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HUMIRA
®
2 x 40mg
P.P. : 1087,20
ABBOTT SA/NV - BE 11 ADAM 13 135 - 3 NOV 2011
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT : Humira 40 mg solution injectable en seringue préremplie / Hu-
mira 40 mg solution injectable en stylo prérempli / Humira 40 mg/0,8 ml, solution injectable pour us-
age pédiatrique. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Une seringue unidose préremplie
de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab / Un stylo prérempli unidose de 0,8 ml contient 40 mg
d'adalimumab / Un flacon de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.. L'adalimumab est un anticorps
monoclonal humain recombinant exprimé dans des cellules ovariennes de hamster chinois. FORME
PHARMACEUTIQUE : Solution injectable limpide en seringue préremplie./ Solution injectable limpide
en stylo prérempli / Solution injectable limpide. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Polyarthrite rhu-
matoïde : Humira en association au méthotrexate est indiqué pour: - le traitement de la polyarthrite
rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque la réponse aux traitements de fond,
y compris le méthotrexate est inadéquate. - le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active
et évolutive chez les adultes non précédemment traités par le méthotrexate. Humira peut être donné
en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement avec le
méthotrexate est inadaptée. Il a été montré qu'Humira ralentit la progression des dommages struc-
turaux articulaires mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est
administré en association au méthotrexate. Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire : Humira en
association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l'arthrite juvénile idiopathique polyar-
ticulaire évolutive chez l'enfant et l'adolescent de 4 à 17 ans en cas de réponse insuffisante à un ou
plusieurs traitements de fond. Humira peut être administré en monothérapie en cas d'intolérance au
méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée (pour l'efficacité
en monothérapie -voir rubrique 5.1). Humira n'a pas été étudié chez l'enfant de moins de 4 ans. Rhu-
matisme psoriasique : Humira est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évo-
lutif chez l'adulte lorsque la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate. Il a été
montré qu'Humira ralentit la progression des dommages structuraux articulaires périphériques tels
que mesurés par radiographie, chez les patients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la
maladie (voir rubrique 5.1) et améliore les capacités fonctionnelles. Spondylarthrite ankylosante: Hu-
mira est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l'adulte
ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel. Maladie de Crohn : Humira est indiqué
dans le traitement de la maladie de Crohn active, sévère, chez les patients qui n'ont pas répondu
malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde et/ou un immunosuppresseur ; ou
chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré. Psoriasis : Humira est indiqué dans le
traitement du psoriasis en plaques, modérée à sévère, chez les patients adultes qui ne répondent pas
à d'autres traitements systémiques comme la ciclosporine, le méthotrexate ou la puvathérapie, ou
chez lesquels ces traitements sont contre-indiqués ou mal tolérés. POSOLOGIE ET MODE
D'ADMINISTRATION : Le traitement par Humira doit être instauré et supervisé par un médecin spé-
cialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de l'arthrite
juvénile idiopathique polyarticulaire, du rhumatisme psoriasique, de la spondylarthrite ankylosante,
de la maladie de Crohn, ou du psoriasis. Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients
traités par Humira. Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent
s'auto-injecter Humira, si leur médecin
l'estime possible, sous le couvert d'un
suivi médical approprié. Pendant le
traitement par Humira, les autres
traitements concomitants (tels que les
corticoïdes et/ou immunomodula-
teurs) devront être optimisés. Adultes :
-Polyarthrite rhumatoïde: Chez les pa-
tients adultes atteints de polyarthrite
rhumatoïde, la posologie recomman-
dée d'Humira est une dose unique de
40 mg d'adalimumab administrée
toutes les deux semaines, par voie
sous-cutanée. L'administration de mé-
thotrexate doit être continuée pendant
le traitement par Humira. Les gluco-
corticoïdes, les salicylés, les anti-in-
flammatoires non stéroïdiens ou les
antalgiques peuvent être poursuivis
pendant le traitement par Humira. En
ce qui concerne l'association aux au-
tres médicaments anti-rhumatismaux
de fond autres que le méthotrexate,
voir notice. En monothérapie, certains
patients chez qui l'on observe une
diminution de leur réponse à Humira,
peuvent bénéficier d'une augmenta-
tion de la posologie à 40 mg
d'adalimumab toutes les semaines.
