background image
MEDI-
SfEEr
396
15
29 juni 2012
DÉNOMINATION DU MÉDICAMENT Pradaxa 110 mg, gélules Pradaxa 150 mg, gélules COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Chaque gélule contient 110 mg ou 150 mg de
dabigatran etexilate (sous forme de mésilate).
FORME PHARMACEUTIQUE Gélule Gélule imprimée, composée d'une coiffe opaque bleu clair et d'un corps opaque de couleur crème de
taille 1 (110 mg) ou 0 (150 mg), rempli de granules jaunâtres. La coiffe porte le logo imprimé de Boehringer Ingelheim, le corps est imprimé du code R110 ou R150 ».
INDICATIONS
THÉRAPEUTIQUES Prévention de l'accident vasculaire cérébral (AVC) et de l'embolie systémique (ES) chez les patients adultes présentant une fibrillation atriale non valvulaire associée à
un ou plusieurs des facteurs de risque suivants : Antécédent d'AVC, d'accident ischémique transitoire ou d'embolie systémique Fraction d'éjection ventriculaire gauche < 40 % Insuffisance
cardiaque symptomatique, classe
2 New York Heart Association (NYHA) Age 75 ans Age 65 ans associé à l'une des affections suivantes : diabète, coronaropathie ouhypertension
artérielle
POSOLOgIE ET MODE D'ADMINISTRATION Posologie La dose quotidienne recommandée de Pradaxa est de 300 mg, soit une gélule de 150 mg deux fois par jour. Le traitement
doit être poursuivi au long cours. En cas d'intolérance au dabigatran, les patients doivent être prévenus de la nécessité de consulter immédiatement leur médecin traitant afin de passer à
d'autres alternatives thérapeutiques adaptées pour la prévention de l'AVC et de l'ES associée à une fibrillation atriale. Sujets âgés La dose quotidienne chez les patients âgés de 75 à 80
ans est de 300 mg, soit une gélule de 150 mg deux fois par jour. Le médecin pourra envisager de façon individuelle une dose quotidienne de 220 mg, soit une gélule de 110 mg deux fois
par jour, si le risque thromboembolique est faible et le risque hémorragique élevé. La dose quotidienne chez les patients de 80 ans ou plus doit être de 220 mg, soit une gélule de 110 mg
deux fois par jour, du fait d'un risque hémorragique accru dans cette population. L'insuffisance rénale étant fréquente chez les patients âgés (>75 ans), la fonction rénale doit être évaluée
en calculant la ClCr avant l'initiation d'un traitement par Pradaxa afin d'exclure les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min). Au cours du traitement, la fonction
rénale doit également être évaluée au minimum une fois par an chez les patients traités par Pradaxa et, si nécessaire, plus fréquemment dans les situations cliniques pour lesquelles la
fonction rénale pourrait être altérée (en cas d'hypovolémie, de deshydratation ou d'association avec certains médicaments par exemple) (voir rubrique « Contre-indications »). Patients
présentant un risque hémorragique Les patients présentant un risque hémorragique accru doivent faire l'objet d'une surveillance clinique étroite (recherche de signes de saignement ou
d'anémie). Le médecin pourra envisager une adaptation de la dose après l'évaluation du bénéfice et du risque potentiel chez un patient donné. Un test de coagulation peut aider à identifier
les patients présentant un risque hémorragique accru dû à une exposition excessive au dabigatran. En cas d'exposition excessive au dabigatran chez des patients à risque hémorragique
élevé, une dose de 220 mg, soit une gélule de 110 mg deux fois par jour, est recommandée. Le traitement doit être arrêté en cas de saignement cliniquement pertinent. Une dose de
220 mg, soit une gélule de 110 mg deux fois par jour, peut être envisagée chez les patients présentant une gastrite, une oesophagite ou un reflux gastro-oesophagien du fait d'un risque
élevé de saignement gastro-intestinal majeur. Insuffisance rénale Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine (ClCr) < 30 mL/min), le traitement
par Pradaxa est contre-indiqué (voir rubrique « Contre-indications »). Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (ClCr 50-
80 mL/min). Pour les patients présentant une insuffisance rénale modérée (ClCr 30-50 mL/min), la dose recommandée de Pradaxa est également de 300 mg, soit une gélule de 150 mg
