une diminution de la lubrification vagi- nale et des anorgasmies ou orgasme retardés. libido tème mésolimbique, la dopamine est l'un des neurotransmetteurs requis au maintien du désir (18). Le blocage sélec- tif de la recapture de la sérotonine par les antidépresseurs a été impliqué dans la réduction de l'activité dopaminer- gique par l'activation des récepteurs 5HT2 post-synaptiques et serait à l'ori- gine de baisse de la libido. de l'excitation sexuelle d'obtenir et de maintenir une érection chez l'homme et un engorgement clitori- dien chez la femme. Au niveau central, elle répond au même système que le désir impliquant la dopamine. Au niveau périphérique, les systèmes sympathiques et parasympa- thiques régulent les réflexes spinaux as- sociés à l'érection et à l'engorgement clitoridien. Les antidépresseurs qui inter- agissent avec le tonus sympathique- parasympathique inhibent ces réflexes. de l'orgasme de l'orgasme sont élémentaires. Ils fe- raient intervenir l'ocytocine, le tonus sympathique et parasympathique, prin- cipalement par une voie périphérique réflexe sous le contrôle du tonus dopa- ISRS, expliquant ainsi la fréquence d'ef- fets indésirables à type d'anorgasmie ou d'orgasme-éjaculation retardé. tion, le choix du traitement antidépres- seur doit tenir compte aussi du risque des effets secondaires sexuels. Ensuite, une information sur les effets secon- daires sexuels possibles des traitements antidépresseurs et une réassurance sur leur réversibilité est donnée systémati- quement aux patients. sexuels passe obligatoirement par une reconstitution chronologique minu- tieuse de leur apparition pour pouvoir distinguer les effets indésirables médi- camenteux des troubles sexuels en relation avec le trouble psychopatholo- gique ou liés à un autre facteur étiolo- gique. sexuelle doit être explorée pour détermi- ner la nature des troubles sexuels rap- portés par le patient (diminution de désir, problèmes d'érection/lubrification, pro- blèmes pour atteindre l'orgasme, fré- quence des rapports sexuels) ainsi que la satisfaction générale dans la vie sexuelle. Lorsque les troubles sexuels sont impu- tables aux antidépresseurs, les stratégies suivantes peuvent être envisagées et dis- cutées en fonction de la gêne occasion- née et du contexte interpersonnel du sujet. d'une tolérance spontanée longtemps après l'instauration du trai- tement antidépresseur. Et seulement 20% des patients rapportent une réso- lution spontanée au moins partielle lorsque les troubles sont d'une intensi- té légère ou modérée (7). En fait, cette stratégie peut être envisagée pour les patients ayant une activité sexuelle faible. dépendantes, une des mesures à envisa- ger est donc la réduction de la posologie du médicament à la recherche de la dose minimale efficace. Cette approche n'est pratiquement jamais utilisée. Le pro- blème principal est de trouver la dose qui permet une réduction des effets se- condaires sexuels sans entraîner la réap- parition des symptômes dépressifs ou anxieux. sexuelle avant la prise journalière d'antidépres- seur (prise de la dose quotidienne juste après l'activité sexuelle, juste avant de dormir par exemple) a été proposée. Cette stratégie peut être utile, mais uniquement avec les antidépresseurs à demi-vie courte. seur ou arrêter le traitement pendant une peuvent être efficaces pour |