Interruption du traitement : Il peut être
nécessaire d'interrompre le traite-
ment, par exemple avant une interven-
tion chirurgicale ou en cas d'infection
sévère. Les données disponibles sug-
gèrent que la ré-introduction d'Humira
après un arrêt de 70 jours ou plus entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de
tolérance similaire à celui observé avant l'interruption du traitement. -Rhumatisme psoriasique et
spondylarthrite ankylosante : La posologie recommandée d'Humira pour les patients atteints de rhu-
matisme psoriasique ou de spondylarthrite ankylosante est de 40 mg d'adalimumab en dose unique
toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée. Pour toutes les indications ci-dessus, les don-
nées disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 se-
maines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un
patient n'ayant pas répondu dans ces délais. -Maladie de Crohn : Chez les patients adultes atteints
de maladie de Crohn sévère, le schéma posologique d'induction recommandé d'Humira est de 80 mg
à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide
au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0 (la dose peut être administrée sous forme de 4 injec-
tions par jour ou de 2 injections par jour pendant deux jours consécutifs), 80 mg à la semaine 2, peut
être utilisé sachant que le risque d'événements indésirables est alors plus élevé pendant cette phase
d'induction. Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg ad-
ministrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par
Humira et si les signes et symptômes de la maladie réapparaissent, Humira pourra être ré-administré.
L'expérience de la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente
est limitée. Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués
conformément aux recommandations de pratique clinique. Certains patients chez qui une diminution
de la réponse au traitement est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40
mg d'Humira toutes les semaines. Certains patients n'ayant pas répondu au traitement à la semaine
4 peuvent poursuivre le traitement d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement devra
être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais. -Psoriasis :
La posologie recommandée d'Humira pour débuter le traitement chez l'adulte est de 80 mg par voie
sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une
semaine sur deux. La poursuite du traitement au delà de 16 semaines doit être soigneusement recon-
sidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais. Patients âgés : Aucun ajustement de la
posologie n'est nécessaire. Population pédiatrique: Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire. Hu-
mira n'a pas été étudié chez l'enfant âgé de moins de 4 ans. Des données limitées sont disponibles
sur le traitement par Humira pour des enfants d'un poids inférieur à 15kg. Arthrite juvénile idi-
opathique polyarticulaire de 4 à 12 ans. La posologie recommandée d'Humira pour les patients âgés
de 4 à 12 ans atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire est de 24mg/m²
de surface corporelle jusqu'à une dose unique maximale de 40 mg d'adalimumab toutes les deux
semaines, en injection sous-cutanée. Le volume d'injection est déterminé en fonction de la taille et
du poids (voir tableau 1 du RCP ). Un flacon pédiatrique de 40 mg est disponible pour les patients qui
ont besoin d'une dose inférieure à une dose entière de 40 mg. Arthrite juvénile idiopathique polyar-
ticulaire de 13 à 17 ans. Pour les adolescents âgés de 13 à 17 ans, une dose de 40 mg est administrée
toutes les 2 semaines quelle que soit la surface corporelle. Les données disponibles laissent sup-
poser que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines de traitement. La poursuite
du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans
ces délais. Insuffisants rénaux ou hépatiques: Humira n'a pas été étudié dans ces populations de
patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies. CONTRE-
INDICATIONS : Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients.
Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et in-
fections opportunistes. Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA
classes III/IV). EFFETS INDESIRABLES : Essais cliniques : Humira a été
étudié chez 6728 patients dans des essais contrôlés et en ouvert d'une
durée maximale de 60 mois. Ces essais ont inclus des patients atteints
de polyarthrite rhumatoïde récente ou ancienne, d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire ou
des patients souffrant de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante, de la maladie de
Crohn et de psoriasis. Les données du tableau 2 reposent sur les études contrôlées pivots portant
sur 4419 patients ayant reçu Humira et 2552 patients ayant reçu un placebo ou un comparateur actif
pendant la phase contrôlée. Le pourcentage de patients ayant interrompu le traitement en raison
d'effets indésirables pendant la phase en double aveugle, contrôlée, des études pivots a été de 4,5%
chez les patients traités par Humira et de 4,5% chez les patients du groupe contrôle. Effets indé-
sirables chez les patients pédiatriques atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire : En
général, la fréquence et le type des événements indésirables observés chez les patients pédiatriques
ont été comparables à ceux observés chez les patients adultes. Les effets indésirables cliniques et
biologiques présentant une relation de causalité au minimum possible avec l'adalimumab pour les
études cliniques sont présentés par système-organe et par fréquence (très fréquent 1/10 ; fréquent
1/100 à < 1/10 ; peu fréquent 1/1000 à < 1/100 ; rare 1/10 000 à < 1/1000 et très rare < 1/ 10 000) dans le
tableau 1 ci-dessous. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés
par ordre décroissant de gravité. La fréquence la plus élevée observée dans les diverses indications a
été incluse. La présence d'un astérisque (*) dans la colonne « Classe de systèmes d'organes » indique
que de plus amples informations sont disponibles aux rubriques 4.3, 4.4 et 4.8.
Sur la base d'un des effets indésirables les plus fréquemment observés avec l'adalimumab lors
d'études cliniques contrôlées, des réactions au site d'injection sont attendues chez environ 15 %
des patients. Effets indésirables observés dans les études cliniques : Infections et infestations* :
Très fréquent ; Infections des voies respiratoires (y compris infection des voies respiratoires bass-
es et infection des voies respiratoires hautes, pneumonie, sinusite, pharyngite, rhino-pharyngite et
pneumonie herpétique). Fréquent ; Infections systémiques (y compris sepsis, candidose et grippe).
Infections intestinales (y compris gastro-entérite virale). Infections cutanées et des tissus mous (y
compris panaris superficiel périunguéal, cellulite, impétigo, fasciite nécrosante et zona). Infections
de l'oreille. Infections buccales (y compris herpès, herpès buccal et infections dentaires). Infections
des organes de reproduction (y compris mycose vulvo-vaginale). Infections des voies urinaires (y
compris pyélonéphrite). Infections fongiques. Peu fréquent ; Infections opportunistes et tuberculose
(y compris coccidioïdomycose, histoplasmose et infections à Mycobacterium avium complex). Infec-
tions neurologiques (y compris méningite virale). Infections oculaires. Infections bactériennes. Infec-
tions articulaires. Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)* : Fréquent;
Tumeur bénigne. Cancer de la peau à l'exclusion du mélanome (y compris carcinome basocellulaire et
carcinome malpighien spino-cellulaire).
Peu fréquent; Lymphome**. Tumeurs des
organes solides (y compris cancer du
sein, du poumon et de la thyroïde). Mé-
lanome**. Affections hématologiques et
du système lymphatique*: Très fréquent;
Leucopénie (y compris neutropénie et
agranulocytose). Anémie. Fréquent;
Thrombocytopénie. Leucocytose. Peu
fréquent; Purpura thrombopénique
idiopathique. Rare ; Pancytopénie. Af-
fections du système immunitaire* :
Fréquent ; Hypersensibilité. Allergies (y
compris allergie saisonnière). Troubles
du métabolisme et de la nutrition : Très
fréquent; Augmentation du taux de lipi-
des. Fréquent; Hypokaliémie. Augmenta-
tion de l'acide urique. Taux anormal de
sodium dans le sang. Hypocalcémie. Hy-
perglycémie. Hypophosphatémie. Aug-
mentation du taux de potassium dans
le sang. Peu fréquent; Déshydratation.