deux fois par jour. Toutefois, pour les patients à risque élevé de saignement, une réduction de la dose de Pradaxa à 220 mg, soit une gélule de 110 mg deux fois par jour, devra être
envisagée. Une surveillance clinique étroite est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale. Avant l'initiation d'un traitement par Pradaxa, la fonction rénale doit
être évaluée en calculant la ClCr afin d'exclure les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min). Au cours du traitement, la fonction rénale doit également être
évaluée au minimum une fois par an chez les patients traités par Pradaxa et, si nécessaire, plus fréquemment dans les situations cliniques pour lesquelles la fonction rénale pourrait être
altérée (en cas d'hypovolémie, de deshydratation ou d'association avec certains médicaments par exemple). Administration concomitante de Pradaxa et des inhibiteurs puissants de la
P-glycoprotéine (P-gp) (amiodarone, quinidine ou vérapamil) Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire en cas d'administration concomitante avec l'amiodarone ou la quinidine. La
posologie doit être réduite à 220 mg, soit une gélule de 110 mg deux fois par jour, chez les patients traités à la fois par dabigatran etexilate et vérapamil. Dans ce cas, Pradaxa et le vérapamil
doivent être pris simultanément. Poids Sur la base des données cliniques et pharmacocinétiques disponibles, aucune adaptation de la dose n'est nécessaire, mais une surveillance clinique
étroite est recommandée chez les patients pesant moins de 50 kg. Sexe Sur la base des données cliniques et pharmacocinétiques disponibles, aucune adaptation de la dose n'est
nécessaire. Insuffisance hépatique Les patients présentant un taux d'enzymes hépatiques supérieur à deux fois la limite supérieure de la normale (LSN) ont été exclus des essais cliniques
évaluant la prévention des AVC et des ES liés à une fibrillation atriale. Aucune expérience clinique n'est disponible pour cette sous-population de patients et l'administration de Pradaxa n'est
donc pas recommandée dans cette population. Changement de traitement Passage de Pradaxa à un anticoagulant par voie parentérale Il est recommandé d'attendre 12 heures après la
dernière dose de dabigatran etexilate pour passer à un anticoagulant par voie parentérale. Passage d'un anticoagulant par voie parentérale à Pradaxa Le dabigatran etexilate doit être
administré 0 à 2 heures avant l'heure prévue d'administration de l'autre traitement ou au moment de l'arrêt de ce dernier dans le cas d'un traitement continu (par exemple, héparine non
fractionnée (HNF) par voie intraveineuse). Passage de Pradaxa aux antagonistes de la vitamine K (AVK) L'initiation d'un traitement par AVK doit être adaptée en fonction de la ClCr, comme
suit : ClCr
50 mL/min, les AVK doivent être débutés 3 jours avant l'arrêt du dabigatran etexilate ClCr 30-< 50 mL/min, les AVK doivent être débutés 2 jours avant l'arrêt du dabigatran
etexilate Passage des AVK à Pradaxa Les AVK doivent être arrêtés. Le dabigatran etexilate peut être administré dès que l'International Normalized Ratio (INR) est < 2,0. Cardioversion Les
patients peuvent rester sous dabigatran etexilate lorsqu'ils sont soumis à une cardioversion. Population pédiatrique Il n'y a pas d'utilisation justifiée de Pradaxa dans la population
pédiatrique dans l'indication : prévention de l'AVC et de l'embolie systémique chez les patients présentant une fibrillation atriale non valvulaire. L'utilisation de Pradaxa n'est pas
recommandée chez les patients de moins de 18 ans étant donné l'absence de données de tolérance et d'efficacité. Dose oubliée Il est toujours possible de prendre une dose de dabigatran
oubliée jusqu'à 6 heures avant la dose programmée suivante. Dans les 6 heures précédant le moment d'administration de la prochaine dose, ne pas rattraper la dose oubliée. Ne pas
prendre de dose double pour compenser la dose oubliée.
Mode d'administration Les gélules de Pradaxa doivent être avalées entières avec de l'eau, avec ou sans aliments. Les patients
doivent avoir pour instruction de ne pas ouvrir les gélules, car cela pourrait augmenter le risque de saignement.
