dans la population générale et n'accroît le risque de SEP que d'un facteur 1,2. Ce risque augmente avec le nombre de fac- teurs de risque héréditaires dont l'indi- vidu est porteur (21). L'application dia- gnostique est actuellement évidemment encore limitée par les facteurs de risque génétiques non encore connus (22). Mais même si la totalité des facteurs de risque de SEP venaient à être connus, le potentiel diagnostique en resterait limité. L'avantage de toute intervention chez les sujets à haut risque devra toujours être mis en balance avec le fait que la grande majorité des personnes à haut risque ne développeront jamais de SEP (17, 23). Les facteurs de risque génétiques ne semblent donc pas pour l'heure en me- sure d'apporter une grande valeur ajou- tée pour la prédiction ou le diagnostic individuel(le), par rapport au counseling tel qu'il est pratiqué actuellement sur base des données issues d'études épidé- miologiques, comme les probabilités statistiques de développer une SEP pour les individus apparentés à des patients atteints de SEP. veaux traitements pour la SEP, qu'ils soient déjà sur le marché ou en cours de développement. Ceux-ci agissent sur dif- férentes cellules ou voies (pathways) du système immunitaire, parmi lesquelles un grand nombre sont mises en avant dans les études génétiques. Parmi les fac- teurs de risque génétiques de SEP, deux tements déjà existants: à savoir le récep- teur alpha de l'interleukine-2 pour le daclizumab et la VCAM-1 pour le natali- zumab. Ces exemples illustrent le poten- tiel de transposition des connaissances génétiques récemment acquises dans de nouvelles stratégies thérapeutiques. Le médecin traitant est actuellement confronté à un choix entre différents nouveaux traitements, qui présentent chacun une efficacité et un profil d'inno- cuité spécifiques. On s'attend à ce que les informations obtenues sur base des facteurs de risque génétiques et de leur mécanisme d'action soient en mesure d'offrir un fil conducteur afin d'effectuer le meilleur choix possible pour chaque patient (médecine personnalisée), en tenant compte du pronostic, de la réponse au traitement et des effets indé- sirables. Une telle médecine personnali- sée, basée sur les données génétiques est déjà pratiquée dans des domaines tels que le traitement du cancer, et les premières études dans cette direction s'annoncent également à l'heure ac- tuelle dans le domaine de la SEP. (24) son examen critique de ce texte ainsi que tous les membres de la Genetic Association of Multiple Sclerosis en Sclerosis Genetics Consortium pour leur collaboration à cette étude sur la SEP. La recherche au sein du Laboratoire de Neuro-immunologie est rendue possible grâce au Fonds de recherche exception- nel de la K.U.Leuven (OT/11/087) pour la recherche scientifique sur la sclérose en plaques, à la Société belge de Neuro- logie, à la Fondation Charcot, au Bayer Chair on Fundamental Genetic Research into the Neuroimmunological Aspects of Multiple Sclerosis et au Biogen Idec Chair Translational Research in Multiple Sclerosis ainsi que grâce aux dons de Rotary Zaventem. 1. Prevalence of multiple sclerosis in Flanders, Belgium. Neuroepidemiology 1994;13:220-5. multiple sclerosis. Churchill Livingstone, Elsevier, Philadelphia; 2005. 2008;372:1502-17. D'Hooghe MB, Loos R, et al. Risks of multiple sclerosis in relatives of patients in Flanders, Belgium. 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