cortex préfrontal dorsolatéral et celle du locus coeruleus sont à leur niveau le plus bas du nycthémère, alors que ce cortex préfrontal est impliqué dans les plus hauts niveaux de conscience et dans la représentation de soi. On peut donc, comme les auteurs de cette revue, émettre l'hypothèse que cette di- minution du contrôle du cortex préfron- tal lors du sommeil permet au cours de celui-ci une augmentation significative des processus d'adaptation nécessaires pour la gestion des émotions en relation avec les expériences de vie négatives ou douloureuses ainsi que la régulation du stress. sées aux relations entre le cortex surtout en cortex orbitofrontal et cin- gulaire antérieur) reconnu pour être important dans la prise de décision et le jugement social et le sommeil nor- mal, particulièrement le sommeil REM. Durant le sommeil, particulièrement dans le sommeil REM plutôt que dans le sommeil non-REM, le cortex orbi- tofrontal est actif avec l'amygdale et le cortex cingulaire antérieur, en particu- lier pour les processus émotionnels et sociaux, ce qui peut expliquer un fonctionnement adaptatif de ces zones cérébrales en rapport avec des événe- ments sociaux et émotionnels vécus durant la journée, donnant lieu à un aspect émotionnel très prenant de cer- tains rêves. durant le sommeil REM est-il utile à la prise en charge des événements émotionnels de la vie de tous les jours? sont exprimés dans le sommeil, particu- lièrement dans le sommeil REM. Même si l'on considère quelques aspects controversés, il apparaît que la produc- tion du rêve (spécialement dans le som- meil REM) contenant des stimulations très expressives, que ce soit doulou- reuses ou menaçantes, facilite le pro- cessus de régulation des émotions stres- santes. L'apparition la plus précoce du sommeil REM et un taux plus élevé de rêves dans cette phase initiale REM sont prédictifs d'une meilleure réduction des symptômes dépressifs après un événe- ment de vie stressant. Ceci aide à la prise en charge de l'information néga- tive rendant supportable des événe- ments marqués par l'aversion. En parti- culier, l'intensification des phases de sommeil REM apparaît être un mar- queur de dysfonctionnement ou, en tout cas, d'une insuffisance de régulation émotionnelle durant la journée, indi- quant la nécessité d'une meilleure prise en charge de l'émotion. Le sommeil REM après un stress est également un mécanisme régulateur des épisodes émotionnels de la journée. Ainsi l'aug- mentation du sommeil REM chez des personnes souffrant de stress peut être le reflet d'une incapacité à prendre en charge les événements émotionnels du- rant la journée. propre expérience de vie: les évé- nements de la vie diurne, et spé- cialement les événements émo- tionnels stressants, ont un impact sur notre qualité de sommeil et notre bien-être. en modifiant la latence du sommeil REM, la densité du sommeil REM ainsi que la durée du sommeil REM et par l'apparition d'éveils nocturnes témoins d'une fragmentation du sommeil. rêves et l'émotion dans un rêve, ain- si que sur le rappel des rêves, quoique son rôle exact reste tou- jours mal précisé. mais la qualité et la quantité de sommeil peuvent aussi influencer la manière dont nous réagissons à ces événements. Il peut être un impor- tant déterminant de notre bien-être général. que la déprivation de sommeil nous rend particulièrement plus sensibles aux émotions et aux stimuli stres- sants. suit est en relation particulièrement avec le sommeil REM. hypo-actif du cortex préfrontal dor- solatéral et, par contre, un fonction- nement normal du cortex préfrontal médial peuvent expliquer un rôle adaptatif du sommeil dans la prise en charge de nos événements émo- tionnels. |