CONTRE-INDICATIONS Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des
excipients mentionnés à la rubrique 6.1 (« Liste des excipients ») du RCP Insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min) (voir § « Posologie et mode d'administration ») Saignement évolutif
cliniquement significatif Lésion organique susceptible de saigner Altération spontanée ou pharmacologique de l'hémostase Insuffisance hépatique ou maladie du foie susceptible d'avoir
un impact sur la survie Traitement concomitant avec le kétoconazole administré par voie systémique, la ciclosporine, l'itraconazole et le tacrolimus
EFFETS INDÉSIRAbLES Dans l'étude
pivot évaluant la prévention de l'AVC et de l'ES chez les patients présentant une fibrillation atriale, 12.091 patients au total ont été affectés par randomisation à un traitement par dabigatran
etexilate. Parmi ceux-ci, 6.059 ont reçu 150 mg de dabigatran etexilate deux fois par jour et 5.983 ont reçu des doses de 110 mg deux fois par jour. Au total, 22 % des patients présentant
une fibrillation atriale traités pour la prévention de l'AVC et de l'ES (traitement à long terme allant jusqu'à 3 ans) ont présenté des effets indésirables. Les effets indésirables les plus
fréquemment rapportés ont été des saignements, survenant au total chez 16,5 % des patients présentant une fibrillation atriale traités en prévention de l'AVC et de l'ES. Bien que de
fréquence faible dans les essais cliniques, des saignements majeurs ou sévères peuvent survenir et, indépendamment de la localisation, peuvent conduire à un handicap, à une menace
du pronostic vital, voire même à une issue fatale. Effets indésirables Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables identifiés lors des études de prévention de l'AVC d'origine
tromboembolique et de l'ES chez les patients présentant une fibrillation atriale, classés par système classe organe et fréquence selon la convention suivante : très fréquent (
1/10) ;
fréquent (
1/100, < 10) ; peu fréquent ( 1/1.000, < 1/100) ; rare ( 1/10.000, < 1/1.000), très rare (< 1/10.000) ; fréquence indéterminée (ne peut pas être évaluée à partir des données
disponibles). Prévention de l'AVC et de l'ES chez les patients présentant de la fibrillation atriale Système classe organe/terme préférentiel - Nombre de patients traités : Dabigatran etexilate
110 mg deux fois par jour : 5.983. Dabigatran etexilate 150 mg deux fois par jour : 6.059.
Affections hématologiques et du système lymphatique Anémie Fréquent Fréquent Diminution
de l'hémoglobinémie Peu fréquent Peu fréquent Thrombopénie Peu fréquent Peu fréquent Diminution de l'hématocrite Rare Rare
Affections du système immunitaire Hypersensibilité
médicamenteuse Peu fréquent Peu fréquent Rash Peu fréquent Peu fréquent Prurit Peu fréquent Peu fréquent Urticaire Rare Rare Bronchospasme Fréquence indéterminée Très rare
Affections du système nerveux Hémorragie intracrânienne Peu fréquent Peu fréquent Affections vasculaires Hématome Peu fréquent Peu fréquent Hémorragie Peu fréquent Peu
fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Epistaxis Fréquent Fréquent Hémoptysie Peu fréquent Peu fréquent Affections gastro-intestinales Hémorragie gastro-
intestinale Fréquent Fréquent Douleurs abdominales Fréquent Fréquent Diarrhée Fréquent Fréquent Dyspepsie Fréquent Fréquent Nausée Fréquent Fréquent Hémorragie rectale Peu
fréquent Peu fréquent Hémorragie hémorroïdaire Peu fréquent Peu fréquent Ulcère gastro-intestinal Peu fréquent Peu fréquent Gastro-oesophagite Peu fréquent Peu fréquent Reflux gastro-
oesophagien Peu fréquent Peu fréquent Vomissements Peu fréquent Peu fréquent Dysphagie Peu fréquent Peu fréquent
Affections hépatobiliaires Augmentation de l'alanine
aminotransférase Peu fréquent Peu fréquent Augmentation de l'aspartate aminotransférase Peu fréquent Peu fréquent Anomalie de la fonction hépatique/ anomalie des tests de la fonction
hépatique Fréquent Fréquent Augmentation des enzymes hépatiques Rare Rare Hyperbilirubinémie Rare Rare
Affections de la peau et du tissu sous-cutané Hémorragie cutanée Peu
fréquent Peu fréquent
Affections musculo-squelettiques et systémiques Hémarthrose Rare Rare Affections du rein et des voies urinaires Hémorragies génito-urologiques Peu
fréquent Fréquent Hématurie Peu fréquent Peu fréquent
Troubles généraux et anomalies au site d'administration Hémorragie au site d'injection Rare Rare Hémorragie au site d'un
cathéter Rare Rare
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures Hémorragie au site d'incision Peu fréquent Peu fréquent Saignement Le tableau ci-dessous présente
les événements hémorragiques classés en hémorragies majeures et hémorragies de tout type au cours de l'étude pivot qui a évalué la prévention de l'AVC d'origine thromboembolique et
de l'ES chez les patients présentant une fibrillation atriale. Dabigatran etexilate 110 mg deux fois par jour - Dabigatran etexilate 150 mg deux fois par jour - Warfarine . Sujets randomisés :
6.015 - 6.076 -- 6.022. Hémorragies majeures : 342 (2,87 %) - 399 (3,32 %) - 421 (3,57 %). Hémorragie intracrânienne : 27 (0,23 %) - 38 (0,32 %) - 90 (0,76 %). Hémorragie GI : 134
(1,14 %) - 186 (1,57 %) - 125 (1,07 %). Hémorragie fatale : 23 (0,19 %) - 28 (0,23 %) - 39 (0,33 %). Hémorragies mineures : 1.566 (13,16 %) - 1.787 (14,85 %) - 1.931 (16,37 %).
