les syndromes ParkinsonPlus (3). En ef- fet, 60% des patients parkinsoniens de type idiopathique sur les 60 recrutés dans cette étude, continuent de rouler à vélo sans problème. Ceux qui n'y arri- vent plus ont généralement plus de 5 ans d'évolution. Par contre, parmi les 30 pa- tients avec parkinson atypique, 80% perdent la capacité de rouler à vélo dans la première année d'évolution. La sim- plicité de certains signes cliniques n'est pas à négliger lorsque l'on manque, comme dans certaines contrées du globe, de la haute technicité moderne! Pour les autres, cela peut être un élément supplémentaire intéressant dans le puzzle du diagnostic. avons particulièrement retenu les sui- vantes. soins neuro-intensifs pour les AVC térêt de l'hypothermie la plus immédiate possible dans la prise en charge d'un AVC avec ou sans coma: il s'agit d'obte- nir une hypothermie légère à 32-34 de- grés. Dans un premier temps, on peut penser à l'utilisation fine de drogues à effet hypothermisant comme l'halopéri- ou bien les agonistes du récepteurs va- nilloïde comme l'hydrocapsaïcine. Mais l'orientation pratique se fait vers des techniques de refroidissement qui, outre l'enveloppement par «couverture refroi- dissante» du patient, se fait par voie en- dovasculaire, telle que la perfusion de glace! Actuellement, l'étude COAST (COoling in Awake STroke) est une des études internationales consacrées à l'hy- pothermie dans ce contexte (4). Comme on peut s'y attendre, la neuroprotection est d'autant meilleure que le délai d'ins- tallation est bref. de la prise en charge de la thrombose veineuse cérébrale tante d'AVC, touchant surtout l'adulte jeune voire l'enfant: 1% de tous les AVC et 5 cas annuels par million d'habitants (5). Les facteurs prédisposant sont d'ordre génétique (hyperhomocystéiné- mie, mutations touchant la prothrom- bine, les protéines C ou S...) ou acquis, tels que par malabsorption ou trouble auto-immun dans une maladie coe- liaque (tel que décrit, lors de ce congrès, par une équipe de Tunis) (6), la gros- sesse, les contraceptifs hormonaux ou l'hormonothérapie de la ménopause (surtout chez les fumeuses) et une infec- tion à un niveau para-méningé (comme le nez, la mastoïde...) (5). Les premières plaintes comportent surtout des cépha- dans 90% des cas, associées à un déficit neurologique dans seulement 40 à 60%. Le bilan paraclinique est orienté vers la recherche d'un statut prothrom- botique (cf biologie sanguine) et une ponction lombaire après imagerie céré- brale normale, pour exclure une ménin- gite. A noter que les D-dimères ne sont pas considérés comme de bons mar- queurs de cette affection, qui s'accom- pagne parfois d'hémorragie intracrâ- nienne de type sous-arachnoïdienne. Le CT scan n'est anormal que dans 30% des cas (image directe de thrombus ou indirecte d'oedème) alors que les gol- den standards de cette situation sont l'angiographie ou l'IRM! Le traitement comporte l'anticoagulation, qu'il y ait ou non de signes d'hémorragie, en utili- sant si possible l'héparine de bas poids moléculaire pour un minimum de 3 à 12 mois, voire définitivement selon le statut prothrombotique. En urgence, il ne faut pas oublier un traitement assez agressif, comme le mannitol, contre l'hypertension intracrânienne, surtout s'il y a perte visuelle associée. La crâ- niectomie et les corticoïdes ne sont pas recommandés. La couverture anti-épi- leptique n'est proposée que si l'on ob- serve une crise convulsive. Le pronostic est de 79% de récupération complète, mais 13% de décès ou séquelles avec statut dépendant (5). Tout récemment, une étude randomisée vient d'être lan- cée dans divers centres spécialisés en neuro-intervention aux Pays-Bas, dans le but d'apprécier l'efficacité de la thrombolyse endovasculaire (7). de la sclérose latérale amyotrophique latérale amyotrophique, initialement dé- crite par JM Charcot, le père de la mé- thode anatomoclinique |