aiguës et chroniques, la convention est de type aigu mais avec une prise en charge plus brève, quoiqu'éven- tuellement répétée. (convention 7.71) tives, une nouvelle convention spéci- fique (convention «Clinique de la mémoire») permet de pratiquer un maximum de 25 séances de rééduca- tion remboursées par patient et par an. Cettte mesure ne concerne que les patients ambulatoires. revalidation cognitive? mence par prendre note des différents symptômes tels que des troubles de la mémoire, de la confusion, des troubles exécutifs... et réalise ensuite une ana- lyse fonctionnelle avec mise en situa- tion et surtout un bilan neuropsycho- logique détaillé qui est indispensable. Ce dernier aborde, domaine par do- maine, les aspects neuro-psycholo- giques et permet de déterminer si les performances actuelles du sujet sont normales ou anormales, selon le sexe, l'âge, l'éducation. Les domaines ex- plorés comportent la mémoire de travail, l'encodage et la mémoire défi- nitive, le rappel, la mémoire procédu- rale, la mémoire autobiographique; les aspects aphasiques, alexiques, agraphiques; l'apraxie, le visuospatial avec une éventuelle héminégligence; enfin, les fonctions exécutives. En ef- fet, il existe une certaine corrélation entre le bilan neuropsychologique et l'impact au niveau du handicap dans la vie de tous les jours. Il faut cepen- dant rappeler que le but n'est pas d'agir sur le bilan neuropsycholo- gique proprement dit (qui est en fait seulement un indicateur) mais sur les dicap chronique. elle la même pour tous les patients? rapeute doit voir le malade dans toute sa complexité et le bilan neuropsycholo- gique est donc un indicateur de la straté- gie utilisée et du pronostic à envisager. Il faut tenir compte des capacités rési- duelles du patient et ne pas le mettre en difficulté en lui demandant des exercices trop ardus. Il faut tenir compte de com- portements perturbants tels que l'ano- gnosie, un état dépressif, de l'anxiété voire de l'irritabilité. Parfois, il existe également des déficits moteurs sensitifs ou visuels, qui sont difficiles à réédu- quer. Enfin, il faut tenir compte de l'état général, par exemple dans le cadre de métastases cérébrales. être rapide? cation cognitive est foncièrement longue. Il faut savoir prendre du temps, expliquer au patient et à ses soignants la nécessité d'une longue durée d'évolu- tion. Il faut également soutenir le pa- tient sur le plan anxiodépressif et éviter une reprise d'activités trop rapide. En effet, celle-ci est un piège car si la re- prise est trop rapide, elle s'accompa- gnera d'erreurs de fatigue et engendrera secondairement un important état dépressif. Il est donc important de bien préparer la reprise du travail ou des activités journalières, en vérifiant que le patient ne démontre pas des déficits résiduels y compris au niveau de la fatigabilité. Celle-ci peut se travailler par des exercices progressifs et permettre au patient d'allonger petit à petit son endurance au travail. revalidation cognitive dans votre service? manifestement pluridisciplinaire car, outre le neurologue qui est le respon- sable médical de la prise en charge du patient, ce dernier aura à faire à un ou une neuropsychologue, logopède, ergo- thérapeute, assistant social, voire infir- mière à domicile. Il n'est pas rare non plus qu'il rencontre le psychiatre du ser- vice en raison de difficultés psycholo- giques. Cette pratique pluridisciplinaire est confirmée par une réunion de l'équipe pluridisciplinaire, et ce de ma- nière hebdomadaire, afin de discuter des cas les plus difficiles à gérer. et/ou externes? externes est de 50-50 mais, en interne, il faut tenir compte d'une collaboration fréquente avec le service de médecine physique (revalidation motrice). validation cognitive? une idée ancienne, tout ce qui est cognitif ne se répare pas tout seul. Comme dans la revalidation motrice, il y a une grande in- fluence au niveau de la qualité de récupé- ration par le type d'actions réalisées. Il en est de même au niveau cognitif. Des exer- cices spécialisés sont beaucoup plus por- teurs qu'une revalidation en autonomie où le patient tourne parfois «en rond» dans ses exercices sans résultat et se décourage. les plus jeunes, quels sont vos contacts avec les entreprises qui doivent les accepter en reprise de travail? |