Hémorragies de tout type : 1.754 (14,74 %) - 1.993 (16,56 %) - 2.166 (18,37 %). L'hémorragie majeure était définie comme répondant à un ou plusieurs des critères suivants : hémorragie
associée à une réduction du taux d'hémoglobine d'au moins 20 g/L ou entraînant une transfusion d'au moins 2 unités de sang ou de culots globulaires ; hémorragie symptomatique dans
une zone ou un organe critique : intraoculaire, intracrânienne, intrarachidienne ou intramusculaire associée à un syndrome des loges, une hémorragie rétropéritonéale, une hémorragie
intra-articulaire ou une hémorragie péricardique. Les hémorragies majeures étaient considérées comme menaçant le pronostic vital si elles correspondaient aux critères suivants :
hémorragie fatale ; hémorragie intracrânienne symptomatique ; réduction du taux d'hémoglobine d'au moins 50 g/L ; transfusion d'au moins 4 unités de sang ou de culots globulaires ;
hémorragie associée à une hypotension nécessitant le recours à des agents inotropes intraveineux ; hémorragie nécessitant une intervention chirurgicale. Les patients randomisés dans
le groupe dabigatran etexilate 110 mg deux fois par jour ou 150 mg deux fois par jour présentaient un risque significativement inférieur d'hémorragies menaçant le pronostic vital et
d'hémorragies intracrâniennes par rapport aux patients sous warfarine [p < 0,05]. Le dabigatran etexilate aux deux doses présentait également un taux global de saignement
significativement plus faible. Les patients affectés par randomisation à un traitement par dabigatran etexilate 110 mg deux fois par jour présentaient un risque significativement inférieur
d'hémorragies majeures par rapport aux patients sous warfarine (risque relatif 0,80 [p=0,0026]). Les patients randomisés dans le groupe dabigatran etexilate 150 mg deux fois par jour
présentaient un risque significativement plus élevé d'hémorragies GI majeures par rapport aux patients sous warfarine (risque relatif 1,47 [p=0,0008]). Cet effet a été principalement
observé chez les patients
75 ans. Le bénéfice clinique du dabigatran dans la prévention de l'AVC et de l'ES ainsi que la diminution du risque d'HIC par rapport à la warfarine est maintenu
dans les sous-groupes, par exemple en fonction de l'insuffisance rénale, de l'âge, de l'utilisation concomitante de médicaments tels que des agents antiplaquettaires ou des inhibiteurs de
la P-gp. Alors que certains sous-groupes de patients sont exposés à un risque accru d'hémorragies majeures lorsqu'ils sont traités par un anticoagulant, le risque majoré de saignement
pour le dabigatran est dû aux hémorragies GI, généralement observées dans les 3-6 premiers mois suivants l'initiation du traitement par dabigatran etexilate. Infarctus du myocarde Dans
l'étude RELY, il a été observé une augmentation du taux annuel d'infarctus du myocarde dans les groupes dabigatran par rapport à la warfarine. Le taux était de 0,64 % dans le groupe
warfarine, 0,82 % dans le groupe dabigatran etexilate 110 mg deux fois par jour et 0,81 % dans le groupe dabigatran etexilate 150 mg deux fois par jour.
MODE DE DÉLIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale
TITULAIRE DE L'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ Boehringer Ingelheim International GmbH D-55216 Ingelheim am Rhein
Allemagne
NUMÉROS D'AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE EU/1/08/442/005 (10 x 1 gélule 110 mg) EU/1/08/442/007 (60 x 1 gélule 110 mg) EU/1/08/442/014 (3 x 60 x 1 gélule
110 mg) EU/1/08/442/011 (60 x 1 gélule 150 mg) EU/1/08/442/012 (3 x 60 x 1 gélule 150 mg)
DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE 04/2012 REPRÉSENTANT LOCAL SCS Boehringer
Ingelheim Comm.V Avenue Ariane 16 1200 Bruxelles Editeur responsable : M. Connolly, Avenue Ariane 16, 1200 Bruxelles.