Affections psychiatriques : Fréquent;
Troubles de l'humeur (y compris dé-
pression). Anxiété, insomnie. Affections
du système nerveux* : Très fréquent;
Céphalées. Fréquent; Paresthésies (y
compris hypoesthésie). Migraine. Scia-
tique. Peu fréquent; Tremblements. Rare;
Sclérose en plaques. Affections oculaires
: Fréquent; Troubles visuels. Conjonc-
tivite. Peu fréquent; Blépharite. Gon-
flement des yeux. Diplopie. Affections
de l'oreille et du labyrinthe : Fréquent;
Vertiges. Peu fréquent; Surdité. Acou-
phènes. Affections cardiaques* : Fréquent; Tachycardie. Peu fréquent; Arythmies. Insuffisance cardi-
aque congestive. Rare; Arrêt cardiaque. Affections vasculaires : Fréquent; Hypertension. Bouffées de
chaleur. Hématomes. Rare; Occlusion vasculaire. Thrombophlébite. Anévrysme aortique. Affections
respiratoires, thoraciques et médiastinales* : Fréquent; Toux. Asthme. Dyspnée. Peu fréquent; Bron-
cho-pneumopathie chronique obstructive. Maladie pulmonaire interstitielle. Pneumopathie. Affec-
tions gastro-intestinales : Très fréquent; Douleurs abdominales. Nausées et vomissements. Fréquent;
Hémorragie gastro-intestinale. Dyspepsie. Reflux gastro-oesophagien. Syndrome de Gougerot-
Sjögren. Peu fréquent; Pancréatite. Dysphagie. OEdème du visage. Affections hépatobiliaires* : Très
fréquent; Elévation des enzymes hépatiques. Peu fréquent; Cholécystite et lithiase biliaire. Hyperbili-
rubinémie. Stéatose hépatique. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Très fréquent; Rash
(y compris éruption exfoliative). Fréquent; Prurit. Urticaire. Ecchymoses (y compris purpura). Der-
matite (y compris eczéma). Onychoclasie. Hyperhidrose. Peu fréquent; Sueurs nocturnes. Cicatrice.
Affections musculo-squelettiques et systémiques : Très fréquent; Douleurs musculo-squelettiques
Fréquent; Spasmes musculaires (y compris augmentation de la créatine phosphokinase sérique).
Peu fréquent ; Rhabdomyolyse. Rare ; Lupus érythémateux disséminé. Affections du rein et des voies
urinaires : Fréquent; Hématurie. Insuffisance rénale. Peu fréquent; Nycturie. Affections des organes
de reproduction et du sein : Peu fréquent; Troubles de la fonction érectile. Troubles généraux et
anomalies au site d'administration* : Très fréquent; Réaction au site d'injection (y compris érythème
au site d'injection). Fréquent; Douleur thoracique. OEdème. Peu fréquent; Inflammation. Investiga-
tions : Fréquent; Troubles de la coagulation et troubles hémorragiques (incluant un allongement du
temps de céphaline activé). Positivité aux auto-anticorps (y compris aux anticorps anti-ADN double
brin). Augmentation du taux sanguin de lactate deshydrogénase. Lésions, intoxications et complica-
tions liées aux procédures* : Fréquent; Mauvaise cicatrisation. ** y compris les études d'extension
en ouvert. Autres effets indésirables observés au cours de la surveillance post-marketing ou d'essais
cliniques de phase IV : Effets indésirables lors de la surveillance post-marketing et des études cli-
niques de phase IV : Infections et Infestations : Diverticulite. Tumeurs bénignes, malignes et non
précisées (incl kystes et polypes)* : Lymphome hépatosplénique à lymphocytes T, leucémie. Affec-
tions du système immunitaire*: Anaphylaxie, sarcoïdose. Affections du système nerveux*: Affections
démyélinisantes (par ex. névrite optique, syndrome de Guillain-Barré), accident vasculaire cérébral.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Embolie pulmonaire, Epanchement pleural, fi-
brose pulmonaire. Affections gastro-intestinales*: Perforation intestinale. Affections hépatobiliaires*:
Réactivation d'hépatite B. Affections de la peau et du tissu sous-cutané : Vascularite cutanée, syn-
drome de Stevens-Johnson, angioedème, apparition ou aggravation d'un psoriasis (y compris pso-
riasis pustulaire palmoplantaire), érythème polymorphe, alopécie. Affections musculo-squelettiques
et systémiques : Syndrome type lupus. Affections cardiaques : Infarctus du myocarde. TITULAIRE DE
L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Abbott Laboratories Ltd. ­ Maidenhead - Berkshire SL6
4XE - Royaume-Uni. NUMÉRO DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: EU/1/03/256/003
/ EU/1/03/256/008 / EU/1/03/256/001. DATE DE RÉVISION DU TEXTE : Mars 2011. Sur prescription
médicale.
