sont à envisager. D'une part, l'axe phar- macologique pour lequel jusqu'à présent, aucune molécule n'a cependant été reconnue efficace sauf éventuelle- ment les anticholinestérasiques et la mé- mantine si une pathologie sous-jacente de type Alzheimer peut être évoquée. D'autre part, les rééducations ciblées du langage par logopédie peuvent être utiles, du moins dans les formes débu- tantes de l'affection. l'éventuelle neuro-toxicité de la L-dopa chez les patients parkinsoniens? (3) toxicité de la L-Dopa est rouvert suite à cette publication bien intéressante éma- nant de la bien connue «Brain Bank» de Londres, et dirigée par le non moins connu Pr A. Lees: les auteurs ont effectué l'analyse anatomo-pathologique du cerveau de 96 patients atteints de maladie de Parkinson et ont mis ces résultats en rapport avec les données cliniques concernant l'évolution de la maladie, et particulièrement les traite- ments administrés, en estimant entre au- tres la dose totale reçue de L-dopa. tion entre la dose totale reçue de L-dopa et la perte de neurones dans la Substance Noire du mésencéphale ou encore la densité en corps de Léwy. Par contre, ils ont trouvé une corrélation positive entre la dose totale reçue de L- dopa et la perte neuronale dans la partie ventrale de la Substance Noire! Même si globalement cette étude est ras- surante concernant la prise de L-dopa, le débat reste entier et ouvert car on ne peut actuellement préjuger si cette dernière perte neuronale est con- séquence ou cause d'une consommation plus élevée de L-dopa! A suivre...! à long-terme sur la prise en charge et l'éducation des patients atteints de maladie de Parkinson (4) longitudinale utilisée en médecine pour décrire les facteurs de risque, l'étiologie, le développement de symptômes et/ou de maladies parmi une population. L'étude de cohorte à long terme est gé- néralement définie comme s'étalant sur au moins 5 ans, étudiant une maladie spécifique et devrait idéalement com- prendre un groupe contrôle pour com- parer l'impact général des événements de santé liés au vieillissement. la maladie de Parkinson pour obtenir des informations sur la progression de la maladie, et sur le développement de toutes ces données sont essentielles pour la prise en charge et l'éducation des pa- tients. Ce type d'étude est aussi fonda- mental pour mesurer à long terme l'influence ou le potentiel de neuromo- dulation de traitements (par exemple à visée neuropréventive ou neuroprotec- trice) sur l'évolutivité ou la progression de l'affection. Ainsi, on peut déjà mesu- rer le bénéfice obtenu par les stratégies thérapeutiques actuelles en comparant la morbidité et la mortalité actuelles aux chiffres publiés, au milieu des années `soixante' avant l'ère de la L-dopa et des dopaminergiques, grâce aux travaux bien connus de M Hoehn et M Yahr. pidité de progression étant plus nette dans les premiers stades; (forme purement akinéto-rigide) sont des facteurs d'aggravation plus rapide au plan moteur; déclin moteur et cognitif; plus que chez moins de 30% des pa- pondant au profil de cohorte à long terme: 2. Washington Heights, New York Sudy; 3. Stavanger Parkinson Project; 4. CamPaiGN Study (5). 6. The Norwegian Parkwest Study; 7. The Umeaa Study réalisée dans le nord de la Suède. de 400 patients parkinsoniens de novo (non traités) et 200 contrôles se pour- suit en ce début 2012. |