tre 50% en 5 ans auparavant!); disorder sont les plaintes précoces les plus significatives; très significatifs d'institutionnalisation et de décès; tients; kinsoniens au stade de début, et l'étude CamPaiGN (1) a retrouvé 17% d'incidence de démence durant les 5 premières années d'évolution... Les facteurs prédictifs démontrés dans cette étude sont un âge supé- rieur à 72 ans, une fluence sémantique et l'incapacité de recopier une figure avec deux pentagones entrecroisés. Il s'agit de la seule cohorte à long terme publiée jusqu'à présent en ayant sui- vi des patients avec recherche de marqueurs biologiques, mais sans groupe contrôle. celles comportant l'étude d'incidence des patients avec suivi comparé à un groupe contrôle, et l'étude de marqueurs potentiels (c'est-à-dire les études 6 et 7) que l'on attend respectivement pour 2012 et 2013, compte tenu des derniers patients recrutés respectivement en 2006 et 2007. On espère ainsi identifier des marqueurs biologiques ou cliniques qui pourraient déterminer un risque de développement plus sévère de l'affection en terme par ou non moteur (particulièrement concer- nant le déclin cognitif). Ceci pourrait alors mener à des stratégies thérapeutiques adaptées pour des sous-groupes à risque! 1. primaires progressives. La Lettre du Neurologue, 2010, volume XIV, n° 8: pp. 244 250. démences. Dans «La prise en charge des Démences» coordination par Vanderheyden JE et Kennes B. Eds De Boeck, 2009, Bruxelles. levodopa accelerate the pathologic process in Parkin- son's disease brain? Neurology 2011; 77: 1420-6. can we learn from long-term cohort studies? Advances in Clinical Neuroscience & Rehabilitation (ACNR) 2011, 11(3): 9-12. cognitive syndromes of Parkinson's disease: 5 year fol- low-up of the CamPaign cohort. Brain 2009 doi:10.1093/ brain/awp245 Lundbeck, ont présenté les résultats des études de phase 3 concernant le nalmefene (Selincro Il s'agit de trois études, appelées ESENSE 1, ESENSE 2 et SENSE, toutes multicentriques, randomisées, en double aveugle, contrôlées par placebo avec des groupes parallèles, évaluant 18mg de nalmefene, pris au besoin (une fois par jour, une ou deux heures avant un risque de prise de boissons alcoolisées) par des patients démontrant une dépendance alcoolique selon les critères du DSM IV. Des conseils spécifiques et de support pour renforcer la motivation et la compliance sont donnés dans les deux bras de ces études (nalmefene et placebo). Par contre, aucun autre traitement à visée d'abstinence n'a été imposé. Les résultats de ces trois études concernent au total 1.997 patients (1.173 sous nalmefene 18mg/prise et 824 sous placebo) et sont assez concordants: on observe à 6 mois, dans le groupe nalmefene, une réduction de 66% en moyenne, pour les deux mesures de consommation alcoolique retenues en objectif primaire, c'est-à-dire le nombre de jours de consommation importante définis par une consommation d' au moins 60g d'alcool pour un homme, et au moins 40g pour une femme et la consommation mensuelle totale d'alcool. Pour ces deux items, l'amélioration sous placebo (avec les mêmes conseils spécifiques de motivation) est d'environ 50%, dans chaque étude. La signification statistique de ces résultats en faveur du nalmefene y est, à chaque fois, de p < 0,05. Il en est de même pour des objectifs secondaires, comme la diminution des taux de transaminases hépatiques. Dans les trois études, l'effet favorable du Selincro la molécule: on peut observer des effets secondaires assez légers et souvent seulement dans les premiers jours, comme des insomnies, des nausées et de l'instabilité. Des résultats plus détaillés seront présentés lors de l'Annual Research Society on Alcoholism Scientific Meeting, qui se tiendra en juin 2012 à San Francisco. |