bIbE 12 250 F 06/2012
BI-Pradaxa PUB Pre launch A4 FR (SH 5380).indd 2
11/06/12 08:59
MS6806F_pradaxa.indd 4
21/06/12 13:36
V
italink. De naam klinkt vandaag nog niet meteen bekend
in de oren van de huisarts. Als het van Vlaams minister van
Welzijn en Gezondheid jo Vandeurzen afhangt, komt daar
binnen dit en enkele maanden verandering in. in november van dit
jaar gaan in Aalst, Limburg, Turnhout en Zenneland evenveel proef-
projecten van start onder de naam Vitalink. Dat is het elektronisch
platform voor het delen van gegevens in de zorgsector. Binnen de vier
projecten werken samenwerkingsverbanden van huisartsen, apothe-
kers, verpleegkundigen, andere zorgverstrekkers en softwarebedrij-
ven samen om Vitalink ook in de praktijk uit te testen.
"Dit is een belangrijke stap voor onze gezondheidszorg, zegt jo Van-
deurzen. Via dit digitale platform kunnen zorgverleners gegevens uit
hun dossier op een eenvoudige manier met elkaar delen, en dat met
het volste respect voor de privacy. Het resultaat moet zijn dat er meer
samenwerking en minder administratie is, wat op zijn beurt leidt tot
een betere zorg voor de patiënt. De eerste proefprojecten leggen zich
concreet toe op het delen van medicatiegegevens, op uitdrukkelijke
voorwaarde dat de patiënt zijn toestemming geeft
."
Polyfarmacie
Dat de keuze voor de vier proefprojecten uitgaat naar het medi-
catieschema is het resultaat van een bevraging in de sector zelf en
van een behoefteanalyse. "Het is relatief eenvoudige, maar wel zeer
belangrijke informatie, bovendien perfect geschikt om in een multi-
disciplinaire samenwerking aan te pakken. Het concrete doel van de
keuze voor het medicatieschema is het tegengaan van conflicterende
medicatie en polyfarmacie
", legt de minister uit op de vraag hoe
men tot het medicatieschema als onderwerp van proefprojecten
kwam.
Wanneer er gesproken wordt over gegevensdeling duikt steevast
het probleem van de privacy op. jo Vandeurzen is er zich van be-
wust dat het absoluut noodzakelijk is om van veiligheid en privacy
de hoogste prioriteit te maken. "Dat is nodig voor het vertrouwen
van de zorgverstrekkers en de patiënten in het systeem." Daarom
koos de Vlaamse overheid voor een end-to-endvercijfering, wat in-
houdt dat de gegevens enkel leesbaar zijn voor de zorgverlener en
voor de patiënt. Ze zijn onleesbaar voor de overheid en de sys-
teembeheerder. Een zorgverstrekker kan enkel gegevens van eigen
patiënten inkijken. De rol van de patiënt is erg belangrijk. Hij moet
niet alleen zijn toestemming geven om in het systeem te stappen,
hij is tevens de beheerder van zijn eigen gegevens en kan op om het
even welk moment zijn toestemming intrekken en uit het systeem
stappen.
Verzilvering en ontgroening
Met Vitalink meent Vandeurzen een antwoord te geven op enkele
van de grote uitdagingen waarvoor de gezondheidszorg staat. De
demografische evolutie met zijn vergrijzing, verzilvering en ontgroe-
ning maakt meer efficiëntie noodzakelijk. Door de toename van het
aantal chronische aandoeningen neemt het belang van gegevens-
deling toe. Bovendien is de patiënt vandaag veel mondiger en as-
sertiever dan vroeger. De trend van de (hyper)specialisatie leidt tot
fragmentering van zorg en tot fragmentering van kennis. Ook de
patiënt merkt die steeds verder gaande fragmentering en ziet het als
een groot tekort dat er geen centrale plaats is waar ze uitleg kunnen
krijgen over hun globale gezondheid. De huidige informatiesyste-
men, die niet meer weg te denken zijn uit de zorgsector, zijn niet
op elkaar afgestemd met als gevolg dat de meerwaarde voor de
gebruiker veeleer gering is.
ACTuALiTEiT
MS7203n
Huisarts en patiënt staan centraal
bij
Vitalink
Filip Ceulemans
Met het project Vitalink wil Vlaams minister van Welzijn en Gezondheid Jo Vandeurzen (CD&V) de
gegevensdeling in de zorg vereenvoudigen in het voordeel van de patiënt én van de zorgverstrekker.
Vier huisartsenkringen werken actief mee aan de vier proefprojecten die eind dit jaar van start gaan.
Dat de keuze voor de vier
proefprojecten uitgaat naar het
medicatieschema is het resultaat
van een bevraging in de sector zelf
en van een behoefteanalyse.