pariétales constituent l'une des rares formes de polymicrogyries bilatérales dont les bases moléculaires sont identifiées. Dans les familles consanguines, elles sont liées à des mutations dans le gène GPR56. gyrie bifronto-pariétale bilatérale ont également un tableau clinique particu- lier qui semble spécifique, comportant 5 items cliniques. On retrouve: ments oculaires non conjugués (dans 85% des cas), qui prédominent dans la poursuite oculaire horizontale, avec une ésotropie et un strabisme, probablement en rapport avec une atteinte des noyaux oculomoteurs; tant avant 5 ans et comportant des crises généralisées tonico-cloniques; bien que le pattern EEG soit assez mal connu, la sévérité de cette épi- lepsie est en lien avec l'étendue des polymicrogyries et avec l'implication de la région frontale; midaux; est normal (9). s'étendent de la région frontale à la ré- gion pariétale, avec un gradient antéro- postérieur, et incluent la région péri- rolandique (Figure 3). Dans les formes liées aux mutations de GPR56, on re- trouve des hypersignaux en motte de la substance blanche, témoins de zones de démyélinisation et une hypoplasie du tronc cérébral et du cervelet. Les gan- glions de la base sont normaux. ont été décrites dans des familles consanguines, suggérant une hérédité autosomale récessive, avec des mutations dans un gène majeur GPR56. Ce gène code pour un récepteur couplé à une protéine G, qui semble jouer un rôle cerveau, et probablement dans la destinée neuronale (mort neuronale), en raison de son expression dans les progénitures neuronales et pas dans les cellules post-mitotiques. que la perte de fonction de GPR56 serait responsable d'un défaut d'intégrité de la membrane piale, qui constitue une bar- rière physiologique à la migration des neurones associée à une anomalie de la glie radiaire. Ces anomalies entraînent, chez la souris GPR56 knock-out, une d'une polymicrogyrie fronto-pariétale et d'une atteinte massive de la substance blanche en «flaques» ou en motte d'hypersignal T2 (A) ou FLAIR (B). |