génération à être autorisé pour la prévention des accidents vasculaires cérébraux chez les patients atteints de FA. Cette autorisation s'est basée sur RE-LY, qui a montré que, administré à la dose de 150mg 2x/jour, il réduit de 35% le risque d'AVC et d'embolie systémique par rapport à la warfarine et ce, quel que soit le degré de risque (Score CHA intracrâniennes et des saignements menaçant le pronostic vital. Enfin, le dabigatran a montré, à la dose de 150mg 2x/jour, une réduction significative de la mortalité vasculaire (HR = 0,85; p = 0,04) et une réduction à la limite du significatif de la mortalité de toutes causes (HR = 0,88;p = 0,05) (1, 2). d'un modèle mathématique spécifique a permis de déterminer que dès que le taux annuel des AVC est supérieur à 0,9%/an, la prescription de dabigatran doit être préférée à celle de warfarine (3)», commente Gregory Lip (Birmingham), qui rappelait par ailleurs que dans ses recommandations 2010, l'ESC préconisait l'usage d'un anticoagulant oral (quel qu'il soit) ou de l'aspirine à faible dose pour la thromboprophylaxie de la fibrillation auriculaire en présence d'un facteur de risque, et celui d'un anticoagulant oral uniquement (quel qu'il soit) en présence de 2 facteurs de risque ou plus (4). dans la fibrillation auriculaire interpelle car la plupart des patients à haut risque d'AVC ne prenaient pas de warfarine, ou à un taux infrathérapeutique (5). Partant du double constat de l'intérêt majeur du dabigatran chez tous les patients en fibrillation auriculaire qui présentent au moins un facteur de risque et de la difficulté d'assurer une bonne anticoagulation avec la warfarine, la Société Canadienne de Cardiologie a clairement fait du dabigatran 150mg 2x/jour un premier choix en cas de fibrillation auriculaire et de présence d'au moins un facteur de risque d'AVC. «Dans cette optique, explique Paul Dorian (Toronto), le switch des patients sous warfarine vers le dabigatran est une option souhaitable, à condition de l'accompagner d'une information correcte sur la fibrillation auriculaire, le risque d'AVC et le risque anticoagulants). Moyennement cela, le passage de l'un à l'autre est extrêmement facile et peut être réalisé dès que l'INR est < 2,0.» «Pratiquement, poursuit-il, le traitement par dabigatran ne nécessite aucun monitorage sanguin (hormis le contrôle de la fonction rénale). Il faut cependant faire attention aux interactions médicamenteuses avec certains anti-arythmiques tels que la dronedarone, l'amiodarone et la quinidine...» Quant aux patients qui vont subir une chirurgie, le traitement doit être suspendu 1-4 jours avant la date fixée, en tenant compte du risque de saignement et de la fonction rénale. Après l'intervention, l'anticoagulation sera efficace dès la reprise du dabigatran (ce qui n'est pas le cas avec la warfarine qui nécessite un monitorage serré durant plusieurs jours avant d'atteindre un équilibre). Enfin, on peut noter que l'expérience canadienne réserve l'utilisation de la forme 110mg aux patients de plus de 80 ans, à ceux dont la fonction rénale est réduite, et aux patients de plus de 75 ans avec au moins un facteur de risque de saignement majeur. jour. Parmi celles-ci, l'anticoagulation en cas de remplacement valvulaire. «Les données précliniques sont très prometteuses (6)», constate Frans Van de Werf (KULeuven). Elles ont conduit à la mise sur pied de l'essai REALIGN, destiné à évaluer la sécurité et la pharmacocinétique du dabigatran chez les patients bénéficiant d'un remplacement valvulaire. ischémiques. Mais elle n'est pas facile à utiliser. Dans cette mesure, les résultats de RE-LY ont profondément modifié le mode de prévention des AVC en cas de fibrillation auriculaire. Résumé de la conférence de presse organisée par les laboratoires Boehringer Ingelheim dans le cadre du meeting annuel de la Société Européenne de Cardiologie (Paris, 28 août 2011). 1. 429;doi:10.1093/eurheartj/ehq278). |