pour un certain nombre d'autres maladies. Initialement, il s'agissait uniquement d'anomalies au niveau de la région codante, comme dans la maladie de Huntington. Toutefois, on a également identifié une huitaine d'affections provoquées par des extensions de ce type de répétitions dans des régions non codantes. Comme exemples, citons la dystrophie myotonique et certaines formes d'ataxie spinale cervicale. Il va de soi que, lorsque la modification touche une région non codante, le mécanisme pathologique est tout différent.» répétition par rapport à d'autres facteurs de risque génétique déjà connus pour les formes familiales et non héréditaires de SLA et de DFT? trophique (SLA), on admet que 5-10% des patients présen- tent une hérédité familiale. Dans le cas de la démence fron- to-temporale (DFT), 40-50% des patients auraient des anté- cédents familiaux. La composante génétique est probable- ment beaucoup plus importante en cas de DFT que de SLA. Jusqu'à présent, en ce qui concerne la SLA, on connaissait trois anomalies géniques, responsables de 20-25% de toutes anomalie génétique au niveau du chromosome 21, dans le gène codant pour la super- oxyde dismutase cuivre/zinc (SOD1). Selon la plupart des sources, 15-20% des formes familiales de SLA, ainsi qu'une petite fraction de la forme sporadique lors de laquelle les antécédents familiaux sont négatifs, sont provoqués par des mutations au niveau du gène SOD1. Plus récemment, deux autres anomalies géniques encore plus |