assez synchrone! On s'est tous retrouvés occasionnellement à claquer des doigts, ta- per du pied ou se déhancher sur le rythme d'une musique entraînante! La perception comme la création de la musique est une activité cérébrale complexe comme le langage. Celles-ci concernent des régions cérébrales différentes car des lésions peuvent entraîner des troubles du langage (aphasie) sans troubles des capaci- tés musicales (amusie) et vice-versa. Pour la perception musicale et les mouvements associés, des études ont montré comme importants le planum temporale gauche (traitement de l'information auditive), l'aire motrice primaire (main, pied...), et le cervelet (coordination des mouvements) (1). Pour le cervelet et la partie antérieure du corps calleux particulièrement, il existe une corrélation positive entre leur taille et l'intensité ainsi que la précocité de l'apprentissage musical, témoignant d'un effet spécifique de neuroplasticité (1). reçus dans son laboratoire à l'Institut des Neurosciences (IONS) à l'UCL, sur le site de Saint-Luc dans la tour Pasteur. Il y anime un laboratoire de recherches tout en ayant charge d'enseignement de neurophysiologie en 3e `bac' de médecine psy- cho kiné dentisterie. Après avoir été étudiant-chercheur chez Léon Plaghki, fondateur du Centre de Lutte contre la Douleur à l'UCL, il présente une thèse en |