n'offre pas une alternative intéressante à la méthode ETAC. Tel est le constat posé dans le New England Journal of Mededine par Michael Avidan et confrères. s'accompagne de perceptions sensorielles au cours de l'intervention chirurgicale et d'un souvenir de ces per- ceptions, débouche sur un syndrome de stress post-trau- matique. L'incidence est d'environ 1% chez les patients présentant un risque élevé de réveil peropératoire. Rien qu'aux Etats-Unis, 20.000 à 40.000 patients reprennent conscience chaque année pendant une intervention chirur- gicale. Le problème se poserait notamment plus souvent lors d'opérations à coeur ouvert et en cas de consommation fréquente et importante d'alcool. Avidan et son équipe ont mené une étude prospective randomisée en double aveugle sur une population à haut risque (n = 6.041). Les participants présentaient au moins un facteur de risque de réveil peropératoire. Après rando- misation, la profondeur de l'anesthésie a été surveillée à l'aide d'un index bispectral (BIS) dans le premier groupe. Le BIS est une variable calculée à partir d'un EEG. Dans l'autre groupe, la profondeur de l'anesthésie a été mesu- rée à l'aide de l'end-tidal anesthetic-agent concentration (ETAC), c'est-à-dire sur la base de la concentration d'agent anesthésiant dans l'air expiré par le patient. Les auteurs gnerait d'un risque plus faible de réveil peropératoire. Ce postulat reposait sur les conclusions d'études antérieures. Leur étude BAG-RECALL avait pour but de vérifier leur hypothèse. Résultat: 0,24% des patients du groupe BIS ont certai- nement vécu un réveil peropératoire, contre seulement 0,07% dans le groupe ETAC. En outre, un réveil peropé- ratoire potentiel a été détecté chez 0,66% des patients du groupe BIS, contre 0,28% dans le groupe ETAC. Les diffé- rences entre les deux groupes n'étaient pas statistiquement significatives. Avidan et son équipe ont conclu que leur étude BAG- RECALL n'apportait pas la preuve d'une supériorité du protocole BIS. Bien au contraire. On a signalé davantage de cas de réveil peropératoire dans le groupe BIS que dans le groupe ETAC. avidan m, Jacobsohh e, glick d, et al. prevention of intraoperative awareness in a high-risk surgical population. N engl J med 2011;365:591-600. anti-TNF ou hydroxychloroquine qu'en étant traitées avec d'autres ARMM. Telle est l'hypothèse émise par une équipe de chercheurs américains et canadiens sur la base d'une étude observationnelle à grande échelle. Les résultats ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). rite reumatoïde et le psoriasis s'accompagnent d'un risque accru d'affections cardiovasculaires. Ce risque est en partie imputable aux effets directs de l'inflammation sur le déve- loppement de l'athérosclérose. L'augmentation des fac- teurs de risque cardiovasculaire dans cette population joue également un rôle. Il est ainsi admis que l'inflammation accélère le développement de plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire, dont le diabète sucré. Sous l'effet de dif- férents mécanismes, l'inflammation peut en effet entraî- exemple que les TNF-alpha et les IL-6 bloquent l'action de l'insuline à hauteur des récepteurs. De même, la protéine C réactive et l'inhibiteur de l'activateur du plasminogène 1 auraient un impact négatif sur la sensibilité à l'insuline. Des recherches ont déjà démontré que l'arthrite rhuma- toïde et le psoriasis s'accompagnaient d'une prédisposition à l'insulinorésistance et donc au diabète. Le traitement de ces deux maladies inflammatoires se compose d'ARMM (antirhumatismaux modificateurs de la maladie), tels |