stimuler une population de cellules «na- tural killers» (NK) exprimant fortement l'antigène de surface CD56 (36). Cette population cellulaire est particulière- ment intéressante car elle semble ca- pable d'inhiber la survie des cellules T et possède donc un potentiel immuno-ré- gulateur dans le traitement des patholo- gies auto-immunes et du rejet de greffe (37). En outre, il est possible que ces cel- lules NK CD56 anormale tout en épargnant les autres fonctions du système immunitaire. phase III SELECT on été présentés lors du congrès ECTRIMS en 2011 (38). Le DAC y montre un bénéfice très significa- tif en comparaison du placebo tant pour ses objectifs cliniques que radiologiques (Tableau 1). Notons en particulier une réduction du risque de progression du handicap de 57%. Les effets secondaires observés sous DAC ne sont globalement pas différents de ceux qui sont survenus sous placebo, les plus fréquents étant les naso-pharyngites ou d'autres infections respiratoires hautes et les céphalées. On observe sous DAC un peu plus d'effets secondaires cutanés que sous placebo. Le traitement a donc démontré des effets solides et significatifs aussi bien cli- niques que radiologiques, ainsi qu'un bon profil de tolérance. Une deuxième étude de phase III DECIDE est actuel- lement en cours dans le but de confirmer ces premiers résultats. teur de transcription nucléaire NRF2. Cette activation diminuerait la perte axonale liée au stress oxydatif, mais éga- lement l'expression de cytokines pro- inflammatoires et de molécules d'adhé- sion, et réduirait l'activation lymphocy- taire. A l'instar du fingolimod, il pourrait donc se montrer à la fois anti-inflamma- toire et «neuroprotecteur» (39-41). L'étude DEFINE, dont les premiers résul- tats ont été présentés en 2011 (42, 43), a montré des effets solides et tout à fait si- gnificatifs de la molécule aussi bien en termes d'objectifs cliniques que sur les paramètres radiologiques. On relèvera une réduction de 53% du taux de pous- sées et de 38% du risque de progression du handicap (Tableau 1). L'étude CONFIRM, contre comparateur actif, confirme les effets bénéfiques du BG-12 sur les items clinico-radiologiques, supé- rieurs cette fois à ce qui est obtenu sous traitement par AG (44). Les effets secon- daires les plus fréquemment observés comprenaient: flush facial, naso-pharyn- gite, céphalées, diarrhée et fatigue (45). Le BG-12 est donc particulièrement inté- ressant au vu de son efficacité et de son bon profil de tolérance, mais également ce qui le différencie des fingolimod, laquinimod et teriflunomide du recul offert grâce à son utilisation depuis plu- sieurs années en dermatologie, surtout en Allemagne, dans le traitement du pso- riasis (46). montré l'intérêt de cibler l'41 inté- grine, d'autres molécules similaires d'un point de vue du mécanisme d'action ont été développées. Ainsi, le firategrast n'est comporte comme un antagoniste 4intégrine. Il s'agit d'une molécule à prise orale qui présente la caractéristique d'avoir une demi-vie de seulement 2,5 à 4,5 heures contre 11 jours pour le natali- zumab. Compte tenu du risque de LEMP associé au traitement par natalizumab, cette courte demi-vie pourrait lui confé- rer un avantage d'un point de vue de la sécurité d'utilisation. Les premiers résul- tats de l'étude de phase II viennent d'être publiés (47) et montrent une réduction de 49% (p = 0,0026) des lésions actives se rehaussant après injection de gadoli- nium après 6 mois de traitement à haute dose contre placebo. Il s'agit d'un résul- tat préliminaire et certes inférieur à ce qui était observé dans l'étude de phase II du natalizumab (48), mais qui encou- rage à d'autres investigations. plosion de l'offre thérapeutique dans le domaine du traitement de la SEP. Nous allons bientôt disposer de différentes immunothérapies à haute activité très séduisantes du point de vue de l'effica- cité et du confort d'utilisation. Les risques à moyen et long termes devront en être précisés par un suivi systéma- BG-12 ou le laquinimod en |