HCP Magazine Orho-Rheumato FR 03NOV2011.indd 1
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Dans certains cas de PR précoce grave,
une rémission sans biomédicaments
peut être obtenue. En revanche, il est
rarement possible de passer à l'étape
suivante, à savoir la rémission sans
médicaments, dans le cas de la PR.»
Un effet favorable
démontré par des études
Des études cliniques ont amplement
démontré les effets positifs du
concept T2T, tant sur le plan clinique
que structural. «Ces études font état
d'un nombre beaucoup plus élevé
de rémissions après un suivi strict
du patient PR avec adaptation de la
thérapie en cas de besoin. Le concept
T2T se révèle donc une stratégie
judicieuse», explique Patrick Durez.
Une analyse récente de la base de
données PR CORRONA indique en
outre que la mesure de l'activité de la
maladie ­ correspondant à la stratégie
T2T ­ apparaît utile pour limiter le
risque d'infections et, par conséquent,
de comorbidités. «Une activité élevée
de la maladie s'accompagne en effet
d'un risque d'infection accru.» (3)
Bakker et al. ont par ailleurs montré
qu'une réponse EULAR précoce
positive (early good EULAR response)
au traitement permettait de prédire les
résultats cliniques ainsi que structuraux
à long terme (4). «Une réponse clinique
positive après six mois constitue un
critère prédictif associé à un meilleur
score DAS28 et à de meilleurs résultats
radiographiques après cinq ans.»
Svensson et al. ont également
démontré l'intérêt d'assurer une
rémission à long terme des patients (5).
Les patients caractérisés par une
rémission prolongée obtiennent de
meilleurs résultats à long terme en ce
qui concerne les lésions structurales et
la capacité fonctionnelle.
Patrick Durez a également fait référence
à l'étude BeST, qui a examiné la
stratégie T2T dans le cas de l'arthrite
précoce (early RA) (6). «Une différence
claire a été établie entre le groupe
ayant reçu exclusivement du MTX
(méthotrexate) et le groupe ayant pris
une combinaison incluant du MTX
et un anti-TNF. Une différence très
nette apparaît chez les patients avec
facteurs prédictifs liés à un pronostic
défavorable, tels la présence d'un
épitope partagé, d'un facteur rhumatoïde
Autrement dit, il est essentiel
d'identifier les personnes présentant un
risque de progression rapide (DmTSS >
5 par an). Le fait de différer de six mois
l'administration d'un anti-TNF entraîne
des conséquences minimes chez 80%
des patients. En revanche, ce retard
aura une incidence pour les 18% de
sujets caractérisés par une progression
rapide sous MTX, pour qui tout report
de traitement représente une perte de
temps précieux.», explique le Pr Durez,
qui souligne l'intérêt de ces résultats pour
toute discussion liée au concept T2T.
