concernant la PMA. Le dossier est ensuite examiné lors de la réunion de l'équipe pluridisciplinaire. Le médecin responsable de la prise en charge de la candidate présente brièvement le dossier, en insistant sur le volet médical. La conseillère en fertilité aborde ensuite en long et en large le volet psy- chosocial de la demande, dans la mesure où il s'agit de l'aspect qui va principalement influencer la décision des membres de l'équipe. S'il le souhaite, le médecin peut en- core formuler un commentaire, suivi d'une brève discus- sion. Enfin, on procède au vote. Tous les membres présents de l'équipe (médecins, sage-femme en chef, laborantins en chef, conseillers en fertilité) peuvent attribuer un score de 0 à 10. Les assistants en formation ne peuvent pas voter. Les points accordés par le médecin responsable de la prise en charge et la conseillère en fertilité comptent double. La note de 5 ne peut pas être acceptée. Un score supérieur à 55% correspond à un avis positif, tandis qu'un score infé- rieur à 45% correspond à un avis négatif. Dans les autres cas, une réévaluation est possible après 6 mois. Dans le cadre de ce deuxième vote, un score inférieur à 50% est synonyme d'avis négatif. Les critères absolus de refus sont la présence de problèmes légaux (p. ex. procédure de divorce), de problèmes men- taux (psychopathologie sévère) ou d'une affection poten- tiellement mortelle. Une série de critères relatifs, tels que l'âge de la candidate (compte tenu des limites légales: 18 ans jusqu'au 45 situation familiale, la situation sur le plan relationnel (pro- blèmes réglés avec les anciens partenaires, maturité sur le plan relationnel et psychosexuel), la présence d'affections médicales/chroniques, les aptitudes sociales et de com- munication, ainsi que la compréhension des implications de la décision, sont également pris en compte. Une fois qu'un avis est formulé, il est communiqué oralement à la candidate (par téléphone par la conseillère en fertilité) et est suivi d'une confirmation par écrit. Un avis n'est valable que pendant 6 mois. Cela signifie que le traitement doit être entamé dans les 6 mois. En cas de refus, une nou- velle demande ne peut être introduite qu'après minimum 6 mois. UZ Gent Résumé de Valerie Van Goethem, GSO offrent depuis peu la possibilité de congeler des ovocytes non fécondés (vitrification). Les techniques utilisées dans ce domaine ont récemment été perfectionnées et sont au- jourd'hui de plus en plus applicables à la pratique clinique. La technique de la vitrification ouvre dès lors de nouvelles perspectives, à la lumière de la fertilité décroissante selon critiques au sujet de divers aspects éthiques. En effet, il n'est pas facile de concilier les intérêts de la patiente, de l'enfant, de la société et les critères personnels. en quelque sorte acheter du temps, car elles n'ont pas encore trouvé le bon partenaire. La plupart sont des femmes hau- tement qualifiées qui ont récemment connu une séparation et craignent de ne plus trouver le bon partenaire à temps pour combler leur désir d'enfant. Il s'agit donc de femmes qui ne souhaitent pas devenir des mères célibataires par choix: elles veulent un père pour leur enfant. ticle 27/1 de la Déclaration des Droits de l'Homme. Cet article stipule que toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent. Les femmes qui s'adressent à ces centres proposant le « n'est pas le cas pour l'adoption ou en cas d'utilisation de gamètes de donneur. Beaucoup de femmes ressentent par ailleurs une certaine pression pour tomber enceintes étant jeunes. En Belgique, le prélèvement d'ovocytes est en prin- cipe autorisé jusqu'à 45 ans. Cela dit, ce type de traitement n'est pas exempt de risques et a un coût. En effet, le prix à payer pour bénéficier de cette technique est d'environ 5.000, auxquels il faut encore ajouter les coûts asso- ciés à la conservation des ovocytes. Les chances de réus- site sont faibles, avec un sont parfois nécessaires chez certaines de ces patientes. Enfin, toute forme de stimulation implique un risque de syndrome d'hyperstimulation ovarienne, une affection iatrogène connaissant parfois une évolution sévère. reusement que de peu de données issues d'études avec un suivi de longue durée. On peut toutefois affirmer que la vitrification n'a pas d'influence sur le fuseau méiotique ni sur l'alignement des chromosomes. Il n'y a pas de risque accru d'apparition d'anomalies chromosomiques. der une famille. En partant du principe d'égalité, nous pouvons désormais proposer aux patientes féminines une alternative équivalente à celle des hommes, qui peuvent déjà depuis longtemps faire congeler un échantillon de sperme. Si la patiente le souhaite, ces ovocytes peuvent en outre être utilisés dans le cadre d'un don d'ovules. Les études et la carrière, d'une part, et le désir d'enfant, d'autre part, sont parfois difficilement conciliables dans notre so- ciété. Le « |