sujet des rapports de radiologie près de plus de 800 médecins néerlandais et flamands, tant radiologues que clini- ciens (1) révèlent que la grande majorité (87%) des médecins référents estiment que le rapport radiologique est indispensable. Dans le même ordre d'idée, 63,1% des médecins ne s'estiment pas davantage aptes que qu'un radiologue à interpréter l'examen d'imagerie pour leur propre spé- cialité. Pratiquement tous les cliniciens ré- férents et les radiologues sont convaincus que, en cas de renvoi, une question cli- nique doit être clairement formulée. La moitié des médecins référents pen- sent que le radiologue n'a pas examiné un organe donné si ce dernier n'est pas explicitement cité dans le rapport. 53,7 pour cent des radiologues ad- mettent que les médecins peuvent effec- tivement faire cette supposition. Plus de 90% des médecins et radiolo- gues sont d'avis que l'apprentissage de la rédaction de rapports devrait consti- tuer un volet obligatoire de la formation des radiologues en devenir. La formation devrait alors être proposée d'une façon bien structurée. D'ailleurs, le besoin de formation sur ce plan est encore renforcé par une autre étude de Jan Bosmans, qui membres du personnel d'un centre uni- versitaire donné n'était pas meilleure que celle des assistants radiologues (2). pratiquement inexistants, s'il s'agit d'un examen d'imagerie complexe (par exemple, échographie de l'abdomen), 84,5% des médecins référents optent pour un rapport structuré, avec des par- ties prédéfinies mentionnant séparément chaque système d'organes (Tableau 1). Cet avis est également partagé par la majorité des radiologues (55,3%). L'affir- mation inverse, à savoir qu'un rapport doit nécessairement être rédigé en prose, est rejetée par 56% des cliniciens et 72,9% des radiologues. établis? roulée dans huit centres médicaux aux Pays-Bas et en Flandre (3). Elle avait pour objectif d'avoir une idée de la structure et de la longueur des rapports en analy- sant au total 525 tomodensitométries de l'abdomen. Il a été difficile d'en tirer des généralités. Ainsi, 13,5% des rapports n'avaient pas de conclusion, la longueur des conclusions proprement dites variait dait. Beaucoup de caractéristiques des rapports semblaient surtout relever d'ha- bitudes locales au sein d'un hôpital. Tant la longueur totale du rapport que la lon- gueur de ses différentes parties pouvaient considérablement varier. A signaler qu'aucun des rapports n'avait été rédigé sur la base d'un modèle structuré. Seuls 6 des 525 rapports présentaient une forme rudimentaire d'introduction selon différents systèmes d'organe, mais ja- mais sur la base d'un modèle préétabli. concernant le rapport radiologique? aussi formulé des suggestions d'améliora- tions du rapport. Les thèmes les plus ré- currents concernaient la nécessité d'infor- mations cliniques et une réponse à une question clinique. Par ailleurs, les méde- cins référents exprimaient également le besoin d'une conclusion, d'une structure claire, d'une communication directe avec le clinicien proprement dit, d'une exhaus- tivité, de l'intégration d'images et de ren- vois à des images, de constats pertinents dépassant la question clinique, de la pose d'un diagnostic ou d'un diagnostic diffé- rentiel et de concision (4). réponse radiologues et les cliniciens sont en faveur du rapport structuré. Ils l'expriment eux- mêmes lorsqu'on les interroge et formulent spontanément des suggestions sur les rai- sons pour lesquelles un rapport structuré constitue une bonne solution. Cela dit, intégrer le rapport dans la pratique de tous les jours semble relever du défi. Dans les rares cas au monde où une structure existe et où les rapports sont structurés, cela est souvent le résultat d'une implémentation rendue obligatoire par un radiologue fai- sant autorité. Dès que ce radiologue quitte le service, les radiologues retombent bien |