comme médicament complémentaire à un traitement existant en l'absence de réponse optimale ( cette indication. tique est une observation intéressante, mais il ne s'agit toutefois pas d'un phé- nomène unique. Certains antiépileptiques, par exemple, se sont avérés stabiliser l'humeur, et de nombreux antidépresseurs classiques exercent également un effet anxiolytique. En soi, cette constatation n'est ni nouvelle ni étonnante. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si l'un des tout premiers psychotropes, la chlorpromazine, avait pour nom commercial Largactyl des médicaments sont utilisés pour diffé- rentes indications, par exemple les médi- caments agissant sur l'acétylcholine. BIPOLAIRE d'action et des indications plus étendues couvre le traitement de la dépression aussi bien unipolaire que bipolaire. Ceci peut s'avérer commode en cas d'incertitude du diagnostic. Un médicament à large spectre d'action n'autorise cependant pas pour autant la négligence diagnostique. En dépit des limitations des critères de classification en vigueur, nous devons en effet nous effor- cer de maintenir une certaine précision. Il est vrai que sous l'impulsion des nouveaux développements dans les domaines diagnos- tique et pharmaceutique notamment, le trouble bipolaire a fait l'objet d'une interpré- tation plus large ces dernières années, ce qui peut parfois donner l'impression que jusqu'à preuve du contraire, tout patient présente un diagnostic de trouble bipolaire. Cet état de fait contraste avec le pourcentage relative- ment faible de patients dépressifs présentant une manie induite et inclus dans des études cliniques sur des antidépresseurs. DU MÉDICAMENT EN CAS DE RÉPONSE INSUFFISANTE vent sur le profil symptomatique du pa- dans le cadre d'un diagnostic déterminé (5). Ils opteront par exemple pour un mé- dicament plutôt sédatif chez un patient agité, et pour un médicament plutôt sti- mulant chez un sujet moins dynamique. Ceci ne nous paraît pas illogique en soi, bien que les données scientifiques étayant cette approche sont souvent limitées. Par ailleurs, la présence d'un trouble bipo- laire dans les antécédents familiaux peut également influencer le choix. La présence d'un tel antécédent peut par exemple influencer de manière déterminante la décision thérapeutique, par exemple dans le cas d'un patient jeune souffrant d'une dépression atypique sévère et présentant une anamnèse familiale positive. festent une réponse insuffisante à un traitement par antidépresseur. En l'ab- sence de doute quant au diagnostic et à l'observance thérapeutique, il faut inten- sifier le traitement antidépresseur. L'aug- mentation de la dose, le changement de médication, la potentialisation du traitement et le recours à un traitement d'association constituent autant d'op- tions possibles. Une nouvelle stratégie d'association est désormais disponible, consistant en l'administration d'un trai- tement complémentaire par la quetiapine XR lorsqu'une tentative de traitement antérieure s'est traduite par un résul- tat insuffisant. Cette option permet une large utilisation de ce médicament dans la psychose, tant dans les troubles affec- tifs que dans les troubles de l'humeur. sion bipolaire: 1er jour: 50mg / 2ème jour:100mg / 3ème jour: 200mg / 4ème jour: 300mg. La dose sera administrée 1 fois par jour au moment du coucher. La dose recommandée est de 300mg/jour (dose atteinte le 4ème jour du traitement). Le Résumé des Caractéristiques du Produit a été mis à jour et contient des nouveaux avertissements relatifs à la somnolence et aux symptômes extrapyramidaux. Des informa- tions relatives à la prise de poids et aux cas d'hyperglycémie ont été mises à jour dans la rubrique «Mises en garde spéciales et précautions d'emploi». Il est toujours nécessaire de consulter la dernière version approuvée du Résumé des Caractéristiques du Produit pour favoriser un bon usage du medicament. 1. Bortnick B, Ei-Khalili N, Banov M, et al. J Affect Disord 2011;128(1- enne échelle M tion antérieurement chez les patients présentant une réponse insuffi- sante à au moins un antidépresseur (4). |