L'éducation,
un aspect crucial
Il apparaît clairement que le concept
T2T se traduit par un contrôle accru
de la PR et de la comorbidité. «Si
vous voulez appliquer le concept T2T
dans votre pratique quotidienne, il
est essentiel que le patient connaisse
cette stratégie, qu'il ait conscience
de sa maladie et qu'il sache ce
qu'est l'arthrite rhumatoïde, ce que
signifie l'activité de la maladie, qu'elle
peut être mesurée et qu'on essaie
de l'améliorer par le traitement.
Autrement dit, l'éducation est un
aspect crucial», insiste Patrick Durez.
«Plus les patients ont conscience de
leur maladie, mieux ils comprennent
les objectifs visés par la thérapie et
plus l'observance thérapeutique est
élevée», explique-t-il. «Il est tout aussi
important de se montrer attentif aux
attentes du patient et d'en tenir compte
pour la détermination des objectifs
thérapeutiques. Certains insisteront sur
la nécessité d'une action rapide, alors
que d'autres attacheront davantage
d'importance aux effets à long terme.
Il convient de tenir compte de toutes
ces informations dans la stratégie T2T,
qui stipule d'ailleurs que les décisions
thérapeutiques doivent toujours être
prises en accord avec le patient.»
ou de CCP; autrement dit, les patients
chez qui une progression rapide apparaît
plausible et qui ne pourront atteindre
un contrôle total grâce au MTX seul. Il
est donc essentiel de tenir compte de
ces facteurs pronostiques dans toute
stratégie T2T.»
L'étude CIERA, menée par le Pr Durez
en collaboration avec le groupe de la
K.U.Leuven, a fait état d'une rémission
DAS28 plus rapide grâce à une thérapie
intensive (MTX + infliximab ou MTX +
méthylprednisolone), par comparaison
au MTX seul (7). «Même si cette
différence se remarque à peine après un
an, on observe après un an encore une
différence claire en ce qui concerne les
lésions structurales», souligne Patrick
Durez.
Étude OPTiMA:
éviter toute perte
de temps précieux!
L'étude OPTIMA a comparé, pendant
une première phase de 26 semaines,
l'administration d'une combinaison
adalimumab + MTX et de MTX (8) à
des patients présentant une arthrite
très précoce (very early arthritis).
L'étude avait pour cible un score stable
DAS28 < 3,2. «Les patients qui ont
atteint l'objectif thérapeutique ont
continué à suivre le traitement initial
pendant une deuxième période de 52
semaines. Un nombre significativement
plus élevé de patients du groupe
ayant pris initialement la combinaison
adalimumab + MTX ont atteint le
critère primaire à la fin de l'étude
OPTIMA, soit un score DAS28 < 3,2
sans progression structurale.»
Les sujets n'ayant pas atteint la cible
dans le groupe MTX après
les 26 premières semaines ont
pris, durant la deuxième période,
une combinaison adalimumab +
MTX en essai ouvert, soient 76%
des patients. Après 26 semaines
pendant la deuxième période, les
chercheurs ont remarqué que ces
sujets présentaient la même réponse
clinique que s'ils avaient débuté
initialement par la combinaison en
question. «Une différence a cependant
été observée en ce qui concerne
les lésions structurales: lorsque le
traitement par adalimumab est différé,
une progression radiographique est
enregistrée chez certains patients.
Références
1. de Wit MPT, et al, Ann Rheum Dis 2011;70: 891-95
2. Felson DT, et al, Ann Rheum Dis 2011;70:404-13.
3. Au K, et al, Ann Rheum Dis 2011;70:785-91.
4. Bakker MF, et al, Ann Rheum Dis 2010;69(Suppl 3):492.
5. Svensson B, et al, Ann Rheum Dis 2010;69(Suppl 3):503.
6. Goekoop-Ruiterman YPM, et al, Ann Intern Med.
2007;146:406-15.
7. Durez P, et al, Arthr. Rheum. 2007;56(12):3919-27.
8. Smolen JS, et al, Poster presented at EULAR THU0243,
May 2011, UK.
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