
viennent dans la région du cou postérolatérale et sont
classés selon la localisation. S'il est plutôt antérieur, le lym-
phangiome kystique est généralement une malformation
isolée, dépisté chez un enfant en bonne santé avec un ratio
homme/femme de 1:1. Il est souvent découvert lors d'une
échographie prénatale au deuxième trimestre. L'oedème
kystique nucal généralisé situé plus postérieurement est
surtout remarqué au premier trimestre. Le pronostic est
différent, étant donné que ce type d'oedème est souvent
associé à des anomalies chromosomiques ou autres (1-3).
Les lymphangiomes kystiques peuvent également être clas-
sés selon la présence ou l'absence de septum. La découverte
de septations au sein du lymphangiome lors de l'échographie
s'accompagne le plus souvent d'aneuploïdie, de malforma-
tions congénitales graves et d'anomalies cardiaques (4).
Incidence
L'incidence des lymphangiomes kystiques est de 1/6.000.
Le diagnostic anténatal est ardu car ces structures kys-
tiques sont souvent très petites et difficiles à visualiser
à l'échographie. Plus de la moitié des lymphangiomes ne
sont dépistés qu'à la naissance, et jusqu'à 90% vers l'âge
de 2 ans (4). Le diagnostic clinique d'une enflure axillaire
unilatérale et isolée est le plus courant.
Diagnostic prénatal
Le lymphangiome kystique apparaît aux 2
e
et 3
e
trimestres
et peut être diagnostiqué à l'échographie. La régression
spontanée du lymphangiome kystique avant 20 semaines
est un facteur pronostique favorable, mais n'exclut pas
une anomalie chromosomique ou associée (4, 5). A l'écho-
graphie, ces lésions se présentent comme des structures
kystiques hypo-échogènes dans la région antérolatérale
et/ou postérieure. Si elles ne régressent pas spontané-
ment, elles tendent à augmenter de volume au cours de la
grossesse (2, 7). Les anomalies échographiques associées
sont principalement l'anasarque foetale non immune,
l'oligohydramnios (+ mouvements de l'enfant réduits) et
les affections cardiaques.
Pour le diagnostic d'un lymphangiome kystique, il convient
d'examiner le caryotype ainsi que les syndromes cliniques
en concertation avec le service de génétique clinique. Le
Figure 7: Masse au cou avant la chirurgie.
Figure 8: 9 mois après la naissance.