background image
32
l
Neurone
·
Vol 17
·
N°2
·
2012
tion récente dans NeuroPharmacology
avec des aspects in vitro et in vivo, chez
l'animal (1). Le principe actif ou en tout
cas le relais actif est le facteur de crois-
sance BDNF (Brain-Derived Neurotro-
phic Factor
), entraînant donc une aug-
mentation de la croissance neuronale et
particulièrement, des prolongements
neuronaux et synapses, comme en té-
moigne l'augmentation du taux de GAP-
43 hautement exprimé durant cette pé-
riode de croissance axonale. Dans un
échantillon de 605 patients, on a obser-
vé une amélioration de la dépendance
multipliée par 2,4 chez les patients trai-
tés et ce, dans un délai d'un mois et
jusque 6 mois de suivi de traitement (2).
Quant au profil de sécurité sanitaire, il
est bien établi chez des patients atteints
d'AVC en phase aigüe et chronique ne
modifiant pas les paramètres cardiolo-
giques, hématologiques, hémostatiques,
biochimiques même avec l'aspirine, qui
peut être administrée en prévention se-
condaire (2)
.
Le signe du vélo dans le
diagnostic de la maladie de
Parkinson
Kannan, et al. (Inde)
Selon ce travail d'origine indienne, il y a
un argument supplémentaire pour faire
la différence, dans les premières années
d'évolution, entre une maladie de Par-
kinson idiopathique et les syndromes
parkinsoniens-Plus: demander au patient
s'il lui reste possible de rouler à vélo, ce
Le poster de l'équipe du Pr M Lazdunski (Sophia/Antipolis, Université de Nice) concernant
une médecine chinoise traditionnelle dans le post-AVC.
Un poster venant d'INDE (Chennaï): Le signe du vélo dans le parkinsonisme (Kannan B, et al.).
Rouler à vélo est beaucoup
plus compromis, dès le
début, dans les syndromes
Parkinson ­Plus, que dans la
forme idiopathique de la
maladie de Parkinson.